LA PREMIERE EPITRE AUX THESSALONICIENS (4)
1 THESSALONICIENS : chapitre 4
1- La conduite des croyants qui attendent leur Maître : v. 1-12
2- La venue du Seigneur : v. 13-18
1- La conduite des croyants qui attendent leur Maître : v. 1-12
2- La venue du Seigneur : v. 13-18
Les exhortations contenues dans ce chapitre sont en relation avec le retour du Seigneur, un thème qui constitue le principal motif de l'épître.
Les croyants qui attendent leur Maître sont appelés à une marche sainte, dans la lumière et dans l'amour. Le premier caractère de l'activité chrétienne est l'amour, mais il doit se manifester dans la sainteté, la séparation de tout mal pour plaire à Dieu. L'amour et la sainteté mentionnés à la fin du chapitre précédent (v. 12-13), le sont à nouveau dans ce chapitre (v. 7-9), mais dans l'ordre inverse.
Selon les différentes relations dans lesquelles ils se trouvent, les croyants ont une responsabilité particulière :
- envers Dieu (v. 1-8) : ils doivent vivre sur la terre selon la volonté divine
- envers leurs frères (v. 9-10) : ils ont à manifester l'amour, fruit de la nouvelle nature que Dieu leur a donnée
- envers les incroyants (v. 11-12) : il s'agit de marcher honorablement, afin de rendre un témoignage fidèle qui gagnera le respect de leur entourage.
Paul donnait lui-même le modèle d'une vie sainte, juste et irréprochable (2 : 10).
A partir du verset 13, l'espérance chrétienne, déjà mentionnée dans chacun des 3 premiers chapitres, est le sujet qui termine l'épître. En leur annonçant l'évangile, l'apôtre avait enseigné aux Thessaloniciens la promesse du retour du Seigneur. Ils l'avaient pleinement saisie, de sorte que leur foi les attachait à Jésus qui allait les délivrer de « la colère qui vient » (1 : 10). Toutefois, ils restaient ignorants et craintifs à l'égard des croyants déjà morts ; Paul va donc les éclairer à ce sujet en leur présentant avec précision l'événement de la venue du Seigneur pour chercher tous les siens, les « morts en Christ » ainsi que les croyants « vivants ». Il leur fournit ainsi une réelle source de consolation et d'encouragement, qui reste valable aujourd'hui pour tous les chrétiens.
Si Paul avait pu relever ce qui était digne de louange chez les Thessaloniciens, il convenait également de les avertir des dangers auxquels ils étaient exposés dans la société au milieu de laquelle ils vivaient.
L'Eglise a toujours été en danger d'être influencée par l'environnement de ce monde dont elle ne fait pourtant pas partie (Jean 17 : 14 ; 1 Pier. 2 : 11). Afin d'être gardés des pièges de l'Ennemi, nous devons revenir constamment à la « vivante et permanente Parole de Dieu » (1 Pier. 1 : 23). C'est ainsi que nous pourrons « plaire à Dieu » (v. 1).
1-1 : La pureté personnelle : v. 1-8
Sans user de son autorité apostolique, l'apôtre prie et exhorte les Thessaloniciens « dans le Seigneur Jésus » (v. 1) : il attire leur attention sur l'importance d'une marche agréable à Dieu, placée sous l'autorité du Seigneur. « Marcher » évoque toute la manière de vivre du croyant : son comportement dans ce monde, ses paroles, ses actes, ses pensées... L'exemple parfait de la marche chrétienne est donné par le Seigneur qui pouvait dire : « Celui qui m'a envoyé est avec moi... je fais toujours les choses qui lui plaisent » (Jean 8 : 29). Paul marchait sur les traces du Seigneur : « nous nous appliquons avec ardeur à lui être agréables », dit-il aux Corinthiens (2 Cor. 5 : 9).
