Irrésistible appel
« Même la cigogne dans les cieux connaît sa saison ; et la tourterelle, et l'hirondelle, et la grue, prennent garde au temps où elles doivent venir, mais mon peuple ne connaît pas le jugement de l'Eternel. Comment dites-vous : Nous sommes sages ? » (Jér. 8 : 7-8).
On parle de l'instinct des oiseaux migrateurs, mais les termes employés dans ces versets laissent entendre qu'ils ont aussi une certaine intelligence. Ce qui est fascinant chez eux, c'est l'élan qui leur permet de parcourir des milliers de kilomètres pour retrouver l'endroit de leur naissance.
Au cœur de la Bible, on trouve cette parole émouvante : « Comme un oiseau erre çà et là loin de son nid, ainsi est l'homme qui erre loin de son lieu » (Prov. 27 : 8). Cette errance fait penser à tous les tâtonnements, à toutes les quêtes de sécurité, d'identité ou de sens à la vie. Quel est ce lieu recherché que l'homme désire tellement mais qu'il a tant de peine à trouver ? On peut lire ailleurs dans la Bible : « Le passereau même a trouvé une maison, et l'hirondelle un nid pour elle, où elle a mis ses petits… Mon cœur et ma chair crient après le Dieu vivant » (Ps. 84 : 3, 2).
Dieu nous a donné la capacité d'entendre ses appels, impératifs, pour nous diriger vers le but que nos yeux ne voient pas encore. C'est un peu cela la définition de la foi. Non pas s'inventer un chemin, mais reconnaître celui que Dieu nous trace vers notre Sauveur Jésus Christ, et répondre sans différer à son appel d'amour.
Chaque oiseau migrateur porte en lui un espace qui est plus grand que lui, un espace qui a les dimensions de son voyage. Il ne le comprend pas entièrement, mais il le vit. Ainsi en est-il de l'homme qui répond à l'appel de Dieu. Et « Dieu lui a donné une réponse dans la joie de son cœur » (Ecc. 5 : 20).
Extrait du calendrier « LA BONNE SEMENCE » (19-10-2016) - www.labonnesemence.com