La grâce qui pousse à la repentance
« Bienheureux l'homme à qui l'Eternel ne compte pas l'iniquité, et dans l'esprit duquel il n'y a point de fraude ! » (Ps. 32 : 2).
David ne dit pas : Bienheureux l'homme qui n'est pas coupable, car il n'aurait pu avoir aucune part à un tel bonheur. Lui-même s'était rendu gravement coupable d'un péché prémédité et ignoble, son adultère avec Bath-Shéba et le meurtre du mari de cette dernière (2 Sam. 11). Comment pouvait-il se faire que cela ne lui soit pas imputé ? Une seule réponse juste peut être donnée : c'est absolument et uniquement à cause de la valeur et de la perfection du sacrifice de Christ en faveur du pécheur. A ce moment-là, la mort de Christ était encore à venir, mais Dieu pouvait déjà en faire bénéficier des pécheurs manifestant une repentance sincère. Sans doute David ne le comprenait-il guère, mais sa foi reposait sur Celui qui, Lui, comprenait. David avait la conscience que Dieu pouvait accomplir cela, même s'il ne savait pas encore par quel moyen.
Telle est la justification du pécheur par Christ, qui a accompli une œuvre merveilleuse par laquelle celui qui croit est rendu juste devant Dieu. Aucune accusation ne peut désormais lui être intentée, car Christ a répondu à toutes les exigences de Dieu lorsque son propre sang a coulé sur la croix.
Mais une œuvre doit être faite également dans le croyant. David ajoute : « dans l'esprit duquel il n'y a pas de fraude ». Cela ne veut assurément pas dire qu'il n'y a pas de péché dans la personne, car « si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes » (1 Jean 1 : 8). La fraude, c'est refuser de reconnaître notre péché comme tel. David lui-même a été coupable de fraude pendant un certain temps après son grave péché. Au lieu de le confesser à Dieu, il a gardé le silence : « je me suis tu » (v. 3), et cela a été pour lui la cause d'une grande misère intérieure. Enfin, brisé et repentant, il a tout confessé à Dieu en regardant honnêtement sa faute en face ; c'est alors seulement qu'il a pu être dit que dans son esprit il n'y avait pas de fraude. Mais c'est « la bonté de Dieu » qui « pousse à la repentance » (Rom. 2 : 4). En nous-mêmes, nous n'aurions aucun désir quelconque de nous repentir. C'est l'œuvre de la grâce de Dieu dans le cœur du croyant. Quelle grâce infinie que celle de notre Dieu !
L.M Grant - « LE SEIGNEUR EST PROCHE » (22/09/2017) – www.labonnesemence.com
Viens, âme perdue, viens à ton Sauveur ;
Vois sa main tendue, saisis-la sans peur.
C'est Lui qui t'invite : réponds à sa vox ;
Si ton coeur hésite, regarde à la croix.
Il a pris ta place ; Il mourut pour toi ;
Accepte sa grâce par la simple foi.
Tu auras la vie pour l'éternité ;
Viens, son sang expie toute iniquité.
Le Sauveur veut être à toi pour toujours.
Il te fait connaître son immense amour.
Viens en confiance ; qu'Il soit ton soutien,
Ta seule espérance, ton unique bien !