LES PROFONDEURS DE SATAN
Introduction
1 - Noms de Satan
2 - Origine, histoire et caractères de Satan
3 - Activité de Satan jusqu’à la croix de Christ
4 - Activité de Satan depuis la croix de Christ
5 - L’avenir de Satan
6 - Prendre garde et veiller
7 - Des choses cachées
QUESTIONS-REPONSES
Dans un combat, une mauvaise évaluation de la puissance de l’adversaire peut conduire à la défaite. Ainsi, un chrétien qui sous-estime la puissance de Satan, l’ennemi de Christ et des croyants, ou pire encore, qui ignore pratiquement son existence, est un chrétien en danger. Satan, le « père du mensonge », sait très bien arriver à ses fins en masquant son vrai visage et en faisant croire aux hommes qu’il n’est qu’un mythe au sujet duquel on peut plaisanter. Mais il existe un autre danger pour le croyant : se laisser effrayer par cet ennemi si puissant, en oubliant qu’il a été vaincu par le Seigneur Jésus.
Il est certes plus édifiant de s’occuper de Jésus Christ que de Satan. Et, comme l’a dit quelqu’un : « plus un homme connaît Christ, plus il appréhende d’avoir affaire avec Satan ». Mais l’enseignement de la Bible au sujet de cet adversaire est, n’en doutons pas, d’une grande utilité pour le croyant. Voyons d’abord sous quels noms l’Ecriture désigne Satan, ensuite quels sont l’origine, les caractères et l’activité de ce redoutable ennemi, enfin quel jugement terrible l’atteindra. Cela nous permettra de mieux lui résister, mais aussi de bénir le Seigneur qui nous a délivrés d’un si puissant adversaire.
Dans la Parle de Dieu, il porte différents noms :
- Satan (par exemple en Matt. 4 : 10), c’est-à-dire l’adversaire, celui qui s’oppose à Dieu et aux siens ;
- le diable (Luc 4 : 2), ce qui signifie l’accusateur, le calomniateur, et spécialement « l’accusateur des frères » (Apoc. 12 : 10) ;
- le serpent (2 Cor. 11 : 3), à cause de sa ruse, et parce qu’il s’est servi de cet animal pour séduire Eve en Eden ;
- le serpent ancien (Apoc. 12 : 9), parce qu’il a entraîné l’homme au mal dès le commencement ;
- le dragon, qui se sert des puissances du monde pour faire le mal ;
- le tentateur (Matt. 4 : 3) ;
- l’ennemi (Matt. 1 : 25) ;
- le chef de ce monde (Jean 12 : 31) ;
- le chef de l’autorité de l’air (Eph. 2 : 2) ;
- le dieu de ce siècle (2 Cor. 4 : 4) ;
- le Méchant (1 Jean 3 : 12).
Tous ces noms en disent long sur ses caractères.
2 - Origine, histoire et caractères de Satan
Satan est une créature de Dieu. Créé parfait (comme l’homme), il avait reçu les plus excellents dons. La plupart des expressions qui, en Ezéchiel 28 : 12-19, se rapportent directement au roi de Tyr semblent pouvoir s’appliquer, comme figures, à Satan. Il était « la forme accomplie de la perfection, plein de sagesse, et parfait en beauté ». Il était dans la sainte montagne de Dieu et marchait parmi les pierres de feu. Il existait avant la création de l’homme. Un jour il s’est enflé d’orgueil (1 Tim. 3 : 6) et son cœur s’est élevé contre Dieu. Alors il fut « précipité de la montagne de Dieu comme une chose profane ». Peut-être a-t-il entraîné dans sa chute les anges qui le servent. Dépouillé de sa gloire, il exerce dès lors « le pouvoir des ténèbres » (Luc 22 : 53), avec une multitude de démons sous son autorité.
Il « a été meurtrier dès le commencement, et il n’a pas persévéré dans la vérité, car il n’y a pas de vérité en lui… Il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8 : 44).
