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Les armes spirituelles de l'apôtre Paul


L'armure complète de Dieu (Eph. 6 : 10-20)
L'exemple de l'apôtre Paul
            Paul à Jérusalem
            Paul prisonnier

 

            « Même en marchant dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair ; les armes de notre guerre, en effet, ne sont pas charnelles, mais puissantes par Dieu pour la destruction des forteresses, renversant les raisonnements et toute hauteur qui s'élève contre la connaissance de Dieu... » (2 Cor. 10 : 3-5).

            Etre pleinement convaincu de la vérité que l'apôtre Paul enseigne dans ces versets, est une grande grâce que le Seigneur nous accorde. Nous sommes alors prêts à participer à cette lutte « qui n’est pas contre le sang et la chair, mais contre les pouvoirs, contre les autorités, contre les dominateurs de ces ténèbres, contre les puissances spirituelles de méchanceté qui sont dans les lieux célestes » (Eph. 6 : 12). Satan est encore dans le ciel ; il n’a pas encore été précipité sur la terre avec ses anges (Apoc.12 : 9). Aussi nous sentons-nous petits et bien faibles, amis croyants, pour combattre contre des ennemis si puissants. Heureusement, notre Créateur met à notre disposition toutes ses ressources. Nous devons nous emparer, par la foi, de ces « armes de notre guerre » ; elles sont pleinement suffisantes pour vaincre l’Ennemi !
            L'exemple de l'apôtre Paul, utilisant ces armes spirituelles durant son ministère, est un encouragement pour chacun de nous, chrétiens, à être à notre tour des combattants fidèles.

 

L'armure complète de Dieu (Eph. 6 : 10-20)

            Les enfants de Dieu sont exhortés par ces paroles de l’apôtre : « Au reste, mes frères, fortifiez-vous dans le Seigneur et dans la puissance de sa force ; revêtez-vous de l’armure complète de Dieu, pour pouvoir tenir ferme contre les artifices du diable » (v. 10-11). Paul parle de la ceinture de la vérité : elle doit rester autour de nos reins. Il cite aussi la cuirasse de la justice et déclare que nos pieds doivent être chaussés, de façon à être prêts à annoncer l’évangile de paix (v. 14-15).
            Satan ne manquera pas une occasion de faire miroiter devant nous l’intérêt - pourtant très relatif - des armes charnelles en usage dans le monde. C'est là où le Seigneur nous a envoyé pour rendre témoignage durant son absence (Jean 17 : 18). Les armes proposées par l’Ennemi sont sans valeur dans un combat spirituel. Elles peuvent parfois sembler « appropriées » lors de nos contacts avec « ceux qui habitent sur la terre » (Apoc. 3 : 10 ; 11 : 10…). Elles viennent cependant de la chair, et celle-ci est toujours disposée à tout gâter par son activité intempestive !
            Si nous avons accepté dans telle ou telle occasion de nous servir de ces armes-là, il nous faudra réaliser que c’était du temps perdu ! Nos capacités naturelles doivent passer par la croix pour être ainsi sanctifiées. Ensuite, si Dieu le juge bon, nous pouvons les utiliser pour ses intérêts. Il est impossible de remporter une victoire spirituelle contre les armées de Satan avec des moyens humains ; ils sont tout à fait illusoires.
            L’apôtre Paul était parfaitement conscient de courir les mêmes dangers que ses frères, et même d'être encore plus exposé qu'eux. Il pensait, et il ne se trompait pas, que l’Ennemi le viserait particulièrement. Il savait que le Seigneur lui avait confié un service très utile pour la formation d’assemblées au milieu des nations (voir Act. 9 : 15). Satan ne pourrait pas accepter ce témoignage à la personne et à l'œuvre du Seigneur Jésus.
            Plus loin, Paul parle du bouclier de la foi, du casque du salut et de l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu. Il attire ensuite l’attention des chrétiens sur notre ressource, une ressource très précieuse: la prière ! Il encourage les croyants à en user « avec toute persévérance ». Nous avons bien besoin de faire monter sans cesse nos supplications vers le trône de la grâce. Mais nous devons aussi prier pour tous les rachetés et pour tous les hommes ! Ne négligeons pas ce précieux service…
            L’apôtre demande aux Ephésiens - et à tous les croyants - de prier également pour lui : « afin que, quand j’ouvrirai la bouche, la parole me soit donnée pour faire connaître avec hardiesse le mystère de l’évangile, pour lequel je suis un ambassadeur lié de chaînes, afin que j’aie la hardiesse d’en parler comme je le dois » (v. 19-20). Il ne demande pas qu’ils prient pour que ses circonstances deviennent plus faciles. Mais son désir était d’être soutenu dans son service.

