bible-notes.org

Imprimer ou partager la page :

LES  SOINS D’AMOUR  DE  L’EPOUX  ENVERS SON EPOUSE


Les délices du Fils dans les fils des hommes
Un festin de noces pour le fils d’un roi
L’Epouse de Christ, acquise par son sacrifice à la croix
L’Epouse entourée des plus tendres soins du Seigneur !
L’Epouse bientôt associée à la gloire de Christ
 

            Tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment a sa source en Christ. Il est la sagesse de Dieu en mystère, préétablie avant les siècles, pour notre gloire (1 Cor. 2 : 7-9). Dieu nous fait remonter le cours des temps, aussi loin que nos pensées peuvent le faire, au-delà du commencement des choses créées - déjà la Sagesse était . C’était une Personne : le Fils était avec Dieu le Père, avec une plénitude réciproque d’amour et de joie. Le Fils est le Créateur de toutes les merveilles de la création.

 

Les délices du Fils dans les fils des hommes

             Nous apprenons par la Parole que nous étions déjà connus et aimés : « J’étais ses délices tous les jours, toujours en joie devant Lui, me réjouissant en la partie habitable de sa terre, et mes délices étaient dans les fils des hommes » (Prov. 8 : 30-31). Cette merveilleuse déclaration du Fils, le Bien-aimé du Père, est un mystère qui nous pousse à l’adoration ! Lisons aussi le Psaume 16, en particulier le verset 3 : « Tu as dit aux saints qui sont sur la terre, et aux excellents : en eux sont toutes mes délices ».
            L’homme a été fait à l’image de Dieu et à sa ressemblance (Gen. 1 : 27). Dieu a soufflé dans ses narines une respiration de vie  - ce n’est le cas pour aucune autre créature. Il lui donne une « femme », vraiment « os de ses os et chair de sa chair » ; aussi le cœur d’Adam a-t-il été rempli de joie (Gen. 2 : 18, 23) ! Il devient le représentant de Dieu, chef sur cette extraordinaire création dont chacun peut voir, autour de lui, tant de merveilles. C’est Adam qui donne leur nom au bétail, aux oiseaux et aux bêtes des champs (v. 19-20).
            L’homme vit en Eden, dans un jardin de délices. Il doit le garder et le cultiver. Il y mange du fruit de tout arbre - sauf, sur ordre de Dieu, des fruits de l’arbre de la « connaissance du bien et du mal » (v. 17). Il peut participer au repos de son Créateur et souvent, ils se rencontrent au frais du jour dans ce jardin (3 : 8).
            Toutefois, par sa faute, son bonheur sera de courte durée. Le diable, sous la forme d’un serpent, s’introduit dans le jardin - mal gardé sans doute par Adam ? Il capte la confiance d’Eve, la femme d’Adam, et il met de la méfiance dans son cœur à l'égard de son Dieu. Désireuse de devenir « comme Dieu », Eve tombe dans le péché. Son mari ne tarde pas à la suivre et à manger, lui aussi, du fruit défendu.
           Ils ont désobéi ouvertement à la volonté de Dieu, qu’Il leur avait pourtant clairement signifiée (Gen. 2 : 16-17). Ainsi le péché entre dans le monde et tous les hommes vont pécher à sa suite (Rom. 3 : 10-19). La mort, le salaire du péché, va tout gâter. Ses effets se font sentir partout, même dans la création (Rom. 5 : 12 ; 6 : 23 ; 8 : 20-22).
            Toutefois l’amour divin, pur, insondable, se manifeste de façon magnifique. Dieu revêt la nudité de l’homme avec des vêtements de peau (Gen. 3 : 10, 21). Il a fallu dans ce but une victime ; elle est une « figure » de la seule vraie Victime que Dieu pourra accepter. Au temps convenable, Christ est mort pour des impies (Rom. 5 : 6). En effet, seul l’Agneau de Dieu, par sa mort expiatoire, pouvait répondre aux exigences de la justice divine offensée et ôter le péché du monde.

 

Adorable mystère, le Fils du Roi des rois
Descendit sur la terre, mourut sur une croix. 

            Honneur, honneur et gloire au Sauveur, au Seigneur ;
            
Honneur, joie et victoire, honneur, gloire au Sauveur !
            
