Transmettre ce que nous avons reçu
« Les lèvres du juste en repaissent plusieurs » (Prov. 10 : 21).
Le christianisme authentique manifeste sa puissance en ce que son message est proclamé par des gens qui étaient eux-mêmes autrefois des pécheurs perdus. C'est vrai en ce qui concerne la propagation de l'évangile, mais aussi pour l'édification de ceux qui sont sauvés. Dieu daigne employer des personnes remplies de faiblesse, mais il est important de reconnaître que c'est la puissance de sa Parole qui agit à travers ceux qu'Il a justifiés.
Prenez par exemple l'évangile : nous remarquons que ce sont ceux qui ont été eux-mêmes touchés par la grâce de Dieu qui deviennent les évangélistes les plus zélés. Le principe est celui-ci : « J'ai cru, c'est pourquoi j'ai parlé » (2 Cor. 4 : 13), ou comme il est écrit ailleurs : « Que les rachetés de l'Eternel le disent » (Ps. 107 : 2). Nous qui avons reçu la connaissance de Christ et avons expérimenté sa grâce, nous devons parler de Lui : « Nous disons ce que nous connaissons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu » (Jean 3 : 11).
Ce principe de l'Ecriture n'est pas moins vrai quand il s'agit de l'édification des membres du corps de Christ. Si nous avons appris de Christ et avons été enseignés par Lui, nous désirerons alors, à notre tour, donner à nos frères et sœurs la « nourriture au temps convenable » (Matt. 24 : 45). Nous ne pouvons pas donner ou partager avec d'autres ce que nous n'avons pas appris ou apprécié nous-mêmes. Le Saint Esprit travaille par l'intermédiaire de « vases » sanctifiés (2 Tim. 2 : 21), qui ont été eux-mêmes touchés par la grâce du Seigneur. Simon Pierre en est un excellent exemple. Il avait gravement manqué à son engagement envers Christ lorsqu'il L'avait honteusement renié devant les hommes, mais le Seigneur lui est apparu après sa résurrection et lui a dit : « Fais paître mes agneaux » et « Fais paître mes brebis » (Jean 21 : 16, 18). « Les lèvres du juste en repaissent plusieurs » : quelle immense influence un seul croyant pieux peut avoir sur l'ensemble du corps de Christ ! Et dans nos assemblées locales, nous avons l'occasion de nous servir les uns les autres « en bons dispensateurs de la grâce variée de Dieu » (1 Pier. 4 : 10). Si nous parlons, nous devons le faire comme « oracles de Dieu », afin que Dieu soit glorifié (v. 11) et que les croyants soient nourris par ce que nous avons nous-mêmes reçu du Seigneur.
B. Reynolds - « LE SEIGNEUR EST PROCHE » (15/09/2017)