 

L'exemple de l'apôtre Paul

            Après son extraordinaire conversion, Paul, si rude auparavant, faisait généralement preuve d'une grande humilité, de douceur et de débonnaireté (2 Cor. 10 : 1). Il suivait de près les traces parfaites de Christ et il invite ses frères à suivre le même chemin : « Soyez mes imitateurs comme je le suis de Jésus Christ (1 Cor. 4 : 15 ; 1 Cor. 11 : 1 ; Phil. 3 : 17). Le Seigneur avait montré à son disciple tout ce qu’il aurait à souffrir pour son Nom (Act. 9 : 16) ! Paul s’appliquait à se soumettre à la volonté de Dieu. Où en sommes-nous à cet égard ?
            Durant une assez longue période de sa vie, il a fait plusieurs voyages missionnaires, souvent dangereux. Il a été accompagné au début par Barnabas, ensuite par Silas et d'autres compagnons d'œuvre. La seconde épître aux Corinthiens donne un aperçu de l’intensité des souffrances et des épreuves que Paul a endurées (6 : 4-10 : 11 : 23-33).
            Conduit par le Seigneur, il a pu visiter lui-même quelques-unes de ces assemblées. Sa sollicitude à leur égard le tenait « assiégé » tous les jours devant Dieu. Dans son amour, hérité du Seigneur, il est même retourné les voir !