Adorable mystère, c’est pour moi qu’Il mourut,
            
Il a pris ma misère, il m’offre son salut.

            Adorable mystère, vous tous qui connaissez
            
Son pouvoir salutaire, adorez, bénissez !

 

Un festin de noces pour le fils d’un roi

            Dans sa grâce immense, Dieu offre son pardon à tous les pécheurs. Il l’accorde à celui qui se repent et confesse ses péchés. En se servant d’une parabole, l’Ecriture décrit la manière pleine de bonté dont Dieu agit envers ceux qui ne cherchent pas à dissimuler qu’ils se portent mal, pour autant qu’ils sont prêts à reconnaître leur pauvreté, leur infirmité, leur misère et à répondre à l’appel divin (Luc 14 : 13).
             Dieu est présenté ici sous les traits d’un « roi ». Il fait un festin de noces pour son fils. Il envoie ses esclaves chercher ceux qui sont invités aux noces. Or, il s’avère bientôt que, sous différents prétextes, tous ou presque refusent de venir aux noces. Certains vont jusqu’à maltraiter et même à tuer les envoyés du roi ! Ces méchants tombent alors sous les coups d’un juste jugement (Matt. 22 : 2-7 ; Héb. 2 : 3).
            Bien qu’irrité, le roi reste fidèle à ses larges intentions libérales. Il commande à ses esclaves : « La noce est prête… Allez donc dans les carrefours des chemins et, tous les gens que vous trouverez, invitez-les aux noces » (Matt. 22 : 8-9). Ses esclaves obéissent et la salle des noces se remplie !
            Mais la Parole rappelle qu’il faut, avant d’entrer, revêtir un habit de noces : sinon il est impossible d’être admis (v.10). Un vrai chrétien est « revêtu de Christ » (Rom. 13 : 14 ; Col. 3 : 12-15 ; il a reçu ce précieux vêtement ; il en reste revêtu. Mais dans cette parabole, il n’est pas parlé de l’épouse. Or elle a une relation intime avec le Seigneur. Elle partagera sa gloire. Ce sont tous les croyants qui forment ensemble l’épouse de Christ. Il se l’est acquise à grand prix !
            C’est en fait à tous les rachetés que l’apôtre Paul pensait en s’adressant aux Corinthiens. Il déclare qu’il les a « fiancés » à Christ et il est jaloux à leur égard d’une « jalousie de Dieu ». « Oui, je vous ai fiancés à un seul mari, pour vous présenter comme une vierge chaste » (2 Cor. 11 : 2). D’où ses craintes « justifiées » qu’ils ne se laissent séduire par l’une des ruses de Satan (v. 3). L’apôtre désire qu’ils ressemblent à Rebecca : elle avait caché sa beauté sous son voile, montrant ainsi autour d’elle sa décision de ne la dévoiler qu’à Isaac. Or elle était sur le point de le rencontrer (Gen. 24 : 65) - ce sera notre cas aussi, « en un clin d’œil » !
            De la même manière, dans le Cantique des cantiques, l’épouse dit à son époux : « Tous les fruits exquis, nouveaux et anciens : mon bien-aimé, je les ai gardés pour toi » (7 : 13). Elle était « à son bien-aimé, et son désir se portait vers elle » (v. 10). De son palais coulait  aisément pour lui du bon vin ! Le Seigneur discerne-t-il les mêmes dispositions aujourd’hui dans le cœur des siens ? Un cantique en donne le motif : « S’Il veut que notre cœur l’aime sans partage ni détour, c’est qu’il est d’abord Lui-même immuable en son amour ! ».

 

L’Epouse de Christ, acquise par son sacrifice à la croix

            L’Epouse est actuellement en quelque sorte dans « l’antichambre » de la salle de noces. Elle doit s’y préparer activement à rencontrer son Epoux ; en L’attendant, son cœur tressaille déjà d’amour, il est déjà rempli de joie en s’occupant de Lui !
            Chaque jour, quelques nouveaux fils sont tissés à cette robe que l’Epouse recevra avant de se rendre au banquet des noces de l’Agneau. Il lui sera en effet accordé d’être « vêtue de fin lin, éclatant et pur, car le fin lin, ce sont les justes actes des saints »  - les justes actes ou faits des rachetés du Seigneur (Apoc. 19 : 7-9). Amis chrétiens, mes frères, quelle merveilleuse part est la nôtre : être si étroitement unis à Christ, pour l’éternité !

