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Sous le regard de Dieu


 

« L'homme (Adam) et sa femme (Eve) se cachèrent de devant l'Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin » (Gen. 3 : 8).

« L'Eternel a son trône dans les cieux ; ses yeux voient… les fils des hommes » (Ps. 11 : 4).

« Nathanaël lui dit : D'où me connais-tu ? Jésus lui répondit… Quand tu étais sous le figuier, je te voyais » (Jean 1 : 48).


            Dans un village du Tarn, théâtre d'un réveil spirituel vers l'année 1800, un villageois raconte : “Jeune encore, j'étais fort intrigué par ce qui se passait dans le village. Tôt le matin, tard le soir, hommes et femmes se rendaient journellement par petits groupes dans une clairière de la forêt. Je résolus d'aller voir si ce qu'on me disait était vrai. Je m'y rendis avec quelque retard, pour ne croiser personne sur le chemin. Arrivé au lieu de la rencontre, j'allais m'installer derrière un arbre, assez près cependant pour ne rien perdre de ce qui se ferait ou se dirait durant la réunion.
            Le prédicateur puisait son message dans le livre de la Genèse et parlait avec force détails d'Adam, cet homme qui fuyait l'Eternel et qui se cachait derrière les arbres du jardin d'Eden. Soudain, emporté par son discours, il s'écria : “Il y a ici quelqu'un qui se cache derrière un arbre. Quelqu'un qui s'imagine que Dieu ne le voit pas et qui refuse de faire la paix avec lui ! ”.
            Bouleversé, je crus que le prédicateur m'avait vu et s'adressait à moi. Je ne pouvais fuir, et convaincu de perdition et de péché, je m'écroulai derrière mon arbre, suppliant Dieu d'avoir pitié du pécheur que j'étais.”


            David déclare au Psaume 139 : « Tu connais quand je m'assieds et quand je me lève, tu discernes de loin ma pensée ; tu connais mon sentier et mon coucher, et tu es au fait de toutes mes voies. Car la parole n'est pas encore sur ma langue, que voilà, ô Eternel ! Tu la connais tout entière. Tu me tiens serré par derrière et par devant, et tu as mis ta main sur moi… Où irai-je loin de ton Esprit ? Et où fuirai-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche au shéol, t'y voilà. Si je prends les ailes de l'aube du jour, si je fais ma demeure au bout de la mer, là aussi ta main me conduira et ta droite me saisira. Et si je dis : Au moins les ténèbres m'envelopperont, - alors la nuit est lumière autour de moi. Les ténèbres même ne sont pas obscures pour me cacher à toi, et la nuit resplendit comme le jour, l'obscurité est comme la lumière (v. 2-5, 7-12).
            Il est impossible d'échapper au regard de Dieu ! Il connaît tout de nous, et nous devrons lui rendre des comptes. Mais, bonne nouvelle : Dieu nous aime tels que nous sommes et désire établir une relation de confiance, sur la base du pardon qu'Il accorde à tous ceux qui se repentent. Alors la paix pourra chasser crainte et culpabilité.


« Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (Rom. 10 : 13).

« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1 : 9).

« Je t'ai fait connaître mon péché… et toi, tu as pardonné... » (Ps. 32 : 5).

«  Si, de ta bouche, tu reconnais Jésus comme Seigneur, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l'a ressuscité d'entre les morts, tu seras sauvé » (Rom. 10 : 9).


D'après un texte du calendrier « LA BONNE SEMENCE » (22-04-2017) - www.labonnesemence.com


                        Dieu fort et grand ! Tu vois toute ma vie ;
                        Tu m'as connu, tu m'as sondé des cieux.
                        Pourrais-je fuir ta lumière infinie ?
                        De ton regard tu me suis en tous lieux.

                        Soit que je marche ou bien que je m'arrête,
                        Voici, partout tu mets la main sur moi ;
                        Et, pour parler quand ma langue s'apprête,
                        Tous mes propos sont déjà devant toi.

                        Si je voulais fuir au bout de la terre,
                        Dans le tombeau chercher l'obscurité,
                        Monter aux cieux : partout, Dieu de lumière,
                        Tu m'atteindrais de ta vive clarté.

                        Mais par la foi, je viens à toi sans crainte :
                        Dans ton amour, Jésus m'a racheté ;
                        Je suis reçu dans ta présence sainte,
                        Purifié de toute iniquité.