Le salut : passé, présent, futur
« Je n'ai pas honte de l'évangile, car il est la puissance de Dieu pour sauver quiconque croit » (Rom. 1 : 16).
Le mot salut (résultat de l'action de sauver) a des sens variés. Dans l'Ancien Testament, il s'agit presque toujours du salut comme délivrance des ennemis. Lorsque les fils d'Israël péchaient, Dieu amenait des ennemis contre eux, et quand ils se repentaient, il les sauvait. Le premier chapitre du Nouveau Testament parle de Jésus qui sauverait « son peuple de leurs péchés » (Matt. 1 : 21). Cela ramène immédiatement toute la question à un niveau beaucoup plus élevé et donne le deuxième sens du mot : être délivré du péché.
Le salut passé
Dans l'Ancien Testament comme dans le Nouveau, la nécessité du salut implique qu'il y a un danger de mort. Or le péché conduit à la mort (Rom. 6 : 23) : aussi le Nouveau Testament s'ouvre-t-il sur le fait de sauver, ou de délivrer, des péchés. Ce salut ne concerne pas seulement la culpabilité des péchés que nous avons commis, mais délivre du pouvoir du péché en nous, qui voudrait toujours nous en faire commettre, et même de l'amour des péchés. Le Nouveau Testament montre les conséquences éternelles du péché et le fait que tous les hommes, individuellement, sont sous le coup du jugement de Dieu. C'est de cette colère que nous sommes sauvés. De ce point de vue, on peut parler du salut comme d'une chose passée et complète, de sorte que les croyants peuvent dire qu'ils sont sauvés. « Jésus… nous délivre de la colère qui vient » (1 Thes. 1 : 10), et nous ne pourrons jamais être plus en sûreté que nous ne le sommes aujourd'hui.
Le salut présent
Mais du fait que nous sommes encore dans ce monde, nous avons aussi besoin chaque jour du salut. Ce salut actuel, dont nous avons besoin en tant que croyants pour vivre une vie pratique à la gloire de Dieu, est fondé sur la mort de Christ ; mais c'est son activité de souverain Sacrificateur en notre faveur qui nous offre ce salut, depuis le ciel où Il se trouve, à la droite de Dieu. Il intercède pour nous (Rom. 8 : 34). Il est capable de sauver les croyants « jusqu'à l'achèvement », ou « entièrement » (Héb. 7 : 25).
Le salut futur
L'Ecriture parle aussi du salut comme d'une chose future. L'espérance du croyant quant au salut final se réalisera lors de la deuxième venue de Christ. Il « apparaîtra une seconde fois, sans avoir à faire avec le péché, à ceux qui l'attendent, pour le salut » (Héb. 9 : 28). Nous L'attendons « comme Sauveur » et nous aurons alors le salut de nos corps qui seront rendus semblables à celui de notre Seigneur glorifié (Phil. 3 : 20-21).
F. B. Hole - « LE SEIGNEUR EST PROCHE » (22/12/2018) – www.labonnesemence.com