Il a provoqué la chute morale de l’homme dans le jardin d’Eden, et il le gouverne par les passions et les convoitises. Il sait exciter celles-ci, grâce à son intelligence pénétrante, accrue par une longue expérience du cœur humain. Il a soulevé le monde entier, politique et religieux, contre Christ, en vue de le faire mourir, et c’est alors que Christ l’a appelé expressément le chef du monde (Jean 14 : 30), puis il n’a pas cessé de s’acharner contre les disciples de Christ. Aujourd’hui encore il sait susciter des persécutions contre les chrétiens, comme il l’a fait au cours des siècles passés dans la mesure où Dieu le lui a permis, et comme il le fera contre les croyants fidèles dans l’avenir. De lion rugissant (1 Pier. 5 : 8), il peut aussi se transformer en ange de lumière (2 Cor. 11 : 14), et son activité en est d’autant plus dangereuse pour nous.
C’est donc un être puissant, un esprit plein de sagesse et de ruse dont nous ne devons pas mépriser la domination, puisque même l’archange Michel n’osa pas proférer contre lui de jugement injurieux lorsqu’il contestait avec lui au sujet du corps de Moïse (Jude 9).
3 - Activité de Satan jusqu’à la croix de Christ
La terre est devenue le lieu où il exerce sans cesse son activité, tout en ayant encore accès dans le ciel pour accuser les hommes, et il y est à la tête des « puissances spirituelles de méchanceté qui sont dans les lieux célestes » (Eph. 6 : 12). L’Ecriture le montre courant çà et là sur la terre et s’y promenant - selon ses dires - puis venant dans la présence de Dieu avec ses accusations et ses calomnies (Job 1 : 6-12). Il agit en opposition permanente à Dieu, séduisant les hommes, les entraînant dans le mal, cherchant depuis toujours à contrecarrer les desseins de la grâce divine en faveur de l’homme coupable. C’est lui qui a poussé le monde d’avant le déluge à la corruption et à la violence. C’est lui qui a entraîné les descendants de Noé vers l’idolâtrie et vers l’assouvissement de toutes leurs passions. C’est lui encore qui a incité le Pharaon à faire mourir tout fils qui naîtrait parmi les Israélites, et Athalie, fille de Jézabel, à détruire la famille royale de Juda, afin d’anéantir les promesses divines. Mais Dieu a toujours déjoué toutes ses ruses, et la promesse d’un Libérateur s’est accomplie en son temps : Christ est venu dans le monde.
Dès que le Fils de Dieu paraît sur la terre, Satan déploie une énergie extrême : toutes ses forces sont mises en jeu contre Dieu pour faire échec au Seigneur Jésus. Ne sait-il pas que c’est Lui, la « descendance de la femme », qui soit lui briser la tête, selon la plus ancienne prophétie ? (Gen. 3 : 15). Il essaie de faire mourir à Bethléem cet « enfant » qui est le Sauveur donné au monde. Au désert, il tente Jésus à trois reprises, cherchant en vain à le faire pécher. A Gethsémané, il est derrière la scène et livre son dernier assaut. Il voudrait arrêter Jésus sur le chemin du sacrifice. Le Sauveur entrevoit de qui L’attend, et « le pouvoir des ténèbres » (Luc 22 : 53). Mais Il ira son chemin jusqu’au bout.
Il ira jusqu’au bout et Il triomphera. SI dans sa vie Il avait déjà pillé les biens de l’homme fort (Matt. 12 : 29), Il brisera sa puissance. Par la mort, Christ a rendu impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable, et Il « délivre tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient pendant toute leur vie tenus en esclavage » (Héb. 2 : 14-15). Il a dépouillé les pouvoirs et les autorités et il les a donnés en spectacle, triomphant d’eux en la croix (Col. 2 : 15). Satan, qui tenait captifs les pécheurs, est maintenant lui-même comme un adversaire captif qui n’a plus de pouvoir sur les croyants (Eph. 4 : 8).
