Christ, le rocher frappé qui désaltère
« L’Eternel parla à Moïse, disant: Prends la verge, et réunis l'assemblée, toi et Aaron, ton frère, et vous parlerez devant leurs yeux au rocher… Et Moïse leva sa main, et frappa le rocher de sa verge, deux fois » (Nom. 20 : 7-8, 11).
Moïse voulait servir l’Eternel et son peuple, mais il ne l'a pas fait de la manière que Dieu voulait. Dieu avait dit à Moïse de prendre la verge (le bâton), mais il ne lui avait pas dit de l'employer comme il l'a fait. Il lui avait été dit de parler au rocher ; mais, au lieu de cela, Moïse a frappé le rocher. En parlant à son serviteur, Dieu n'avait pas fait de reproches au sujet des fils d'Israël, mais Moïse les a appelés « rebelles » (v. 10). Il ne servait pas dans l'état d'esprit de l’Eternel. Moïse a cherché à satisfaire la soif du peuple de Dieu, mais il n'a pas agi pour la gloire de Dieu. Malgré la faute de son serviteur, Dieu est intervenu à ce moment-là, comme Il le fait souvent maintenant : Il a donné la bénédiction au peuple, bien qu'Il ait dû châtier Moïse pour son comportement inapproprié. La faute était très grande, non seulement parce que c'était une désobéissance au commandement formel de l’Eternel, mais parce qu'elle changeait le « type », ou le symbole (voir 1 Cor. 10 : 6, 11) ; celui-ci était destiné à nous enseigner que le rocher – Christ (v. 4) –, une fois frappé, ne devait jamais être frappé de nouveau, mais fournirait des eaux rafraîchissantes (des réponses de grâce) en réponse au cri de la foi.
Le bâton de Moïse avait fait son œuvre à Horeb en frappant le rocher (Ex. 17 : 6) et il nous enseigne, en figure, que les exigences de la Loi ont été satisfaites par les blessures, les meurtrissures et la mort du Fils de Dieu. Le bâton utilisé ici à Meriba était celui qui « était devant l'Eternel » (Nom. 20 : 9), donc celui d'Aaron qui avait bourgeonné (17 : 8-10). Il ne nous parle pas d'autorité ou de châtiment comme celui de Moïse, mais de la résurrection et du sacerdoce de Christ. Il aurait été conforme avec la vérité que Moïse présente ce magnifique bâton en présence du rocher, faisant jaillir l'eau à sa parole, mais il était contraire à la pensée de Dieu de frapper le rocher, en particulier avec un tel bâton. Nous voyons Jésus dans la gloire de la résurrection, comme le rocher frappé une fois pour sauver son peuple de la mort. Il suffit pour nous de Le contempler pour être remplis de reconnaissance et d'adoration, et il suffit que nous lui parlions pour que ses bénédictions coulent en abondance pour nous rafraîchir.
H. H. Snell - « LE SEIGNEUR EST PROCHE » (06/11/2018) – www.labonnesemence.com