                    Avant que le temps fût tu pensais à la terre,
                    Où tu voulais descendre et t’abaisser un jour.

                    Et tu viens nous chercher, Jésus, pour voir ta gloire,
                    Pour être près de toi dans l’éternel bonheur.           

            Christ désirait cette Epouse, dès l’éternité passée. Elle était déjà l’objet exclusif de son amour. « Christ nous a aimés et s’est livré lui-même pour nous, comme offrande et sacrifice à Dieu en parfum de bonne odeur » (Eph. 5 : 2). « Christ a aimé l’assemblée et s’est livré lui-même pour elle, afin qu’il la sanctifie, en la purifiant par le lavage d’eau par la Parole…» (Eph. 5 : 25-26).
            Dieu a acquis l’assemblée « par le sang de son propre Fils » (Act. 20 : 28). Christ s’est livré Lui-même pour elle ; Il « s’est offert lui-même à Dieu sans tache » (Héb. 9 : 14), en sacrifice sur la croix, portant les péchés de tous ses rachetés. Ils font tous désormais partie de l’Epouse de Christ pour l’éternité !

 

L’Epouse entourée des plus tendres soins du Seigneur !

            « Personne n’a jamais haï sa proche chair, mais il la nourrit et la chérit, comme aussi le Christ l’assemblée….Ce mystère est grand ; mais moi je parle relativement à Christ et à l’assemblée » (Eph. 5 : 29, 32). Ezéchiel donnait déjà un petit aperçu des soins du Seigneur à l’égard de celle qu’Il a gratuitement aimée. Il l’avait trouvée gisante dans son sang (16 : 6). Il l’a d’abord lavée avec de l’eau et ointe d’huile. Elle avait été revêtue de lin blanc, de soie et de broderies (v. 9-10). Il lui avait donné à manger de la fleur de farine, du miel et de l’huile (v. 13).
            L’Epouse de Christ actuelle est « nourrie » avec « les « choses d’en haut », celles qui demeurent ! Il est Lui-même pour elle la source de l’eau vive (Jean 4 : 10, 13-14). Aucune autre source ne peut lui être comparée (Jér. 2 : 13, 18 ; 17 : 13). Le Saint Esprit est cette eau vive. Il habite en nous, nous aide à saisir les enseignements de la Parole. Christ est le véritable Pain de vie. Il donne la vie au monde (Jean 6 : 33) et Il est aussi la nourriture journalière du croyant : celui qui vient à Lui n’aura plus jamais faim ni soif (v. 35) !

      Des biens de ton amour, Pasteur adorable !
      Devant nous, chaque jour, Tu dresses la table.
            Gloire au Fils du Très-Haut !
            Gloire à toi, saint Agneau !


      Tes bien-aimés, Seigneur, remplis d’allégresse,
      Savourent de ton cœur les soins, la tendresse !