« Marcher avec Dieu » et « plaire à Dieu », comme Enoch l'a réalisé dans sa vie (Gen. 5 : 24 ; Héb. 11 : 5), doit être le but constant du chrétien. C'est ce que les Thessaloniciens s'efforçaient de faire (« comme aussi vous marchez ») ; l'apôtre les encourage à faire encore des progrès (« que vous y abondiez de plus en plus »).
A qui désirons-nous plaire ? Ne cherchons pas à plaire aux hommes plutôt qu'au Seigneur, même s'il s'agit de nos frères et soeurs dans la foi. Que notre plus grand désir soit de plaire à Dieu en toutes choses, fixant nos yeux sur Jésus qui a réalisé cette parole prophétique : « Je me suis toujours proposé l'Eternel devant moi » (Ps. 16 : 8).
Paul rappelle aux Thessaloniciens les « commandements » qu'il leur avait donnés oralement (v. 2). Il transmet fidèlement ce que le Seigneur Jésus lui a communiqué, comme un militaire qui fait appliquer sur le terrain les ordres du chef suprême. Si les commandements de la loi donnée à Israël n'ont pu être accomplis, ceux qui sont donnés dans la période de la grâce peuvent être gardés. Jésus dit : « Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui-là qui m'aime » (Jean 14 : 21). Le croyant possédant une nouvelle nature obéit par amour, et non dans un esprit de crainte.
La sainteté se manifeste envers soi-même (v. 3-5), envers autrui (v. 6) et envers Dieu qui, nous ayant donné l'Esprit Saint, veut nous faire marcher dans la séparation du mal (v. 7-8).
- une mise en garde contre la fornication et l'adultère :
Dieu veut que tous les hommes acceptent son salut (1 Tim. 2 : 4) ; Il désire aussi que tous ceux qui sont sauvés réalisent la sainteté pratique. Les Thessaloniciens avaient été élevés dans un monde païen où l'immoralité avait libre cours, elle était même favorisée par la « religion ». Ces croyants risquaient de subir encore l'influence de la dégradation morale des nations qui ne connaissaient pas Dieu. Ainsi la fornication (v. 3-4), si répandue parmi les Grecs et les Romains, pouvait leur paraître un comportement normal.
Dieu introduit le croyant dans une position parfaite de sanctification (Héb. 10 : 10, 14) qu'il ne faut pas confondre avec l'état pratique qui correspond à cette position ; la sainteté désigne ici une sanctification active, un exercice journalier de celui dont le corps est le « temple du Saint Esprit » (1 Cor. 6 : 13). Il doit apprendre à connaître le caractère du monde et s'en séparer, fuir les situations où les tentations peuvent surgir, contrôler ses pensées et ses regards (2 Tim. 2 : 22 ; 1 Cor. 6 : 17). « Posséder son propre vase (son corps) en sainteté et en honneur » (v. 4), c'est se garder des passions, des désirs de notre chair par lesquels Satan cherche à nous faire tomber. Pensons à l'exemple de Joseph qui refusa de se laisser séduire par la femme de Potiphar (Gen. 39 : 8-12).
Tromper son frère et lui faire tort (v. 6) désigne ici le péché d'adultère contre lequel Paul met en garde ses frères. Satan peut se servir des liens fraternels entre chrétiens, des relations d'intimité dans lesquelles ils sont placés pour tenter ceux qui ne veilleraient pas à « mortifier leurs membres qui sont sur la terre » (Col. 3 : 5). Ce péché dans lequel un croyant peut tomber fait l'objet d'un avertissement très solennel : l'adultère est d'abord un péché contre Dieu (2 Sam. 12 : 13 ; Ps. 51 : 4), mais il est aussi un très grave tort causé à son frère.
Le Seigneur est « le vengeur de toutes ces choses » (v. 6). Le croyant porte les conséquences de sa désobéissance (Gal. 6 : 7) ; le récit du péché de David en 2 Samuel 11-12 nous le montre.
