Les leçons de la vie de Samson
Lire : Juges 13
Le chemin du fidèle dans un temps de ruine
L'état spirituel du peuple s’était à nouveau dégradé. La fidélité collective avait disparu ; on ne trouvait plus que la fidélité individuelle. Lorsque le témoignage collectif a disparu et qu’il n’y a plus qu'un témoignage individuel, la faillite est atteinte.
C’était le cas, dans une large mesure, pour les fils d’Israël ; il ne restait plus que quelques bribes de ce que Dieu voulait que son peuple maintienne. Comment une personne seule peut-elle maintenir ce que devrait être le témoignage du peuple de Dieu dans son ensemble ? Par sa grâce, n'abandonnons jamais le sentiment de notre responsabilité de garder un témoignage collectif dans l'unité, même si Satan cherche à le détruire !
Ici, nous avons à nouveau la même triste histoire – fautes et péchés de la part du peuple, avec une conséquence tragique : ils sont vendus en la main de leurs ennemis. Dieu ne permet jamais à l'Ennemi de prendre l'avantage sur nous, à moins que ce ne soit la conséquence de nos propres défaillances et de notre éloignement de Lui.
Quand nous considérons la captivité du peuple bien-aimé de Dieu, nous voyons la culpabilité de l’Eglise aujourd'hui et notre propre éloignement. Demandons-nous : Qu'est-ce qui a conduit à cet état ? Prenons une attitude d'humilité et reconnaissons notre responsabilité, collectivement et individuellement. Que chacun prenne sa part de la faillite produite par un tel état de chaos parmi les enfants de Dieu, sans en chercher la cause ailleurs !
Prenons courage. Nous sommes dans les derniers jours et les choses vont vers la ruine, mais si nous tenons compte de l'avertissement que représente la faillite, nous suivrons à tout prix, et dans un esprit d'obéissance, le chemin que notre Dieu a tracé pour nous.
Retenons les paroles de Paul à Timothée : « Demeure dans les choses que tu as apprises et dont tu as été pleinement convaincu » (2 Tim. 3 : 14). Et que chacun aspire à être « un bon serviteur du Christ Jésus, nourri dans les paroles de la foi et de la bonne doctrine » (1 Tim. 4 : 6).
Israël sous le joug des Philistins
Les Philistins ont donné leur nom au pays tout entier, la Palestine, mais en réalité ils n'en avaient pas le droit. Ils étaient des intrus, des vagabonds qui avaient erré dans ce pays et s'étaient installés le long du rivage de la mer d'où il était facile de se rendre à l'intérieur du pays.
Spirituellement parlant, il y a aujourd'hui des Philistins. Ce sont des gens qui prennent place parmi le peuple de Christ, mais qui ne se sont pas vraiment identifiés avec Christ dans sa mort et sa résurrection. Ils ne sont donc que des vagabonds ou des intrus dans le territoire de Dieu. De telles personnes se sont introduites par le moyen d'une profession de christianisme sans avoir conscience d'être esclaves du péché. Elles n'ont pas non plus connu Christ personnellement comme Celui que Dieu a donné comme sacrifice pour les sauver du jugement que leurs péchés méritent. Ainsi Dieu n'a pas conquis un héritage pour eux, et ils se sont introduits furtivement par un chemin court et facile.
Etant seulement des hommes naturels, les Philistins spirituels modernes trouveront attrayants les rites et les ordonnances – choses qui, tout en ayant une apparence de sagesse dans le culte, ne sont que le fait de l'orgueil de la créature. Le respect de rites fait appel à tout ce qui flatte la vue, l’ouïe et les sens de l'homme naturel : les beaux vêtements, l'encens, la musique majestueuse, les processions et les imposants lieux de culte. Le sentiment de respect que cela engendre ne nécessite aucun sens spirituel – ni direction du Saint Esprit, ni nouvelle naissance.
Le fait d'être sous le contrôle de tels Philistins empêche les chrétiens de réaliser le privilège qu'ils ont de profiter pleinement, pour ainsi dire, de tout le pays que Dieu leur a donné.
S. Ridout - « LE SEIGNEUR EST PROCHE » (nov. 2016)