4 - Activité de Satan depuis la croix de Christ
Pourtant, bien qu’il ait été vaincu à la croix, et que sa défaite soit rendue manifeste par la résurrection de Christ, Satan ne désarme pas. Comme il a fait crucifier le Maître, il fait persécuter les disciples, et tous ceux qui croient en Lui. Son activité ne se relâche pas. Dès l’aurore du christianisme, il s’empare du cœur d’un croyant, Ananias, pour le faire mentir à l’Esprit Saint (Act. 5 : 3) ; il en entraîne d’autres pour les conduire aux péchés les plus tristes, d’autres encore pour propager ou recevoir de fausses doctrines ! Et il a continué, et il continue. Il ne se repose jamais.
Toutefois, depuis la croix, s’il est toujours revêtu de dignité, il a perdu toute autorité sur le croyant. Il a été rendu impuissant et, si nous lui résistons, il fuira loin de nous (Jac. 4 : 7).
N’oublions pas que la force est dans le Seigneur et que des armes (en particulier la Parole de Dieu et la prière) sont à notre disposition pour combattre Satan : « Au reste, mes frères, fortifiez-vous dans le Seigneur et dans la puissance de sa force ; revêtez-vous de l’armure complète de Dieu, pour pouvoir tenir ferme contre les artifices du diable » (Eph. 6 : 10-11).
Peu après l'enlèvement des croyants, et à la suite du grand combat dans le ciel de Michel et ses anges contre Satan et ses anges, Satan sera précipité du ciel sur la terre (Apoc. 12 : 7-9). Il entrera dans une très grande fureur, car il saura qu'il lui reste peu de temps pour poursuivre son œuvre de destruction et de tromperie. Il aura à son service deux auxiliaires puissants, l'un politique : le chef de l'empire romain reconstitué, et l'autre religieux : l'Antichrist, ou faux prophète. Ils s'allieront tous les trois en une sinistre trinité du mal. Ils enverront des anges revêtus d'une puissance diabolique et faisant des miracles (Apoc. 16 : 13-14). Attirés et trompés par eux, les hommes se prépareront à la révolte contre Dieu. Les croyants qui seront sur la terre à ce moment-là, et en particulier les fidèles du « reste » juif, seront terriblement persécutés (12 : 17). Ceux qui voudront garder les commandements de Dieu et qui auront le témoignage de Jésus refuseront de se soumettre à l'Antichrist que le peuple juif, dans son ensemble, acclamera. Ce « reste » fidèle, en même temps qu'il sera amené à reconnaître sa culpabilité à l'égard du Messie, prêchera l'évangile du royaume. Persécuté avec plus de violence encore, à cause de sa fidélité, par l'Antichrist qui établira l'idolâtrie dans le temple, ce « reste » s'enfuira (lire Matt. 24 : 15-21), et trouvera refuge chez diverses nations. Là encore il prêchera l'évangile du royaume ; beaucoup le recevront et se convertiront, et parmi eux aussi il y aura des martyrs.
C'est alors que les rois de la terre, dans leur égarement, s'assembleront pour livrer combat contre le Seigneur, descendu du ciel avec son armée. Ils seront détruits, le chef de l'empire romain et le faux prophète seront jetés vivants dans l'étang de feu (Apoc. 19 : 20) et Satan, lié, sera jeté dans l'abîme pour mille ans (Apoc. 20 : 1-3). Pendant ce temps, il ne pourra plus exercer son pouvoir néfaste.
