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La chair dans le croyant


            « La chair convoite contre l'Esprit, et l'Esprit contre la chair ; et ces deux sont opposés l'un à l'autre, afin que vous ne fassiez pas ce que vous voudriez » (Gal. 5 : 17).

            La chair est la nature que tout homme hérite de ses parents. Elle est « chair de péché » (Rom. 8 : 3), le support du péché en nous. Dans le croyant, elle est en opposition avec la nouvelle nature, reçue par la nouvelle naissance, qui, elle, ne peut pas pécher car elle est « la semence de Dieu… en lui » (1 Jean 3 : 9). Le Saint Esprit est donné au croyant comme « puissance » (Act. 1 : 8) pour d'une part tenir la chair dans la mort, et d'autre part nourrir et fortifier la nouvelle nature.
            La chair ne produit rien pour Dieu, car toutes ses pensées tournent autour du moi. Peut-être avez-vous ressenti l'aide de Dieu dans un service pour Lui, mais au lieu d'être humilié par la grâce qui s'est servie de vous, vous avez éprouvé une grande satisfaction, comme si vous aviez accompli le travail par votre propre force. Ou peut-être le service s'est-il soldé par un échec, et vous avez été découragé, non pas parce qu'il n'y a pas eu de fruit pour le Seigneur, mais parce que vous n'avez pas brillé comme vous l'espériez.

            Ne pensons pas que la chair dans le croyant puisse être améliorée. On ne peut pas l'éduquer, la flatter, ni la fouetter pour obtenir qu'elle se soumette à la loi de Dieu, car sa nature est contraire à cette loi (Rom. 8 : 7). C'est une leçon que nous devons apprendre, en suivant les étapes qui sont données en Romains 7 :
                    – vous aspirez à faire ce qui est bien et vous êtes très déçu quand vous découvrez que vous ne faites que ce qui est mal ;
                    – vous en recherchez la raison et vous êtes très déçu quand vous découvrez que rien de bon ne peut provenir de votre chair ;
                    – vous faites de grands efforts pour vous débarrasser de ce terrible fardeau, et le désespoir remplit votre cœur quand vous constatez que tous ces efforts sont vains ;
                    – vous ne savez plus que faire et vous abandonnez la lutte en détournant les yeux de vous-même et en regardant en haut : alors la charge est ôtée par une autre main ; le matin se lève et le chemin de la délivrance par le Seigneur Jésus est rendu évident.

            La victoire, la joie et la louange sont les fruits de ce profond travail intérieur. Mais si nous sommes satisfaits de marcher selon la chair, nous ne connaîtrons jamais la joie et la liberté de la dominer par l'action du Saint Esprit en nous.


D’après J. T. Mawson - « LE SEIGNEUR EST PROCHE » (11/02/2019) –  www.labonnesemence.com