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La foi qui traverse les murailles


            « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je vous le dirai encore : réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche ; ne vous inquiétez de rien, mais en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par la prière et la supplication avec des actions de grâces ; et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus » (Phil. 4 : 4-7)

            Ces paroles de Philippiens 4 sont celles d'un homme enfermé dans une prison romaine. Plus les circonstances où se trouvait Paul devenaient lugubres et déprimantes, plus son regard s'élevait. Que voyait Paul ? Certes, pas seulement le plafond d'une cellule de prison ! L'œil de la foi traversait le plafond, l'atmosphère, et allait bien au-delà ! Son regard était maintenant fixé sur une Personne, Jésus, un Homme dans la gloire de Dieu, Celui qui a été un jour l'Homme de douleur. Il est maintenant, et pour toujours, l'Homme dans la félicité du ciel ! Quelle vision pour captiver le cœur !
            C'est pour cette raison que Paul a pu écrire à la fin de son épître : « J'ai appris à être content dans les situations où je me trouve. Je sais être dans le dénuement, je sais aussi être dans l'abondance ; en toute circonstance et à tous égards je suis enseigné aussi bien à être rassasié qu'à avoir faim, aussi bien à être dans l'abondance qu'à être dans les privations. Je peux tout en celui qui me fortifie » (4 : 11-13). En suivant l'exemple de l'apôtre Paul, en fixant les yeux sur Jésus, nous aussi nous pourrons regarder au-delà des murailles et du plafond des circonstances éprouvantes qui semblent nous enfermer. Nous découvrirons simplement que toutes ces choses ne servent qu'à nous aider à faire converger nos regards, sans distraction, vers les régions impénétrables à l'œil humain, là où Christ est assis à la droite de Dieu. Nous Le verrons bientôt comme Il est, et nous Lui serons semblables (1 Jean 3 : 2).
            « Amen ; viens, Seigneur Jésus ! » (Apoc. 22 : 20).

                        Je vis un pèlerin marcher joyeusement,
                        
Sur un chemin poudreux, sous un soleil ardent.
                        
- Où vas-tu, pèlerin, toujours rempli d'espoir,
                        
Et n'évitant jamais le sentier du devoir ?
                        
- De ce qui n'est qu'humain il faut se détacher ;
                        
Seul le divin n'a pas de fin et doit ressusciter.
                        
Voilà pourquoi je chante, pensant à l'infini.
                        
La cité permanente n'est pas bien loin d'ici.


J. Redekop - « LE SEIGNEUR EST PROCHE » (14/05/2018) –  www.labonnesemence.com