Une fois les mille ans accomplis, Satan sera délié pour la dernière épreuve de l'homme (20 : 7). Sa longue captivité ne l'aura pas changé, aussitôt il cherchera encore à égarer les hommes. Beaucoup l'écouteront et feront la guerre aux croyants (20 : 8-9). Mais Dieu mettra un terme à l'activité de ce terrible adversaire : il sera jeté « dans l'étang de feu et de soufre, où seront déjà la Bête et le faux prophète ; et ils y seront tourmentés, jour et nuit, aux siècles des siècles » (20 : 10). Il sera là, pour toujours, avec les anges déchus et les malheureux hommes qui n'auront pas voulu du salut de Dieu, dans le « feu éternel », - feu qui n'était pas préparé pour les hommes, mais « pour le diable et ses anges » (Matt. 25 : 41).
Tel est l'ennemi de nos âmes. Que l'incroyant qui refuse Jésus pour Sauveur sache bien qu'il connaîtra la même destinée éternelle que Satan, et cela mérité d'être bien pesé ! Que le croyant, prévenu de la puissance de l'Adversaire, prenne garde et veille afin de ne pas tomber dans ses pièges. Son seul refuge est de se tenir près de Celui qui, après avoir lié Satan par la Parole, au désert, et l'avoir dépouillé de ses biens pendant son ministère sur la terre, l'a rendu impuissant par la croix. Bientôt « le Dieu de paix brisera Satan sous vos pieds », est-il dit aux croyants (Rom. 16 : 20). Les événements décisifs que nous venons de rappeler sont proches. Ceux qui n'ont pas connu « les profondeurs de Satan » sont exhortés à tenir ferme ce qu'ils ont, jusqu'à ce que le Fils de Dieu, qui est aussi Fils de l'homme, vienne pour exécuter le jugement (Jean 5 : 22, 27 ; Apoc. 2 : 18, 24-25).
Pourquoi Dieu a-t-il créé Satan ? Pourquoi Dieu a-t-il permis qu'il s'élève dans son orgueil ? Pourquoi Dieu lui a-t-Il laissé, jusqu'à maintenant, sa place dans le ciel et son activité sur la terre ? Pourquoi a-t-Il reculé l'application du jugement à ce rebelle ? Ces questions et bien d'autres appartiennent aux choses que Dieu nous cache encore, et nous devons nous contenter de ce qui est révélé pour notre profit : « Les choses cachées sont à l'Eternel, notre Dieu, et les choses révélées sont à nous et à nos fils, à toujours, afin que nous pratiquions toutes les paroles de cette loi » (Deut 29 : 29). Dès que la créature perd de vue sa dépendance de Dieu, il n'y a rien qui l'attire plus que l'idée de devenir l'égale de son Créateur. Ce fut là précisément la faute de notre grand Adversaire, et c'est dans ce même péché qu'il voudrait nous entraîner, comme il y a entraîné Adam.
- Satan est-il le dieu du mal, comme Dieu est le dieu du bien ?
Non, Satan n'est pas au même niveau que Dieu. Il n'est pas souverain dans ses actions, ni omnipotent, ni omniscient.Certes il y a bien opposition entre Dieu et Satan. Dieu ne peut être tenté par le mal, et Il n'incite jamais au mal (Jac. 1 : 13), alors que « dès le commencement, le diable pèche » (1 Jean 3 : 8).
Dans la Bible, Satan est même appelé le « dieu de ce siècle » (2 Cor. 4 : 4) (ou le dieu de ce monde) mais il est une créature de Dieu. Dieu est donc au-dessus de lui. L'histoire de Job nous montre que Satan, qui cherche systématiquement à s'opposer à Dieu et aux croyants, ne peut agir que dans les limites que Dieu lui fixe (Job 1 : 12).
Dans tous les cas, Satan fait une œuvre qui le trompe lui-même. « Celui qui égare les hommes droits sur un mauvais chemin tombera lui-même dans la fosse qu'il aura creusée » (Prov. 11 : 18 ; 28 : 10). Il a voulu en finir avec Jésus en poussant des hommes à le crucifier, mais cela a abouti à sa défaite totale.
- Qui sont les démons ?
