bible-notes.org

Imprimer ou partager la page :

QUELQUES GENERALITES SUR LES PROPHETES

 

Le « temps » des prophètes
Leçons principales à retenir en lisant les livres prophétiques
Quelques précisions pouvant aider à comprendre à qui les prophètes voulaient s’adresser et quelle était la nature de leur message
Quels sont les prophètes suscités par Dieu durant les différents règnes ?
Le livre du prophète Esaïe


            Dieu a choisi des serviteurs pour transmettre son message à d’autres hommes. Ceux-ci, outre leurs messages oraux sur le moment même, ont alors été conduits par le Saint Esprit à écrire certains des messages reçus ; ils se trouvent dans la Bible. Ces prophètes ont donc été parmi ceux qui ont transmis la vérité reçue de Dieu, ce qui est de toute importance. Ils s’adressaient d’abord à Israël, mais leurs messages apportent aussi une application morale à tous les chrétiens de la période actuelle, après la croix.

            « Les prophètes », c’est le nom donné à la dernière partie de l’Ancien Testament - d’Esaïe à Malachie.

            Dieu appelle le « prophète » à être son porte-parole auprès de son peuple. Il doit le reprendre et l’avertir à bon escient. Si ce peuple persiste à pécher et reste sans repentance loin de Dieu, cette rébellion sera lourde de conséquences : le jugement divin tombera sur lui ! Un prophète doit chercher à ramener ses frères vers Dieu, il doit les consoler aussi, en fonction de leurs besoins.


Le « temps » des prophètes

            Il commence avec Samuel. Ce serviteur fidèle s’est montré disposé à dire à l’Eternel, tout au long de sa vie : « Parle, car ton serviteur écoute » (1Sam. 3 : 11). Dieu l’a choisi au moment où les sacrificateurs avaient totalement failli dans leur service pour Lui.
            Cette période s’est terminée avec la fin de l’Ancien Testament. Le moment où des prisonniers appartenant au peuple d’Israël sont rentrés de Babylone pour vivre dans leur pays, en fait donc partie, ainsi que celui durant lequel le temple de l’Eternel a été reconstruit.
            Certains de ces prophètes n’ont pas écrit de « livres » qui fassent partie de la Bible, mais ils ont « parlé » de la part de leur Dieu.
            Après la mort du roi Salomon, le pays s’est brusquement divisé de façon durable : Israël, c’est-à-dire les dix tribus (avec Jéroboam comme roi), et Juda (deux tribus restées avec Roboam). Le Saint Esprit a conduit certains de ces prophètes à « écrire » une partie des enseignements reçus.
            Mais que se passait-il au moment où l’un ou l’autre d’entre eux ont écrit ou parlé ? Pour apprendre ce que Dieu a jugé utile de nous dire, il faut lire avec soin le récit de l’histoire d’Israël et de Juda. Cela est consigné dans les deux livres des Rois et ceux des Chroniques, et aussi, après le retour de la captivité, dans les livres d'Esdras et de Néhémie.
            Les prophètes ont transmis la Parole de Dieu. Ils avaient compris quel service Dieu dans sa grâce leur avait confié. Leurs messages commencent par des expressions telles que : « J’ai mis mes paroles dans ta bouche » ou « Tu leur diras mes paroles ». Lire, par exemple, à cet égard : Jérémie 1 : 9 ; Ezéchiel 2 : 7…
            Les regards de ces prophètes restaient tournés vers l’avenir. Ils annonçaient ce qui allait se passer - selon que le peuple de Dieu se montrait obéissant ou non. Ils n’ont pas toujours mesuré exactement la « portée » des messages reçus (voir Daniel 7 : 28 ; 8 : 15-16, 26-27 ; 10 : 7-15. Il en est de même, plus tard, dans l’histoire du peuple de Dieu, au moment de la formation du Nouveau Testament. Ce sera surtout le cas pour l’apôtre Jean : il ne comprenait pas la signification de toutes les visions qu’il recevait du Seigneur dans le livre de l’Apocalypse, mais il les a fidèlement transmises...
            Ceux qui ont écrit dans l’Ancien Testament ont eu de la difficulté à saisir, par exemple, pourquoi ils devaient annoncer que le Messie allait souffrir sur la terre, et à parler ensuite des gloires qui suivraient (1 Pier. 1 : 10-12). Ils n’ont pas compris qu’Il régnerait un jour sur la terre entière (1 Cor. 15 : 25). Ces choses auront lieu, en effet, mais à deux moments bien distincts !
            Le Seigneur est venu à Bethléhem de Juda, puis Il a été rejeté et crucifié à Jérusalem par son peuple. Celui-ci, pour commettre ce crime, a dû s’associer aux « nations » en la personne des Romains. Mais Il reviendra bientôt, sur la montagne des Oliviers, pour régner sur la terre (Zach. 14 : 4). Les prophètes n’ont pas réalisé qu’une si longue période de temps sépare ces deux venues !


