Le pectoral du souverain sacrificateur
« Tu mettras sur le pectoral de jugement les urim et et les thummim » (Ex. 28 : 30).
Les urim et et les thummim
Le pectoral, sur la poitrine du souverain sacrificateur, portait les noms des fils d'Israël, parmi lesquels étaient placés « les urim et les thummim ». Ces mots signifient les lumières et les perfections ; personne ne peut maintenant dire avec certitude ce que c'était. Ils sont mentionnés en tout sept fois dans l'Ecriture ; dans deux des sept passages, les urim seulement sont nommés, et dans un autre, l'ordre est inversé : « tes thummim et tes urim » (Deut. 33 : 8).
Il s'agissait probablement de pierres précieuses, qui, au moyen de leurs divers reflets, donnaient la réponse de l’Eternel aux questions posées par le sacrificateur. Ainsi Eléazar devait interroger pour Josué « les jugements d'urim devant l’Eternel » (Nom. 27 : 21). Quand Saül s'est vu à la dernière extrémité, il a fait appel à Dieu au moyen de « l'urim » (1 Sam. 28 : 6).
C'est parce que le pectoral contenait ces objets par lesquels les décisions divines étaient communiquées qu'il était appelé le « pectoral de jugement ». Ainsi, c'est le plaisir de Dieu de se faire connaître Lui-même et de faire connaître sa volonté à ceux qui désirent avoir cette révélation bénie.
Les urim et les thummim sur le pectoral du souverain sacrificateur étaient la garantie qu'Israël n'avait jamais à être dans l'incertitude sur quoi que ce soit.
Ce qui éclaire le chemin du croyant
Le chrétien est-il moins favorisé aujourd'hui ? Avec le Saint Esprit qui habite en nous, la Parole de Dieu complète dans nos mains, et un Christ glorifié qui s'intéresse Lui-même à nous, nous avons tout ce qu'il nous faut pour recevoir les « lumières » dont nous avons besoin à l'égard du moindre détail de notre chemin.
Il n'est pas rare pourtant, hélas, de trouver les enfants de Dieu avançant à tâtons de jour en jour, et faisant une multitude d'erreurs. Aussi est-ce pour le chagrin de leur propre âme et pour le déshonneur du « beau nom qui a été invoqué » sur eux (voir Jac. 2 : 7), même si dans sa grâce Dieu intervient pour les relever et les ramener dans le droit chemin. Ils sont conduits par « la bride et le mors », au lieu de se laisser guider par « l'oeil » de Dieu (Ps. 32 : 8-9). Du milieu de leurs hésitations, ils se demandent comment font les autres pour connaître la pensée du Seigneur. Lorsque notre « œil » est « en bon état (littéralement : simple, sans duplicité) » (Matt. 6 : 22), fixé avec foi sur le Seigneur (Héb. 12 : 2) et que le cœur est droit pour désirer vraiment faire Sa volonté, le chemin devient clair comme le jour.
Par ton Esprit, Seigneur, enseigne-moi
A vivre à ton honneur, où que je sois.
Jusqu'au bout du chemin, par ton pouvoir divin,
Que je reste en ta main, ô mon Sauveur !
D'après W. W. Fereday - « LE SEIGNEUR EST PROCHE » (27/11/2018) – www.labonnesemence.com