La Bible parle de vous…. et de moi
Les questions de Job
L'amour conjugal
Du temps pour Dieu
« L'homme meurt et gît là ; l'homme expire, et où est-il ?… Si un homme meurt, revivra-t-il ? » (Job 14 : 10, 14).
« Comment l'homme sera-t-il juste devant Dieu ? » (Job 9 : 2).
Ah ! ces questions hantent mes jours et mes nuits… Quel est le sens de ma vie ? D'où je viens, où je vais ? Pourquoi la souffrance et le mal…? L'histoire de Job nous donnerait-elle une réponse ?
Ce personnage biblique avait une vie religieuse irréprochable, et un jour il a vu sa vie basculer dans une série incompréhensible de malheurs. Alors, il s'est posé des questions. Quand rien ne va plus, tout est remis en cause dans nos esprits fragiles. Dans la souffrance, Job se permet d'accuser Dieu, de le rendre responsable de tous ses maux. N'est-ce pas ce que nous faisons tous, plus ou moins, un jour ou l'autre ? Et si tout va bien, est-ce qu'on ne vit pas souvent comme si Dieu n'existait pas ? Puis on l'accuse quand les problèmes s'accumulent, sans même réaliser que c'est contradictoire !
Si vous et moi, nous nous reconnaissons en Job, il ne nous reste plus qu'à aller jusqu'au bout de sa démarche : reconnaître que notre vie vient de Dieu, qui n'a pas de comptes à nous rendre. Si nous avons vécu sans nous soucier de ce qu'Il attendait de nous, nous avons besoin, maintenant, de nous racheter. Mais nous ne pouvons pas le faire nous-mêmes. Job a pu dire : « Moi, je sais que mon rédempteur est vivant » (19 : 25). Sa foi s'appuyait sur son « Rédempteur », c'est-à-dire quelqu'un qui pouvait payer à sa place pour ses fautes.
Pour moi, ce Rédempteur est Jésus Christ, qui est venu Lui-même dans ce monde payer ma rançon. Il y a un seul médiateur entre Dieu et les hommes. C'est lui, Jésus. Vue de cette façon, mon existence prend tout son sens : je sais que je viens de Dieu, que je vais vers Lui, et qu'il n'y a pas de hasard dans ma vie.
« Réjouis-toi de la femme de ta jeunesse… sois continuellement épris de son amour » (Prov. 5 : 18-19).
« Prenez garde à votre esprit ; et n'agis pas perfidement envers la femme de ta jeunesse (car je hais la répudiation, dit l'EterneI) (Mal. 2 : 15-16).
Amour, amour, quand tu nous tiens, dit la fable. En effet, n'est-ce pas notre rêve à tous de trouver le grand amour, puis de le garder ? La Bible, de façon imagée, consacre tout un livre à ce sujet, intitulé : « Le Cantique des cantiques », écrit par Salomon.
Est-ce utopique aujourd'hui de rechercher un amour qui ne soit pas feu de paille mais qui tienne toute la vie ? Un amour qui grandisse et mûrisse avec les années sans rien enlever aux joies d'une vie de couple ?
Cette vision de l'amour entre un homme et une femme est la vision biblique du mariage. Et la Bible affirme qu'elle est possible ! Il ne s'agit pas de donner des regrets à celles et ceux qui ne l'ont pas vécue, mais de rendre justice à Dieu qui a créé ce lien du mariage pour le vrai bonheur du couple. L'amour dont parle la Bible ne pousse jamais à l'infidélité, qui entraîne le malheur. Elle nous montre que l'amour conjugal est une question de foi dans ce que Dieu a voulu pour le bien de ses créatures, pas seulement de sentiments. Dieu renouvellera et entretiendra cet amour si nous nous attendons à Lui. Autrement dit, prions-Le avec confiance et lisons ensemble sa Parole.
Le Christ nous a aimés au point de laisser sa vie pour nous. Et chaque mari est invité à faire de même avec son épouse : l'aimer comme lui-même (Eph. 5 : 25-29). Prenons à cœur, vous et moi, quelle que soit notre situation actuelle, de prendre la Bible au mot et de revenir à ses enseignements, confiants en Dieu pour qu'Il nous y aide.
« J'ai vu tous les travaux qui se font sous le soleil ; et voici, tout est vanité et poursuite du vent… Qu'est-ce que l'homme a de tout son travail… ? Car tous ses jours sont douleur, et son occupation est chagrin ; même la nuit son cœur ne repose pas. Cela aussi est vanité » (Ecc. 1 : 14 ; 2 : 22-23).
Tout le monde n'a pas le privilège d'avoir un emploi. Mais tout le monde sait que, même sans travail, on peut se laisser prendre par une occupation au point de sacrifier pour elle son temps et son énergie.
Dans cette partie de la Bible qu'on appelle l'Ecclésiaste, on trouve des échos du sentiment amer que l'on peut éprouver lorsqu'on a tout donné pour une occupation : travail, plaisirs, distractions… Finalement, à quoi ça sert ? Je me fatigue, j'y crois… et je ne vois pas que le temps passe, que la vie passe. C'est ce qui s'appelle perdre son temps ; et j'arrive à ce constat : quand on passe sa vie à perdre son temps, on perd aussi sa vie…
En continuant la lecture de l'Ecclésiaste, j'ai lu cet avertissement : « Réjouis-toi, jeune homme, dans ta jeunesse, et que ton cœur te rende heureux aux jours de ton adolescence… mais sache que, pour toutes ces choses, Dieu t'amènera en jugement » (11 : 9). Puisque Dieu vous donne du temps, vous aurez des comptes à Lui rendre. Il vous demandera comment vous avez utilisé ce temps : pour vos intérêts personnels ou pour Lui plaire ?
Mais êtes-vous capable de Lui plaire ? Chacun de vos péchés mérite le jugement. Comment pouvez-vous échapper à ce jugement ? Croyez au Seigneur Jésus et vous serez sauvé (Act. 16 : 31). Dieu vous donnera la force pour Lui plaire, pour Le servir. Vous trouverez, encore dans l'Ecclésiaste, cet encouragement à ne pas perdre son temps, à saisir les occasions que Dieu vous donne pour le servir : « Le matin, sème ta semence, et, le soir, ne laisse pas reposer ta main » (11 : 6).
« La Bonne Semence » (février 2018) - www.labonnesemence.com