Leçons principales à retenir en lisant les livres prophétiques

            La lecture de ces livres des prophètes de l’Ancien Testament est, hélas, souvent négligée. Pourtant, s'ils sont lus avec soin, nous pourrons en retirer les précieux enseignements qu’ils contiennent :
                    - Le point essentiel qui se dégage de la lecture, c’est la sainteté de Dieu.
                    - Un autre point capital, c’est que le peuple choisi par Dieu est tombé dans le péché, et d’ailleurs tous les hommes aussi ! Les prophètes ont cherché à les « gagner », ils les ont toujours appelés sans cesse à revenir vers l'Eternel.
                    - Dieu jugera son peuple s’il persiste à refuser de se repentir. Il va certainement juger les nations qui entouraient Israël (Zach. 1 : 15). Ces « verges » dans Sa main ont trouvé du plaisir à frapper rudement son peuple « choisi » ; elles ont aidé au mal.
                    - Un petit « résidu », issu de Juda, devait retourner dans le pays après avoir été, durant de longues années (70), en esclavage à Babylone.
                    - Le Messie allait venir mais Il serait rejeté.
                    - Il reviendra, à nouveau, en puissance, avec une grande gloire.
                    - Le peuple de Dieu retournera finalement vers Lui !
                    - Christ dominera alors, comme Roi, sur le monde entier.

            Retenons que les prophètes de l’Ancien Testament n’ont jamais rien enseigné concernant l’Eglise ! Ne cherchons pas, en lisant leurs écrits, apprendre quoi que ce soit à ce sujet ! Le Nouveau Testament précise d’ailleurs que toute la vérité concernant l’Eglise était alors un mystère ; Dieu l’a tenu caché durant toutes ces générations passées (Eph. 3 : 4-6).
            Certains passages de l’Ancien Testament sont plus difficiles à comprendre que d’autres. En effet, avant de s’accomplir entièrement, certains événements sont annoncés par des « étapes » préalables. Pour le comprendre, il faut garder à l’esprit ce qui, semble-t-il, est une sorte « d’habitude » chez les prophètes. Quelques-unes de leurs prédictions - sous forme de paroles ou d’écrits – devaient s’accomplir rapidement. Les prophètes nous en font part dans la dernière partie de leur message. D’autres prophéties ne s’accompliront entièrement que bien plus tard ! Ainsi, plusieurs ne le seront entièrement qu’après le retour du Seigneur. C’est le cas par exemple d’une promesse divine que Joël fait connaître, par écrit : Le Seigneur enverra le Saint Esprit sur tout son peuple (Joël 2 : 28-32). Sa promesse a été déjà tenue très partiellement le jour de la Pentecôte dans les Actes (ch. 2 : 16-21). Mais, au moment où le Seigneur reviendra régner sur le monde entier, cette prophétie s’accomplira totalement !

 

Quelques précisions pouvant aider à comprendre à qui les prophètes voulaient s’adresser et quelle était la nature de leur message

            Le nom d’Israël est en général employé en désignant le royaume du Nord, mais il l’est parfois aussi pour s’adresser à tous les descendants de Jacob.
            Juda désigne habituellement le royaume du sud – formé seulement des deux tribus de Juda et de Benjamin.
            Samarie est la capitale du royaume du Nord - souvent mentionnée par les prophètes. Jérusalem, la capitale du royaume du sud ; Ninive, celle de l’Assyrie. Babylone est la capitale d’un royaume qui porte le même nom. Damas est la capitale de la Syrie : ce petit pays est situé au Nord d’Israël.

            Les prophètes ont très souvent averti solennellement Israël que Dieu haïssait l’idolâtrie ! Or, une grande partie d’entre eux se sont obstinés à servir les idoles un peu partout - les hauts-lieux, les jardins et sous tout « arbre vert ».
            Dieu hait ceux qui, par manque de droiture, agissent injustement ! Les prophètes ont engagé à maintes reprises les hommes d’Israël à revenir au jugement continuel d’eux-mêmes, à être honnêtes, à se montrer miséricordieux envers les pauvres - mais ils n'ont pas écouté leurs appels.
            La plus grande partie de ce peuple Israël s’est rendue coupable de terribles péchés. Toutefois, parmi eux, quelques-uns sont restés fidèles. Ils ont continué à suivre le Seigneur et forment ce que la Parole de Dieu appelle le « résidu ». Seul un nombre restreint de personnes était prêt à quitter volontairement Babylone pour retourner vivre dans un pays dévasté. Les prophéties annoncent qu’il y aura également, dans les derniers jours, un résidu en Israël. A l’heure du jugement, ils se confieront dans le Seigneur (Es. 10 : 22-23) et ils ne seront pas déçus.
            Certains prophètes ont été appelés par Dieu à parler à son peuple avant qu’il ne parte en exil : il s’agit d’Esaïe, Jérémie, Osée, Joël, Amos, Abdias, Jonas, Michée, Nahum, Habakuk, Sophonie. D’autres ont été appelés à les encourager durant l’exil : Ezéchiel et Daniel. D’autres enfin - Aggée, Zacharie et Malachie - ont été envoyés de la part de Dieu pour « réveiller » le peuple, de sorte qu’il serve l’Eternel sans relâche, après son retour de l’exil. Leur tâche était difficile.
            Le message de plusieurs s’adressait aussi à un autre peuple de la terre et même parfois, à plusieurs. C’est le cas, par exemple, pour Jonas. Il devait avertir aussi un autre peuple qu’Israël, celui de Ninive. Michée s’est adressé aussi bien à Juda qu’à Israël. Nahum a parlé à Juda (1 : 15), mais également à Ninive. Habakuk avait beaucoup à dire à autres nations qu'Israël.