                        Paul à Jérusalem

            A la fin de son troisième voyage, l'apôtre revient à Jérusalem. Il est porteur des dons que les assemblées en Macédoine et en Achaïe destinaient aux chrétiens pauvres de la Judée (Act. 21 : 17).
            Paul avait depuis longtemps le désir de se rendre à Rome! Il va finalement y aller, plusieurs années plus tard, mais comme prisonnier ! Il n'a pas écouté les avertissements de l’Esprit (v. 4) ni ceux du prophète Agabus (v. 11 ; lire aussi 11 : 28). Il a bien dit que les pleurs et les supplications de ses frères lui brisaient le cœur, mais il a pensé qu’il devait poursuivre son chemin, tel qu’il se l’était proposé (v.12-13). Il était fermement déterminé à se rendre à Jérusalem, même au péril de sa vie !
            Il ne nous appartient pas de porter un jugement - avant le temps - sur la manière d'agir de nos frères. Dans l’épître aux Galates, l’apôtre Paul, conduit par le Saint Esprit, exhorte ses frères en Christ avec ces paroles : « Que chacun éprouve sa propre œuvre… chacun portera son propre fardeau » au tribunal de Christ (Gal. 6 : 4-5).
            Les difficultés de l'apôtre Paul, rapportées par l’Ecriture, sont utiles pour notre instruction. En écoutant seulement nos sentiments, si bons soient-ils, nous courrons le grand danger de sortir du chemin de la dépendance. Quel exemple nous donne le Seigneur ! Il aimait Lazare, et ce dernier était malade. Ses sœurs, Marthe et Marie, que Jésus aimait aussi, attendaient impatiemment la visite du Maître. Elles pensaient que sa présence seule les délivrerait de leurs angoisses. Mais Jésus attend de connaître la volonté de son Père. Quand Il la connaîtra, Il ira à Béthanie, malgré le danger (Jean 11 : 6-8). Laissons vraiment le Seigneur seul nous montrer notre champ de travail et nous diriger pour le service, au moment choisi par Lui. Il nous le montrera et nous conduira.
            A Jérusalem, l’apôtre est d’abord bien accueilli. Mais bientôt les « anciens » cherchent à l’amener à se conduire selon les principes juifs, encore en vigueur au milieu d’eux. Ils lui disent que des milliers de Juifs se sont convertis, mais tous sont zélés pour la Loi. Ils ne tenaient pas compte du fait que « la fin de la Loi, c’est Christ, pour justice à quiconque croit » (Rom. 10 : 4).
            La pureté de ces tous premiers jours du christianisme était déjà ternie par le légalisme ! Paul est fortement « sollicité » par ces anciens à « judaïser », c’est-à-dire à garder des commandements de la Loi de Moïse. Ils disaient qu'il fallait « rassurer » ces croyants juifs, qui en réalité s'étaient égarés. Paul se laisse entraîner : il va contredire par sa conduite l’enseignement donné par le Saint Esprit et les visions reçues du Seigneur. Il peut arriver que des chrétiens, avec de bonnes intentions, se laissent ainsi entraîner.
            Maintenant, le service religieux sans tache ne consiste pas en une purification « corporelle » - mais il faut « se conserver pur du monde » et « visiter les affligés » (Jac. 1 : 27 ; 2 : 12).
            Paul cède devant l'insistance des Juifs et il est aussitôt pris dans un subtil et dangereux engrenage. Il commence par fréquenter le temple et, bientôt, se soumet aux rites du culte judaïque dans lequel il a été élevé. Il participe même à un vœu respectant les détails prévus dans la Loi (v. 22-24).
            Toutes ces compromissions de l’apôtre, au lieu de produire du bien, ont pour seul effet d’exciter la rage de certains Juifs d’Asie, qui le détestaient. Ils dénoncent sa façon d’agir, affirment que c’est de la provocation de sa part. Ils excitent toute la ville, en l’accusant faussement d’avoir profané le temple en y amenant un homme des nations. Il s’agissait de Trophime d’Ephèse, mais cette accusation, qui aura la vie dure, était fausse. Ces hommes se saisissent de Paul et cherchent à le tuer (Act. 21 : 28-30).
            On avertit le chiliarque de ce qui se passe ; c'était celui qui commandait la garnison romaine. Il prend avec lui des soldats, avec leurs officiers, et court vers cette foule en délire. En le voyant, les émeutiers cessent de battre Paul (v. 32). Le commandant donne l’ordre de le lier avec des chaînes. Il est ainsi arraché de justesse à la folie meurtrière de cette foule. Les émeutiers sont d’ailleurs bien incapables d’expliquer leur comportement vis-à-vis de l’accusé (v. 31-34). Combien de fois de tels désordres inexpliqués se produisent dans ce monde.