- un appel dans la sainteté, par Dieu qui nous donné son Esprit Saint :
Paul rappelle aux Thessaloniciens que Dieu ne les a pas appelés à l'impureté, mais dans la sainteté (v. 7).
Dieu est lumière (1 Jean 1 : 5) ; l'appel des croyants est nécessairement dans la sainteté ; ils ont à « marcher comme des enfants de lumière » (Eph. 5 : 8). Dieu a « les yeux trop purs pour voir le mal » (Héb. 1 : 13) ; sa sainteté est telle qu'Il n'a pas épargné son propre Fils qui a dû s'écrier : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » (Ps. 22 : 1). Il s'était chargé volontairement de nos péchés. Dieu pourrait-il donc tolérer le péché chez ses enfants ? La liberté dans laquelle Il les a introduits ne peut nullement les conduire au péché ; ils ne doivent pas en user « comme d'une occasion pour la chair » (Gal. 5 : 13).
Dieu nous a donné son Esprit Saint, appelé aussi l'Esprit de sainteté (Rom. 1 : 4) ; il habite dans l'assemblée (1 Cor. 12 : 13) et dans chaque croyant individuellement (Gal. 4 : 6). Son activité (qui est précisée en Jean14 : 26 ; 15 : 26 ; 16 : 13-14) tend toujours à glorifier Christ et ne peut être associée avec le mal.
Une vie qui n'est pas sanctifiée par l'action du Saint Esprit et l'obéissance à la Parole déshonore Dieu. Si nous agissons contre la volonté divine, nous ne méprisons pas simplement l'enseignement de l'apôtre, mais Dieu lui-même !
1-2 : L'amour fraternel : v. 9-10
Paul aborde maintenant le sujet de l'amour fraternel, après avoir traité celui de la sainteté pratique. Il n'était pas utile qu'il en parle longuement, car les Thessaloniciens étaient « enseignés de Dieu à s'aimer l'un l'autre » (v. 9).
Aimer n'a pas de place dans le coeur naturel de l'homme. L'amour de Dieu est « versé » dans le coeur du chrétien par l'Esprit Saint qui lui est donné (Rom. 5 : 5).
La vie nouvelle du croyant se manifeste en ce qu'il aime ses frères : « nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères » (1 Jean 3 : 14). Fruit de l'Esprit, l'amour procède de trois sources : un « coeur pur », une « bonne conscience » et une « foi sincère » (1 Tim. 1 : 5).
L'apôtre Jean écrit : « Enfants, n'aimons pas de parole ni de langue, mais en action et en vérité » (1 Jean 3 : 18). C'est dans la mesure où nous le pratiquons que l'amour fraternel sera un témoignage visible autour de nous et donnera la preuve que nous aimons Dieu (1 Jean 5 : 2). Tel était l'amour des Thessaloniciens pour les saints de « toute la Macédoine » (v. 10).
Toutefois, Paul les exhorte à y « abonder de plus en plus », comme il venait de le faire pour la sainteté pratique (v. 1). Des progrès sont toujours possibles à l'école de Dieu. Aux Philippiens qui vivaient dans l'amour fraternel, l'apôtre écrit : « Je demande ceci dans mes prières, que votre amour abonde encore de plus en plus en connaissance et toute intelligence » (Phil. 1 : 9).
Puissions-nous vivre dans cet amour fraternel qui nous unit les uns aux autres, afin qu'il « demeure » (Héb. 13 : 1) et qu'il « abonde de plus en plus » (v. 10).
1-3 : Le témoignage d'une vie paisible et d'une marche honorable : v. 11-12
Les Thessaloniciens étaient en danger de faiblir dans l'amour fraternel. Aussi l'apôtre les exhorte-t-il à s'appliquer à vivre paisiblement, à faire leurs propres affaires et à travailler de leurs propres mains (v. 11).