Les démons ou esprits impurs sont des anges de Satan qui, comme lui, incitent les hommes au mal sous toutes ses formes, pour entraver si possible le plan de Dieu. Comme Satan, ils sont voués au châtiment éternel (Matt. 25 : 41). Dans certains cas, ils peuvent encore présentement s'emparer de l'esprit et du corps d'une personne pour agir à travers elle.
L'ensemble des agents invisibles de Satan sont appelés également les pouvoirs, les autorités, les dominateurs des ténèbres, les puissances spirituelles de méchanceté qui sont dans les lieux célestes (Eph. 6 : 12 ; Col. 2 : 15).
- La maladie est-elle une attaque de Satan ?
La maladie peut être une attaque directe de Satan (c'était le cas pour Job) ou la conséquence de la présence d'un démon dans un homme (Marc 9 : 25). Mais dans de nombreux autres cas de maladie cités dans la Parole de Dieu, il n'est question d'aucune intervention de Satan ou d'un de ses agents.
De plus, l'épreuve (en particulier la maladie) et la souffrance qui lui est associée sont constamment présentées dans la Bible comme un moyen dont Dieu se sert pour faire du bien à la fin.
Que la maladie soit due ou non à l'intervention de Satan (selon les limites imposées par Dieu), la maladie fait partie des plans de Dieu. En effet, par ce moyen il veut :
. Soit toucher notre conscience, nous préserver d'un mauvais chemin, ou, à la suite d'un péché, nous amener à le confesser,
. Soit nous éprouver, c'est-à-dire simplement nous faire apprendre une leçon, nous rapprocher du Seigneur, pour que notre foi brille pendant l'épreuve. Dieu sera ainsi glorifié par notre attitude tout au long de la maladie, ou par la délivrance qu'il nous aura accordée : « Cette maladie n'est pas à la mort, mais en vue de la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle « (Jean 11 : 4).
- Lorsqu'un homme commet un péché, Satan et les esprits mauvais l'ont-ils poussé ?
Une des activités de Satan est d'inciter les hommes à pécher, en les trompant. Il a tenté Eve dans le jardin d'Eden (avec succès), et tenté Jésus dans le désert ( là, ce fut un échec pour le diable).
Mais Satan n'intervient pas nécessairement chaque fois qu'un péché est commis. L'homme peut se laisser amorcer par sa propre convoitise et, se laissant aller, il pèche contre Dieu (Jac. 1 : 14-15). Si Eve a été tentée directement par Satan sous la forme d'un serpent, Adam n'a pas eu besoin de l'intervention de Satan pour céder aux sollicitations de ses propres convoitises.
Affirmer qu'il est nécessaire que Satan intervienne pour que les hommes pèchent, c'est en fait minimiser la responsabilité de l'homme et nier l'existence d'une source de péché dans l'homme, « car c'est du dedans, du cœur des hommes, que sortent mauvaises pensées, fornications, vols, meurtres, adultères, cupidité, méchancetés, fraude, impudicité, œil méchant, injures, orgueil, folie » (Marc 7 : 21-22).
- Satan est-il en enfer et tourmente-t-il les âmes des damnés ?
La Parole de Dieu nous dit que « le feu éternel...est préparé pour le diable et ses anges » (Matt. 25 : 41). Le diable sera jeté dans l'étang de feu et de soufre (couramment appelé enfer), avec ceux qui n'auront pas cru et auront été condamnés (Apoc. 20 : 10, 15). Mais Satan ne les tourmentera pas. Il sera lui-même tourmenté, « jour et nuit, aux siècles des siècles » (Apoc. 20 : 10).
Actuellement, Satan n'est pas encore dans cet étang de feu. Encore dans le ciel, il peut se présenter devant Dieu, comme aussi se promener çà et là sur la terre (Job 1 : 7). Mais bientôt, il sera précipité du ciel sur la terre (Apoc. 12 : 7-9), et, plus tard de la terre dans l'étang de feu.
D'après E. Argaud