                        Paul prisonnier

            Paul est retenu prisonnier dans la forteresse des « occupants » romains. Il va rester durant de longues années dans leurs prisons. Dans une de ses épîtres, il se désigne cependant comme « le prisonnier de Jésus Christ » (Phm v. 1 et 9).
            Le chiliarque est tout étonné d’entendre Paul parler le grec. Jusqu’ici il « croyait » que l’apôtre était un bandit, très connu à cette époque. Revenu à de meilleurs sentiments, il l’autorise, au moment d’entrer dans la forteresse, à s’adresser à la foule.
            Paul, debout sur les marches, fait avec hardiesse le récit de sa conversion et explique ensuite le service qu'il a reçu du Seigneur ; il s’adresse à la foule en langue hébraïque. Le silence se fait alors dans tout l'auditoire quand ils l'entendent parler dans leur langue. Ils écoutent Paul… jusqu’au moment où il ose dire que Dieu avait décidé de l'envoyer « au loin vers les nations » (22 : 21). Alors ils crient : « ôte de la terre un pareil homme, car il n’aurait pas dû vivre ! » (v. 22).
            Devant cette brusque furie, le chiliarque décide de faire entrer promptement l’apôtre dans la forteresse. Mais ce commandant - il s’agissait de Lysias - était probablement peu conscient de l’état réel de Paul après cette bastonnade qu’il venait de subir. Par ignorance de l’hébreu, il n’avait sans doute rien compris au dernier discours de son prisonnier. Il décide donc de le mettre à la question par le fouet. Il pense sans doute que Paul est gravement coupable. Il espère savoir, en se servant de ce moyen barbare, ce que la foule surexcitée reprochait à l'accusé. Le supplice du fouet était très douloureux ! Le « tribulum » romain avait un effet comparable à celui d’une herse, avec ses dents de fer ou d’acier (2 Sam. 12 : 31). Ce genre d’épreuve se terminait souvent par la mort, ou bien la pauvre victime en perdait la raison ! Paul avait approché tout cela de près avant sa conversion. Il avait assisté, consentant, à la lapidation d’Etienne (Act. 9 : 13 ; 22 : 20 ; 1 Tim. 1 : 13).
            Paul est lié par des courroies et sur le point d'être torturé. Avec dignité, il demande alors au centurion : « Vous est-il permis de fouetter un homme qui est romain et qui n’est pas condamné ? » (v. 25). L’effet de ses paroles sur le soldat est aussi rapide que lors d’une occasion semblable, en Macédoine (Act. 16 : 38). Le chiliarque est aussitôt averti. En agissant ainsi à l’égard d’un Romain, il s’exposait à être lui-même mis à mort. Il vient s’assurer des faits et apprend de la bouche de Paul lui-même qu’il est romain de naissance. Il ne fallait donc surtout pas lui infliger la question !
            Lysias ordonne alors aux principaux sacrificateurs et à tout le sanhédrin – ce tribunal religieux juif - de se réunir dès le lendemain. Ils se hâtent d’obéir, ce qui montre à quel point étaient fausses leurs prétentions d'être libres (voir Jean 8 : 33). Il fait ensuite venir Paul devant eux (Act. 22 : 30).
            Ses yeux fixés sur le sanhédrin, l’apôtre déclare : « Frères, je me suis conduit en toute bonne conscience devant Dieu jusqu’à ce jour… ». Sans plus attendre, « le souverain sacrificateur Ananias commande à ceux qui étaient près de lui de le frapper sur la bouche » (Act. 23 : 1-2 ; voir Phil. 1 : 27). Il voulait sans doute le punir d’avoir parlé si librement devant leur « noble » assistance. Il était d’usage dans un tel cas de commencer par une formule de politesse : « Chefs du peuple et anciens d’Israël… ».
            Paul réagit de façon impulsive : « Dieu te frappera, paroi blanchie ! Tu es assis là pour me juger selon la Loi et, contrairement à la Loi, tu ordonnes de me frapper ? » (v. 3). La remarque était juste. Quelqu’un peut donner l’impression d’être l’organe de la justice et prononce cependant une sentence inique ! Le souverain sacrificateur était le représentant de l’Eternel. En Orient, l’expression « paroi blanchie » désigne un hypocrite. En Matthieu 23, le Seigneur utilise une expression comparable : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Vous ressemblez à des tombeaux blanchis, qui paraissent beaux à l’extérieur, mais qui, à l’intérieur, sont pleins d’ossements de morts et de toute sorte d’impureté… Extérieurement, vous paraissez justes aux hommes, mais intérieurement vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité » (v. 27-28).
            En fait, l’apôtre, longtemps loin de Jérusalem, ignorait peut-être qu’Ananias était, à ce moment-là, le souverain sacrificateur des Juifs. Il reconnaît son erreur et cite un verset de la Bible : « Tu ne diras pas de mal du chef de ton peuple » (v. 5 ; voir Ex. 22 : 28).
