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LISEZ LA BIBLE (8)


Comment lisez-vous ?
Contestez-vous ce que dit la Bible ?
Où est votre Bible ?
Il lisait avec sa langue !


Comment lisez-vous ?

            « Jésus lui dit : Qu'est-il écrit dans la Loi ? Comment lis-tu ? (Luc 10 : 26).
            « La parole entendue ne leur servit de rien, n'étant pas mêlée avec de la foi chez ceux qui l'entendirent » (Héb. 4 : 2).

            Un homme qui connaît parfaitement l'Ancien Testament, en particulier la Loi donnée par Dieu, se lève et demande à Jésus ce qu'il faut avoir fait pour hériter de la vie éternelle. C'est une bonne question, qui nous concerne tous. Pourtant celui qui la pose n'est pas sincère : il désire tester Jésus. Alors Jésus l'interroge sur deux points : « Qu'est-il écrit ? » et « Comment lis-tu ? »
                        - Premier point incontournable : il faut savoir ce que contient la Bible. Certains parlent de ce livre sans l'avoir véritablement lu. Sommes-nous de ceux qui l'ont lue ? Connaissons-nous son message ? Lire des livres qui parlent de la Bible n'est pas suffisant, il nous faut un contact direct avec le texte. Pour cela nous pouvons la lire seuls, comme aussi avec d'autres.
                        - La deuxième question va plus loin : elle concerne la manière dont nous lisons la Bible. C'est sur ce point que Jésus interpelle celui qui L'a interrogé. Jésus connaît ses intentions et veut toucher sa conscience. En effet, pour bien lire la Bible, il faut la lire avec un esprit droit, ouvert, sincère.

            Lisons la Parole de Dieu avec sérieux et application. Surtout lisons-la avec prière, dans une disposition d'écoute véritable, notre pensée étant tournée vers Dieu, Celui en qui on espère, en qui l'on croit. Laissons-nous interpeller par ce qui est écrit, prenons-le au sérieux et croyons-le. Il s'agit ensuite de vivre ce qu'on a lu et cru. C'est cela qui nous transformera. En effet la Bible est « la vivante et permanente parole de Dieu » (1 Pier. 1 : 23).


Contestez-vous ce que dit la Bible ?

            « Mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l'Eternel : car comme les cieux sont élevés au-dessus de la terre, ainsi mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées » (Es. 55 : 8-9).
            « C'est la gloire d'un homme que de s'abstenir des contestations, mais chaque fou s'y engage » (Prov. 20 : 3).

            Un collègue à qui je parlais de la Bible reconnut n'en avoir lu que quelques portions. Sans doute pour se justifier, il ajouta : Ce qui me gêne dans la Bible, c'est que Dieu ait choisi un peuple pour se révéler à l'humanité.
            Je lui demandai alors simplement : Qu'aurais-tu fait, toi, à la place de Dieu ? Aurais-tu choisi deux peuples, ou trois peuples, ou tous les peuples ? - Après un court silence, il répondit : En réalité je ne sais pas.
            Cette réponse a été très instructive, peut-être pour lui, en tout cas pour moi. Je me suis rendu compte que contester un point de la Bible revenait à se mettre en pensée à la place de Dieu, et cela sans hauteur de vue, avec une prétention insensée. Aussi, maintenant, quand me vient à l'esprit une pensée critique, je me dis : Tu n'es pas bien placé pour savoir ce qu'il aurait fallu faire, reste à ton niveau, ne sois pas prétentieux !
            Et je m'applique à rester à ma place, en faisant confiance à Dieu, mon Sauveur. Lui, Il est Dieu, et moi, je suis sa créature.
            Dans cette attitude, je constate alors que les pensées de Dieu sont totalement au-dessus de ce que je peux imaginer. Tellement plus grandes et plus belles ! Combien Dieu est bon de s'être révélé à nous dans la Bible !