Vivre paisiblement, c'est vivre en paix avec notre entourage, sans chercher, par ambition personnelle, à se donner de l'importance aux dépens des autres. Nous devons nous demander si notre activité se déploie en vue de nous-mêmes et du monde, ou pour nos frères et pour Dieu.
Le danger de nous mêler des affaires qui ne nous concernent pas est signalé par la deuxième partie de l'exhortation ; il sera plus nettement dénoncé dans la deuxième épître (2 Thes. 3 : 11). Soyons gardés de vouloir nous occuper de ce que les autres font et évitons de porter des jugements.
Certains croyants de Thessalonique avaient sans doute tendance à profiter de l'amour de leurs frères et soeurs pour vivre à leurs frais. La pensée du retour du Seigneur ne devait pas les rendre paresseux, mais au contraire les inciter à rendre un témoignage fidèle sur la terre, dans une humble activité journalière.
L'apôtre accomplissait lui-même un travail manuel (la fabrication de tentes) et subvenait ainsi à ses propres besoins. Que nous sachions nous montrer fidèles dans l'accomplissement de notre tâche professionnelle, même si celle-ci comporte des difficultés : notre témoignage envers « ceux de dehors » (v. 12) pourra porter des fruits à la gloire de Dieu. Cette responsabilité vis-à-vis des inconvertis est rappelée par Paul aux Colossiens : « Marchez dans la sagesse envers ceux de dehors, saisissant l'occasion » (Col. 4 : 5). Notre conduite honnête, « comme de jour » (Rom. 13 : 13), peut être remarquée par des personnes qui seront ainsi amenées à la foi.
Dans le domaine matériel, le chrétien est exhorté à n'avoir « besoin de personne » (v. 12), à ne devoir rien à personne (Rom. 13 : 8) ; en revanche, quant à sa vie spirituelle, il doit être constamment dépendant du Seigneur.
Les derniers versets du chapitre nous ramènent au sujet principal de l'épître : la venue du Seigneur. Les Thessaloniciens s'étaient tournés des idoles vers Dieu pour servir et attendre des cieux son Fils (1 : 9-10). Ils savaient que Jésus reviendrait pour établir sur la terre son royaume en gloire, mais ils étaient troublés en pensant à ceux qui s'étaient « endormis », craignant qu'ils ne puissent avoir part au royaume. Avec beaucoup d'affection, l'apôtre va les rassurer en leur donnant un enseignement précis au sujet de l'enlèvement des croyants et du retour du Seigneur.
2-1 : Le fondement de l'espérance chrétienne : v. 13-14
Paul introduit son enseignement par une expression qu'il utilise fréquemment dans ses épîtres pour marquer l'importance de ce qu'il va exprimer : « nous ne voulons pas... » (v. 13). Les Thessaloniciens ne devaient pas rester dans l'ignorance au sujet de la résurrection des « morts en Christ » (v. 16). Ceux-ci sont désignés aussi comme « ceux qui dorment » (v. 13), « ceux qui se sont endormis par Jésus » (v. 14). Ce sont tous les croyants qui ont passé par la mort depuis le début de l'humanité.
Les croyants de l'Ancien Testament avaient une connaissance imparfaite de la résurrection, comme le montrent les paroles de Marthe en Jean 11 : 23. Le fondement de l'espérance chrétienne est la résurrection du Seigneur : elle est la garantie que les « morts en Christ » seront ressuscités (v. 14). L'apôtre Paul écrit aux Romains : « Si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité le Christ d'entre les morts vivifiera vos corps mortels aussi, à cause de son Esprit qui habite en vous » (Rom. 8 : 11). Ces morts en Christ ressuscités, Dieu les « amènera » lorsque Christ viendra régner sur la terre : ils participeront à la gloire du royaume futur. L'apôtre confirme donc ici ce qu'il a déjà dit au chapitre 3 : 13 : le Seigneur Jésus paraîtra « avec tous les saints ».