Quels sont les prophètes suscités par Dieu durant les différents règnes ?

                    Le règne des rois d’Israël :

            Durant le règne de Jéroboam, il s’agit de Jonas, d’Osée et d’Amos. Durant celui de Pekakh, c’est Michée. Pendant celui d’Osée, c'est le même.

                    Le règne des rois de Juda :

            Du temps de Joas et d’Amazia : Joël. D’Uzzia : Esaïe. De Jotham, d’Achaz : Egalement Esaïe. D’Ezéchias : Esaïe encore. Durant le règne de Manassé et Amon, aucun n’est mentionné. Au moment du règne de Josias, ils sont trois : Jérémie, Habakuk et Sophonie. Au cours des règnes de Jehoiakim, de Jéconias et de Sédécias, Jérémie est resté fidèlement avec son peuple jusqu’à la triste fin, en Egypte.

 

Le livre du prophète Esaïe

            Ce livre est indiscutablement le premier des livres prophétiques, du fait de son ampleur et de la variété des sujets qu’il traite. Son style est simple et majestueux. Esaïe avait été spécialement qualifié par Dieu pour révéler ses pensées et ses conseils (Es. 6 : 1-8). On y trouve tous les grands sujets prophétiques, à commencer par les jugements divins sur Israël et les nations, ces dernières ont été d’abord utilisées comme des « verges » de la colère de Dieu (Es. 10 : 5) !
            Esaïe parle aussi du « résidu » selon l’élection de la grâce, de la rédemption, c’est-à-dire de la délivrance du peuple d’Israël, du Messie et du règne millénaire. Il nous conduit même jusqu’au moment où Dieu va créer les nouveaux cieux et la nouvelle terre (Es. 65 : 17 ; 66 : 22).

                        « L’évangile de l’Ancien Testament »

            Le livre du prophète Esaïe a été appelé ainsi car il annonce clairement Christ, à de nombreuses reprises. Sa prophétie est plus souvent citée dans le Nouveau Testament qu’aucun autre livre de l’Ancien Testament - à l’exception des Psaumes ! Ce dernier est un livre collectif : il réunit en effet les psaumes écrits par différents auteurs.
            Esaïe a prophétisé durant une soixantaine d’années. Durant cette longue période, l’Eternel a mis fin au royaume d’Israël, tandis que celui de Juda subsistera encore plus d’un siècle (Es. 1 : 1).
            En parcourant le premier chapitre du livre, on pourrait comparer la mission d’Esaïe à celle d’un médecin chargé de donner son avis sur un « grand » malade. C’est un terrible pronostic que celui du prophète : l’état de ce peuple est vraiment désespéré (v. 5-6) - une conclusion qui vaut autant pour l’homme d’aujourd’hui que pour l’Israélite autrefois !
            « Toute la tête est malade et tout le cœur défaut. Depuis la plante du pied jusqu’à la tête, il n’y a rien en lui qui soit sain : Tout est blessure, et meurtrissure, et plaies vives ». Son intelligence aussi s’est corrompue en se détournant de Dieu (Rom. 1 : 21). Les affections pour le Seigneur font totalement défaut – l'expression « jusqu’à la plante du pied » suggère la marche. Dans de telles conditions, les « formes religieuses » ne sont plus qu’une vaine hypocrisie, et même une abomination devant Dieu ! « Ne continuez pas d’apporter de vaines offrandes… Je ne puis supporter l’iniquité et la fête solennelle… Quand même vous multiplierez la prière, je n’écouterai pas » (v. 13-15).
            Mais la grâce divine brille envers tout pécheur qui se reconnaît perdu. Il ressemble beaucoup à cet homme qui était tombé « aux mains des brigands » (Luc 10 : 30). A présent, l’Eternel l’invite à plaider avec Lui. Mais que pourrait faire valoir ce coupable pour sa défense ? Sa bouche est fermée. Toutefois, au lieu de lui faire entendre une condamnation si méritée, son Juge lui dit : « Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige » (v.18). Cette merveilleuse promesse a apporté la paix à d’innombrables cœurs ! Nous savons que c’est grâce au sang de Jésus Christ versé à la croix que la purification d’un pécheur peut avoir lieu (1 Jean 1 : 7). Mais le jugement s’exécutera sur ceux qui refusent le pardon offert.
            A la fin du même chapitre, le prophète décrit l’état tragique de Jérusalem. Cette ville autrefois fidèle était devenue un repaire de meurtriers ! Il est nécessaire que Dieu la purifie. Mais ce ne sera pas, hélas, par le sang rédempteur : elle n’en a pas voulu ! Le jugement va donc tomber sur ces transgresseurs qui ont méprisé toute la patience dont Dieu a fait preuve envers ce peuple rebelle.