            Dieu ne nous a pas laissés à nos idées. Il nous attire à Lui, vers l'amour et la lumière.


Où est votre Bible ?

            « Voici, des jours viennent, dit le Seigneur, l'Eternel, où j'enverrai une famine dans le pays ; non une famine de pain, ni une soif d'eau, mais d'entendre les paroles de l'Eternel… ils courront çà et là pour chercher la parole de l'Eternel, et ils ne la trouveront pas » (Amos 8 : 11-12).

            Dans plusieurs pays où la liberté religieuse est menacée, la Bible est devenue un livre rare. Certains croyants seraient prêts à payer plusieurs mois de salaire pour s'en procurer une. D'autres recopient soigneusement quelques pages du saint Livre. On citait une communauté de plusieurs centaines de chrétiens où seul le pasteur avait la sienne.
            Voici pourtant une maison près de chez nous, dans laquelle il y a certainement cinq ou six Bibles. Où sont-elles ? L'une, peut-être, dans une malle au grenier. Une autre au fond d'un placard, elle devait appartenir au grand-père, pasteur ! Les autres… ne le demandez pas, on ne sait plus où on les a mises.
            Mais le dimanche, pour aller à l'église, il faudrait bien en trouver une ! Le dimanche ? Vous n'y pensez pas ! Le seul jour où on peut faire la grasse matinée !
            Et le soir, après le repas, jamais de lecture de famille ? Impossible, voyons, les enfants ont tous du travail. Sinon, on regarde la télévision.
            On prend dix fois par jour le portefeuille dans ses mains pour le remplir ou le vider, mais la Bible, jamais.
            Et pourtant, ils laisseront leur argent, leur voiture et leur maison confortable… et ils auront méconnu la Parole qui demeure éternellement.
            « Le ciel et la terre passeront ; mes paroles ne passeront pas », a dit Jésus Christ (Matt. 24 : 35).
            Ce n'est pas le fait de posséder la Bible qui sauve, mais c'est ce que ce Livre contient.

            Au fait, votre Bible à vous, où est-elle ? La lisez-vous ?


Il lisait avec sa langue !

            « Bienheureux celui qui lit et ceux qui écoutent les paroles de la prophétie et qui gardent le choses qui y sont écrites » (Apoc. 1 : 3).
            « Tes paroles ont été pour moi… la joie de mon cœur » (Jér. 15 : 16).

            Un chrétien raconte sa visite à un vieillard aveugle, sans mains et à moitié paralysé : Tout autour de lui étaient éparpillées des feuilles de carton percées de petits trous : c'était sa Bible en Braille. Le vieil homme me raconta l'accident qui l'avait handicapé de cette façon, puis il poursuivit :
                        - L'avenir me semblait sans espoir quand, un jour, Jésus Christ m'a rencontré. Il est devenu mon Sauveur. Il m'a rendu la sérénité. En moi s'est éveillé le désir de lire la Parole de Dieu pour mieux le connaître.
                        - Mais comment lisez-vous l'écriture Braille ?
                        - Elle ne me semblait d'aucun secours puisque je n'ai pas de doigts. Mais un jour j'ai cru entendre la voix du Seigneur me dire : Apprends à lire avec ta langue. - J'ai prié pour recevoir cette Bible en Braille, et quand elle m'a été donnée, j'ai commencé à apprendre à lire ainsi le Livre de Dieu. Il m'a fallu beaucoup de patience, mais j'y suis arrivé.
                        - J'aimerais que vous me lisiez un verset.

            Une feuille de sa Bible était devant lui. De sa langue, il toucha légèrement les signes et il traduisit : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur » (Phil. 4 : 4).

            Combien de chrétiens ont des mains, des yeux et une Bible, mais n'ont pas faim de la Parole de Dieu


            « J'ai de la joie en ta Parole, comme un homme qui trouve un grand butin » (Ps. 119 : 162).


Textes extraits de « La Bonne Semence » -  www.labonnesemence.com