Dans la parenthèse de la fin du chapitre (v. 15-18), l'apôtre assure les Thessaloniciens que ces croyants ressuscités (que Dieu amènera avec Jésus à la venue en gloire de Christ) auront d'abord partagé le sort des vivants au premier acte de la venue du Seigneur, c'est-à-dire l'enlèvement des saints.
2-2 : La venue du Seigneur pour les siens : v. 15-18
Ces versets montrent que le Seigneur viendra prendre les siens auprès de Lui dans la gloire (selon sa promesse de Jean 14 : 3), alors que les versets précédents nous ont appris qu'ils viendront avec lui, lors de son apparition pour établir son règne.
1 Cor. 15 : 51-52 et Phil. 3 : 20-29 évoquent également l'enlèvement des saints, c'est-à-dire ce premier acte de la prochaine venue du Seigneur. Les croyants vivants sur la terre et ceux qui seront ressuscités revêtiront alors un corps glorieux (nous serons tous « changés »).
C'est « par la parole du Seigneur » (v. 15) que l'enseignement de Paul est donné concernant l'ordre précis des événements à la venue du Seigneur pour chercher les siens.
- l'ordre des événements :
Les croyants vivants sur la terre ne « devanceront » pas les morts en Christ. Ceux-ci ressusciteront « premièrement » (v. 16) : ils précèderont donc les vivants qui seront eux aussi « changés » (1 Cor. 15 : 51). L'apôtre s'identifie avec les croyants du deuxième groupe (« nous, les vivants ») : il attendait constamment le retour du Seigneur (Phil. 3 : 20), mais il envisageait également d'avoir à passer par la mort (2 Cor. 4 : 14).
Chrétiens, nous qui avons été « régénérés pour une espérance vivante » (1 Pier. 1 : 3), attendons-nous avec une telle certitude le retour du Seigneur ?
- le Seigneur lui-même reviendra :
Le Seigneur l'a promis à ses disciples : « je reviendrai et je vous prendrai auprès de moi » (Jean 14 : 3). Il n'enverra pas un ange, Il viendra lui-même. Seuls ses rachetés entendront les signaux sonores annonçant sa venue : « un cri de commandement » (ou de rassemblement), « une voix d'archange » (une voix puissante) et « la trompette de Dieu » (l'appel pour introduire dans la gloire les croyants).
- la rencontre en l'air :
A l'abri des regards du monde, tous les croyants (les saints endormis qui auront été ressuscités et les vivants transformés) iront « à la rencontre » du Seigneur. Cette expression « à la rencontre » indique l'action de sortir vers une personne pour aller avec elle (voir Matt. 25 : 1 ; Act. 28 : 15).
Nous serons « ravis » ensemble : une puissance divine se déploiera pour effectuer cet enlèvement, en un « clin d'oeil » (1 Cor. 15 : 52). Une précieuse consolation est donnée par ces mots : « ensemble avec eux » (v. 17). Lorsque nous connaissons la douleur de la perte d'un bien-aimé « endormi par Jésus » (v. 14), nous pouvons penser à ce jour heureux où il n'y aura plus de séparation.
- « toujours avec le Seigneur » :
Bientôt la foi des croyants sera remplacée par la vue : ils verront Celui qui est l'objet de leur amour (1 Pier. 1 : 8), ils seront « toujours » avec Lui et jouiront éternellement, sans aucune entrave, de son amour !
« Consolez-vous donc l'un l'autre par ces paroles » (v. 18) : cette exhortation qui conclut le chapitre dirige les regards des Thessaloniciens, et les nôtres, au-delà des épreuves. Encouragés et consolés par la Parole de Dieu, nous avons « espérance » (Rom. 15 : 4). Dieu lui-même console les siens (Es. 51 : 12) ; la consolation abonde par Jésus Christ (2 Cor. 1 : 5) ; le Saint Esprit est le Consolateur (Jean 14 : 26).