            Il va user ensuite d’un stratagème fort habile pour mettre en difficulté ses juges iniques. Il se sert des controverses doctrinales habituelles entre les pharisiens et les sadducéens (voir Matt. 22 : 23-46). Ces deux partis avaient entre eux une haine farouche, or ils étaient fortement représentés dans la salle.
            L’apôtre s’écrie : «  Frères, je suis, moi, pharisien » - il l’avait été dans un passé révolu – « fils de pharisien ; c’est pour l’espérance et pour la résurrection des morts que je suis mis en jugement » (Act. 23 : 6) ! Quelques jours plus tard, il dira cela devant Félix. A-t-il des regrets d’avoir parlé devant le sanhédrin de ce qu’il savait être un sujet de discorde entre les pharisiens et les sadducéens (Act. 24 : 21) ? Le résultat de ses paroles ne se fait pas attendre. Une grande clameur s’élève, une partie de l’assistance se dresse contre l'autre. Il n’est pas question pour Paul de parler, comme dans d’autres circonstances, de la résurrection du Seigneur ou de l’espérance messianique d’Israël. Des pharisiens prennent ouvertement sa défense (v. 9).
            La dispute s’aggrave, le commandant craint fort que Paul soit finalement mis en pièces ; il ordonne donc à sa troupe de mettre le prisonnier à l’abri. Paul est reconduit à la forteresse (v. 10). C’est une occasion perdue pour ce serviteur. Nous en avons probablement perdu aussi plus d’une durant notre vie !
            Cette fois l’apôtre n’a pas su parler de son Seigneur ; cela nous arrive également ! Avons-nous la bonne habitude, dès l’aurore, de demander au Seigneur comme l'a fait l’envoyé d’Abraham : « Fais-moi faire aujourd’hui une heureuse rencontre », use de grâce envers moi » (Gen. 24 : 12, 15) ? Si nous prions avec foi, quelle joie remplira nos cœurs lorsque sa grâce nous aura répondu ! Le Seigneur est réjoui si de tels désirs remplissent nos cœurs (voir Luc 15).
            L’habile stratagème de Paul n’amène pas de changement dans ses peines. Ses ennemis sont toujours aussi désireux de sa mort (23 : 12-15). Toutefois, le Seigneur est toujours avec les siens. Son amour ne change pas, même après des manquements ou un péché de notre part !
            Mais Paul était probablement lassé et triste à la suite de ses épreuves. Il avait été violemment battu et avait même failli être tué à deux reprises ! Il estimait sans doute avoir failli dans le témoignage qu’il avait eu l’occasion de rendre devant tous ces Juifs. Or la merveilleuse grâce de Dieu se discerne dans les paroles que le Seigneur lui adresse la nuit suivante en se tenant près de lui  : « Aie bon courage ; de même que tu as rendu témoignage à Jérusalem de ce qui me concerne, il faut que tu rendes témoignage aussi à Rome » (v. 11).
            L’apôtre savait ainsi qu’il restait sous la haute protection du Seigneur. Il n’insiste pas sur nos fautes, mais relève « le peu » que nous avons fait par amour pour Lui !
            Le service de Paul à Jérusalem est terminé. Il avait reçu la promesse de rendre témoignage aussi à Rome, elle était toujours valable. En son temps, Pierre avait été l’objet des mêmes soins appropriés du Seigneur Jésus. Il lui avait dit avant sa chute : « Toi, quand tu seras revenu, fortifie tes frères » (Luc 22 : 32). Reconnaissant, Paul serre dans son cœur cette parole du Seigneur. Elle le soutiendra dans des heures plus difficiles encore - par exemple sur la mer en furie et devant l'empereur romain (Act. 27 : 14-15, 20, 23-25 ; 2 Tim. 4 : 17). Appuyons-nous constamment sur notre Dieu rempli d’amour !

            Rachetés du Seigneur Jésus, ce récit de la vie et du service de l'apôtre Paul doit nous aider et nous stimuler au moment où nous devons faire face à notre Adversaire, le diable. Résistons-lui, « étant fermes dans la foi » (1 Pier. 5 : 9). Gardons nos yeux fixés sur ce Modèle – Paul était aussi son imitateur. Revêtons l’armure que le Seigneur nous a donnée et ne la quittons pas, jour et nuit ! Nous pourrons ainsi être « plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés » (Rom. 8 : 37). La victoire est assurée si nous demeurons appuyés sur « Jésus, le chef de la foi et celui qui l’accomplit pleinement » (Héb. 12 : 2).

                      Au plus fort de l'orage tu te tiens près de moi,
                      
Ranimant mon courage et soutenant ma foi ;
                      
C'est dans ton cœur qui m'aime que tu sais me cacher ;
                      
En vain Satan lui-même voudrait m'en arracher.
                      
Sur toi je me repose, ô Jésus mon Sauveur !
                      
Faut-il donc autre chose pour goûter le bonheur ?


Ph. L le 24-02-2018