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Craindre Dieu (3)
 

Une vie heureuse, exempte de soucis
Haïr le mal
Entrer dans la présence du Seigneur et marcher avec Lui

 

Une vie heureuse, exempte de soucis

            « Mieux vaut peu, avec la crainte de l'Eternel, qu'un grand trésor avec du trouble » (Prov. 15 : 16).
           Il vaut mieux avoir des ressources limitées et nous trouver dans le chemin de la volonté de Dieu que de posséder beaucoup, avec les difficultés qui s’ensuivent. Si vous faites la volonté du Seigneur et si vous vivez dans la crainte de Lui déplaire, c'est Lui qui prend soin de vous. En Matthieu 6 : 25-33, le Seigneur Jésus relève notre tendance à réduire ce qui concerne notre vie à la nourriture et au vêtement, et à passer à côté du vrai sens et du vrai but de la vie. Lorsque nous vivons dans la crainte du Seigneur, nous réalisons ce que disait l'apôtre Paul : « Mon Dieu comblera tous vos besoins selon ses richesses en gloire dans le Christ Jésus » (Phil. 4 : 19). Une vie remplie de choses matérielles et de fortune est une vie remplie de problèmes. La vie vécue dans la foi et la crainte de Dieu est réellement exempte de soucis. Paul l’exprime ainsi : « la piété, avec le contentement, est un grand gain » (1 Tim. 6 : 6).

            Salomon rappelle également ceci : « La crainte de l'Eternel mène à la vie, et l'on reposera rassasié, sans être visité par le mal » (Prov. 19 : 23). Ceux qui vivent dans la crainte de Dieu seront des gens contents. Ils auront un seul but dans la vie : plaire au Seigneur « à tous égards » (Col. 1. 10). En conséquence, il sera répondu à leurs besoins, et ils seront heureux. S’il nous faut d'autres choses pour nous rendre heureux, nous ne le serons jamais ! Si nous apprenons à être heureux avec le Seigneur en goûtant le privilège de marcher dans la crainte de Lui déplaire, nous serons continuellement satisfaits. Rien ne comptera pour nous, sinon l'approbation de Dieu - et nous l'aurons dans notre vie. Quiconque vit dans la véritable crainte du Seigneur ne redoutera jamais une quantité de choses qui troublent le monde autour de lui.
            Job était un tel homme, comme nous le lisons dans son livre : il était « parfait et droit, craignant Dieu et se retirant du mal » (Job 1 : 1, 8). Et c'est Dieu qui satisfaisait son cœur.
            « Tous les jours du malheureux sont mauvais, mais le cœur heureux est un festin continuel » (Prov. 15 : 15).

                        Heureux, toujours heureux! j'ai le Dieu fort pour Père,
                        
Pour Sauveur Jésus Christ, pour Conseil l'Esprit Saint !
                        
Que peut ôter l'enfer, que peut donner la terre,
                        
A qui jouit du ciel et du Dieu juste et saint ?



Haïr le mal

            « La crainte de l’Eternel, c'est de haïr le mal. Je hais l'orgueil et la hauteur, et la voie d'iniquité, et la bouche perverse » (Pro. 8 : 13).
            Comment considérons-nous le péché ? Souvent, nous nous préoccupons plus des conséquences du péché que du fait de commettre le péché. Nous essayons parfois de voir jusqu'où nous pouvons nous approcher du péché sans le toucher, ou sans nous trouver impliqués réellement avec lui. C'est ce que nous faisons si nous regardons des scènes de péché au cinéma, à la télévision ou sur internet, sans nous rendre compte de l'effet que cela produit sur nous. Dieu compare le péché à des serpents venimeux, des « vipères » (Luc 3 : 7), ou à un « sépulcre ouvert », un endroit où la chair humaine s'est corrompue (Rom. 3 : 13). Il le compare encore au vomissement d'un chien (2 Pier. 2 : 22), et au cancer ou à la gangrène (2 Tim. 2 : 17). Nous évitons naturellement toutes ces choses ; nous ne souhaiterions pas nous approcher d'aucune d’elles, nous les fuyons ! Est-ce ainsi que nous traitons le péché ?
            Dieu hait tellement le péché qu'Il doit s'en occuper, et Il s'en est occupé au Calvaire ! Il a envoyé le Seigneur Jésus mourir pour payer le « salaire du péché », qui est la mort (Rom. 6 : 23). Alors, pourquoi retournerions-nous à ce dont nous avons été libérés, à ce qui Lui a coûté si cher ?
            Quelqu'un a dit : Ce que le Seigneur recherche, ce sont des hommes et des femmes qui craignent Dieu et haïssent le péché ! Ces deux choses vont ensemble, et nous en trouvons une illustration dans la vie de Job. C’était un homme « parfait » (intègre) ; la vie qu'il menait devant les autres a toujours été intègre. Il était aussi un homme « droit » ; il cherchait à vivre d'une manière qui plaise à Dieu. Mais avant tout, ce qui le caractérisait moralement, c'était qu'il craignait Dieu et se détournait du mal (Job 1 : 1). Il cherchait à vivre les paroles qu'il exprimera plus tard : « Voici, la crainte du Seigneur, c'est là la sagesse, et se retirer du mal est l'intelligence » (28 : 28).

