La voix de la mer
Un après-midi, j’étais assis sur la digue, au bord de la mer. Je jouissais du spectacle offert par les vagues bleues et vertes, couronnées par un liseré d’écume, venant se briser sur la plage.
Du côté de l’ouest, le ciel était vraiment noir mais, plus près de nous, le soleil brillait de tout son éclat. La radio avait bien annoncé qu’un orage pouvait éclater, mais je pensais qu’il était loin encore ! Aussi, je continuais à causer tranquillement avec un ami.
Mais soudain, un vent très violent se leva ; des chaises furent renversées et sur la plage, le sable s’éleva en tourbillonnant. Tout ce qui n’était pas fixé au sol fut en un instant emporté par le vent. Une pluie torrentielle commença à tomber et en quelques secondes, nous fûmes absolument trempés. Je courus alors vers un petit abri et je réussis difficilement à y entrer, sans que les gonds de la porte soient arrachés par l’ouragan.
A l’abri dans ce refuge, je pouvais observer tout ce qui se passait dehors et je pensai : C’est ainsi que la tempête du jugement divin va tomber sur ce monde, de manière aussi soudaine que vient de se produire cet orage !
La Parole de Dieu nous met en garde à ce sujet. Les signes précurseurs qu’elle nous décrit sont tous là, autour de nous. Or les hommes de ce monde n’en tiennent aucun compte - de la même façon que j’ai négligé, avant la tempête, l’avertissement donné par le ciel devenu très noir du côté de l’ouest.
Le jugement de ce monde est à la porte : il va soudain s’abattre sur lui. Beaucoup de personnes pourraient encore y échapper en acceptant le salut que Dieu met dans sa grâce à leur disposition. Mais ensuite, il sera trop tard !
Tout en regardant ainsi la pluie déferler, je pensais à ces versets des Proverbes : « Qui a rassemblé le vent dans le creux de ses mains ? Qui a serré les eaux dans un manteau ? » (30 : 4). Dieu est le seul qui peut dire à la mer : « Ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots » (Job 38 : 11). En parlant à Dieu, le psalmiste déclare : « Toi, tu domines l’orgueil de la mer ; quand ses flots se soulèvent, toi tu les apaises » (Ps. 89 : 9). Au Psaume 65 David dit que Dieu « apaise le tumulte des mers, le tumulte de leurs flots, et l’agitation des peuplades » (v. 7).
La puissance de Dieu dans la nature nous parle solennellement, et cela devrait nous faire réfléchir : « Que toute la terre craigne l’Eternel ; que tous les habitants du monde le redoutent ! » (Ps. 33 : 8). Toutes ces choses qui, pour les hommes, sont incontrôlables, obéissent aussitôt à un ordre divin. Et dans la création le seul être qui a l’audace de dire « non » à Dieu, c’est l’homme ! Nous nous sommes tous rebellés contre son autorité. Mais bientôt, Il dira : Maintenant, cela suffit ! Sa longue patience aura pris fin. Alors, tous les hommes seront obligés de reconnaître qu’Il est Dieu.
Il demande à chacun de reconnaître sans plus attendre qu’il a péché et d’accepter le Seigneur Jésus comme son Sauveur. Sa Parole nous dit encore : « Penses-tu que tu échapperas au jugement de Dieu ? Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longue attente, ignorant que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ? » (Rom. 2 : 3-4).
« Si, de ta bouche, tu reconnais Jésus comme Seigneur, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d'entre les morts, tu seras sauvé » (Rom. 10 : 9).
Paroles de Foi - Grand Rapids
Pour nous, élus, nation sainte,
Non, plus de condamnation,
Plus de frayeur, non, plus de crainte :
Dieu nous a donné son pardon.
Objets de ta grande clémence,
Comblés des dons de ton amour,
Avec une ferme assurance
Nous voyons venir ton grand jour.