            Christ « chérit » son épouse, Il l’aime tendrement.  Paul, qui suivait de près les traces de son Maître, peut rappeler aux croyants à Thessalonique sa propre attitude : « Nous avons été pleins de douceur au milieu de vous. Comme une nourrice chérit ses propres enfants, ainsi, dans notre tendre affection pour vous, nous étions tout disposés, non seulement à vous communiquer l’évangile de Dieu, mais aussi à donner notre propre vie, parce que vous nous étiez devenus très chers » (1 Thes. 2 : 7-8).
            Le Seigneur est encore allé plus loin : pour acquérir ses rachetés, Il a versé son sang et donné sa précieuse vie au Calvaire, nous rachetant ainsi de notre vaine conduite (1 Pier. 1 : 18).  
            Christ « purifie » également son Epouse ; Lui seul peut le faire ! Il peut employer des « instruments » pour participer à ce « lavage d’eau par la Parole », mais tout ce qui, au cours de ce lavage, ne viendrait pas de Lui seul, serait sans effet ou même malfaisant. Il s’est livré pour elle, Il la sanctifie et Il se présentera l’assemblée à lui-même, parfaite. Il ne cesse de s’en occuper ; elle doit être sans tache ni ride ni rien de semblable, telle qu’Il la désire, car elle Lui appartient.
           Il se consacre à cette œuvre de purification, auprès de ses rachetés - individuellement – ou à celle de l’assemblée - collectivement - comme notre souverain Sacrificateur et notre Avocat auprès du Père. Il est toujours vivant pour intercéder pour les siens (Héb. 7 : 25). Nous n’en voyons pas encore tous les résultats mais ils sont dignes de Celui qui s’en occupe.
            Inlassablement Jésus lave les pieds de ses saints. C’est un travail parfait, que rien ne peut freiner. Ni Satan, ni le monde, ni la résistance déplacée de nos pauvres cœurs ne peuvent entraver son travail d’amour, ni l’empêcher de l’achever. Le Seigneur veut nous introduire au ciel, irréprochables. Il poursuit donc un travail de purification, et un prompt changement de nos corps s’opérera à Sa venue ; ce sera le couronnement de son travail en notre faveur (1 Thes. 4 ; 1 Cor. 15). Nous ne comprenons qu’imparfaitement, pour l’instant, toute la perfection de son œuvre. « Nous voyons à présent au travers d’un verre, obscurément, mais alors face à face » (1 Cor. 13 : 12). La transformation, elle, aura lieu en un instant pour « nous, les vivants qui demeurons », au moment de Sa venue, tandis que ceux qui sont morts en Christ, ressusciteront incorruptibles.


L’Epouse bientôt associée à la gloire de Christ

            Christ va se présenter l’assemblée à Lui-même, « glorieuse, n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin qu’elle soit sainte et irréprochable » (Eph. 5 : 25-27). 
            L’épouse sera associée à Sa gloire (Jean 17 : 22-26). Au début de Sa prière, le Seigneur pense d’abord à la gloire du Père ; ensuite aux siens et Il demande que, durant son absence, ils soient gardés pour la « gloire à venir ».
            « La gloire que tu m’as donnée, moi, je la leur ai donnée » (v. 22). Il s’agit de la gloire donnée à Christ « comme Homme ». Il la partage avec les siens ! Il la leur donne « afin qu’ils soient un » et que le monde connaisse que c’est le Père qui L’a envoyé.
            Les saints - dans la gloire - seront « accomplis en un » (v. 23). Alors Christ, et Lui seul, sera vu dans les siens. Les saints exulteront ensemble, car ils verront « face à face » (Es. 52 : 8). Le monde reconnaîtra que c’est le Père qui a envoyé le Fils et il comprendra trop tard que les croyants sont aimés du Père - comme Il a aimé le Fils !
            Il y aura pour Lui une autre gloire - bien supérieure et plus intime que celle qui sera manifestée au monde, durant le millénium. De cette gloire aussi, les saints auront leur part ! « Père, je veux, quant à ceux que tu m’as donnés, que là où je suis, moi, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire, que tu m’as donnée ; car tu m’as aimé avant la fondation du monde » (v. 24). - Cependant le Fils a une place unique auprès du Père, une gloire qui Lui est propre !
            « Père juste - et le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu ; et eux - ses bien-aimés - ont connu que toi tu m’as envoyé » (v. 25). Les saints connaîtront ce qui appartient à leur propre gloire. Christ a été envoyé pour leur révéler le Père, ce Dieu d’amour.
            Jésus a fait connaître aux siens le nom du Père - et Il continue à le faire ! « Afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et moi en eux » (v. 26). Celui que le Père aime aura enfin toute sa place - à toujours - dans les affections des siens ! « Moi en eux », c’est ainsi que se termine sa prière ! Le désir de son cœur sera accompli dans la gloire à venir ; toutefois, dès maintenant, attendons avec ferveur notre Epoux bien-aimé !

 Ph. L                     le 22-04-2017

 

Hommage à toi, Chef de l’Eglise !
L’Epouse, objet de ta faveur,
A tes côtés bientôt assise,
Sans fin bénira son Seigneur. 
O saints transports ! Joie ineffable !
Nous jouirons de ta beauté,
Et de l’amour inexprimable
Qui remplira l’éternité.