                        Ah! garde-nous de tourner vers le monde
                        
D'autres regards que ceux du voyageur.
                        
Que, du péché fuyant la coupe immonde,
                        
Aux vives eaux nous puisions le bonheur.

 

Entrer dans la présence du Seigneur et marcher avec Lui

            « Celui qui marche dans sa droiture craint l’Eternel, mais celui qui est pervers dans ses voies le méprise » (Prov. 14 : 2).
            La conduite d'un homme reflète son attitude envers le Seigneur. Le croyant droit de cœur sait ce qui plaît à Dieu, et c'est ce qui le guide. Son désir profond est d'être de plus en plus près de son Dieu, quel que soit le temps où il a déjà vécu avec Lui. L'apôtre Paul avait marché avec le Seigneur pendant environ 30 ans, mais il ne se contentait pas de son passé. Son désir était d'avancer plus étroitement avec Lui et de Le connaître d'une manière beaucoup plus profonde (Phil. 3 : 7-10).
            Nous ne pouvons pas marcher avec Dieu et marcher avec le péché (Prov. 3 : 7 ; 8 : 13 ; 14 : 16 ; 1 Jean 1 : 5-10).
            Nous ne pouvons pas marcher avec Dieu et marcher avec fierté (Prov. 21 : 4; Jac. 4 : 6-10).
            Nous ne pouvons pas marcher avec Dieu et marcher avec le monde (Prov. 23 : 17; Jac. 4. 3-4). Le Psaume 73 rapporte le cas d'un homme qui regardait le monde avec envie, en suivant le chemin contre lequel l'apôtre Jean nous met en garde (1 Jean 2 : 15-17). Voyant le méchant s'en aller apparemment comblé, cet homme, Asaph, pensait qu'il était désavantagé, et cela lui faisait presque perdre sa foi. Il n'était pas loin de faire des compromis avec le monde qu'il enviait. Il semble même qu'il avait essayé de se rapprocher du monde autant qu'il le pouvait sans franchir la limite ! Mais quel était l'antidote pour Asaph ? Quel est l'antidote pour nous ? Entrer dans la présence du Seigneur (v. 17) ! Alors nous pourrons voir clair de nos yeux spirituels (Eph. 1 : 18).
            N'est-ce pas la crainte de Dieu qui, dès lors, l'a instruit ? Entrer dans la présence du Seigneur nous aide à redresser notre façon de penser pour être en accord avec les pensées de Dieu. Nous commençons à voir les choses de son point de vue à Lui ! Quand nous apprenons à craindre le Seigneur, à haïr ce qu'Il hait, et à aimer ce qu'Il aime, nous saisissons ce qu'Asaph a compris à la fin du psaume (v. 25-28) : le Seigneur est suffisant pour remplir le cœur et l'esprit ! Mais tout commence avec cette question : Est-ce que, oui ou non, je crains le Seigneur?

                        Marcher en ta présence, fidèle et doux Sauveur,
                        
Dans une humble assurance en ton bras, en ton coeur ;
                        
Ne chercher qu'à te plaire en tout ce que l'on fait :
                        
C'est le ciel sur la terre, c'est le bonheur parfait.

 

T. P. Hadley - « LE SEIGNEUR EST PROCHE » (08, 26/10 ; 09/11/2016)