                        Les principales parties du livre

            Jusqu'au chapitre 12, il est question des jugements sur Juda et Jérusalem (1 Pier. 4 : 17). La main de Dieu se sert surtout de l’Assyrien pour exécuter ce jugement. Un résidu reviendra de cœur à son Dieu fort et sera délivré par le Messie. Le règne de Christ est également annoncé.
            Du chapitre 13 au chapitre 24, il s’agit du jugement des « autres » nations. Cependant, de façon inattendue - au chapitre 22 - nous trouvons Israël parmi elles ! L’Eternel venait justement de l’inviter à se lamenter. Mais au contraire, il règne dans ce pays qui s’est éloigné de Dieu, un laisser-aller général, une joie factice ! Comme les autres hommes du monde environnant, ils disent : « Mangeons et buvons, car demain, nous mourrons » !
            Dans les chapitres 25 à 27, c'est la promesse de la bénédiction de l’Eternel à ceux qui se confient en Lui !
            Du chapitre 28 jusqu'au chapitre 35, l’Esprit de Dieu montre que c’est une folie de placer sa confiance dans les nations - ici, l’Egypte. Israël devait se soumettre à l’Assyrien ; suscité le premier, celui-ci sera jugé le dernier. Il y a ici une série de six « malheurs » sur les méchants, tandis qu’en contraste, le chapitre 35 annonce une allégresse débordante – elle atteindra le désert et concernera tout l’héritage d’Israël !
            Du chapitre 36 au chapitre 39, il y a un intermède historique : il présente l’histoire du règne du roi Ezéchias et les soins variés de Dieu à l’égard de son serviteur éprouvé dans son corps, mais aussi au niveau de son royaume, car le temps est mauvais.
            Des chapitres 40 à 48, c’est une controverse entre Dieu et son peuple au sujet de toutes les idoles qu’ils s’obstinent à adorer.
            Dans les chapitres 49 à 53, Israël va rejeter son Messie. Toutefois le Seigneur Jésus reste pourtant au centre des desseins divins !
            Du chapitre 54 au chapitre 59, le Seigneur appelle à nouveau son peuple à se repentir. Il promet de donner à celui qui a soif, de l’eau, du vin et du lait ! Il recevra à nouveau son peuple, car celui-ci reconnaîtra l’étendue de ses péchés et s’attendra, enfin, seulement à son Messie !
            Enfin, dans les chapitres 60 à 66, il est annoncé que durant le « jour de Dieu », l'Eternel jugera son peuple et le bénira. La repentance conduit toujours à la restauration !

            Dieu a parlé : Il est lumière et manifeste tout dans l’univers moral ! Il est juste et saint : ses yeux sont « trop purs pour voir le mal » (Hab. 1 : 13), mais Il est amour et ne veut pas qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance (2 Pier. 3 : 9). Le salut qu’Il offre - repose sur le sacrifice de Christ à la croix. Il a concilié sa grâce avec sa sainteté.
            Il accomplira ses jugements – c’est son œuvre étrange et son travail inaccoutumé (Es. 28 : 21), car son but final est le salut des hommes, réconciliés avec Lui par le sang de la croix (Col. 1 : 20). Le nom d’Esaïe signifie : « Le salut de l’Eternel ». Il est permis au croyant d’apprendre à connaître le cœur de Dieu et à se confier en Lui. « L’Eternel a voulu me sauver », dit le roi Ezéchias (Es. 38 : 10-20). Dieu se réserve un résidu. Il l’a racheté et appelé de son nom : « Tu es à moi », lui dit-il (Es. 43 : 1). Il fera partager aux siens les bénédictions du règne du Messie !
            Son désir est de nous conduire par son Esprit à Le connaître mieux. La lecture approfondie de ce livre d’Esaïe nous y aidera certainement.


                                                                                              Ph. L Le 23-10-2017