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Quelques questions de la Bible (3)


Que rendrai-je au Seigneur ?
Pourquoi es-tu abattue, mon âme ?
A qui me comparerez-vous ?
Qui a cru à ce que nous avons fait entendre ?
 

Que rendrai-je au Seigneur ?

            « Que rendrai-je à l'Eternel pour tous les biens qu'il m'a faits ? Je prendrai la coupe du salut, et j'invoquerai le nom de l'Eternel » (Ps. 116 : 12-13)
            « Invoque-moi au jour de la détresse : je te délivrerai, et tu me glorifieras » (Ps. 50 : 15).

            L'auteur du Psaume 116 était dans une situation désespérée, il connaissait la détresse et le chagrin. Il s'est tourné vers Dieu par la prière et lui a dit : « Je te prie, ô Eternel! délivre mon âme ». Dans sa grâce, Dieu est intervenu et l'a délivré. Alors ce croyant entre dans une connaissance plus profonde du Seigneur, et déclare qu'Il est « plein de grâce et juste, et notre Dieu est miséricordieux » (v. 5). Et il ajoute : « J'étais devenu misérable, et il m'a sauvé » (v. 6).
            Maintenant c'est la paix après le trouble, la sérénité après l'angoisse : « Mon âme, retourne en ton repos, car l'Eternel t'a fait du bien » (v. 7). Là, il perçoit jusqu'où il risquait d'aller dans le mal : « Tu as délivré mon âme de la mort, mes yeux de larmes, mes pieds de chute » (v. 8). Quel repos ! Mais est-ce tout ? Non, il en vient à un point essentiel et se demande : « Que rendrai-je à l'Eternel pour tous les biens qu'il m'a faits ? » (v. 12).
            Que peut-on rendre au Seigneur pour son amour ? Faut-il montrer du zèle, de la consécration ? Certainement, mais surtout exprimer par la prière sa reconnaissance, le remercier, le louer, dire la grandeur et l'amour du Seigneur qui est à la source de toutes mes délivrances. C'est ce que signifie l'expression : « Je prendrai la coupe du salut, et j'invoquerai le nom de l'Eternel » (v. 13), en fait : l'adorer, reconnaître qu'il est Dieu, au-dessus de tout, qu'il sauve et qu'il délivre.
            Le Seigneur désire produire cette adoration dans le secret de notre cœur, bien sûr, mais aussi collectivement avec d'autres croyants !


Pourquoi es-tu abattue, mon âme ?

            « Comme le cerf brame après les courants d'eau, ainsi mon âme crie après toi, ô Dieu! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant… Pourquoi es-tu abattue, mon âme ?… Attends-toi à Dieu » (Ps. 42 : 1- 2, 11).
            « [Rien] ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu, qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur » (Rom. 8 : 39).

            Le croyant qui s'exprime au Psaume 42 soupire après son Dieu, comme un cerf recherche les eaux vives. Son âme est desséchée, elle est sans force… Pourquoi traverse-t-il ces périodes de tristesse ? Parce qu'il pense aux jours heureux d'autrefois, où, avec d'autres, il pouvait chanter ! Maintenant il est seul, et de plus, il est la cible de ceux qui lui demandent : « Où est ton Dieu ? » (v. 10). Ces questions, comme des flèches, l'atteignent au plus profond de lui-même, le plongent dans la nostalgie et l'inquiétude.
            Mais soudain il se ressaisit. Par trois fois il s'adresse à lui-même : « Pourquoi es-tu abattue, mon âme, et es-tu agitée au-dedans de moi ? » (Ps. 42 : 5, 11 ; 43 : 5). Son esprit est à la fois abattu et sans repos. Cela nous arrive à nous aussi, surtout la nuit, de ressasser les mêmes problèmes, de les dramatiser : on est abattu, accablé, sans joie, et l'esprit agité cherche en vain des solutions…
            Pourquoi es-tu abattue, mon âme ? Cette simple question fait prendre conscience du trouble intérieur. Dès lors le remède peut être proposé : « Attends-toi à Dieu ! ». Dirige le regard de ta foi vers Celui qui tient en main toute la situation. Il est le maître de l'avenir, le maître aussi des moyens à utiliser. Fais-lui confiance ! Pour le moment, Il désire que tu le célèbres encore, que tu chantes sans te décourager. Il reste le Dieu de ta vie, ton rocher, ton salut, ta force ! Rien ne peut te séparer de son amour.


A qui me comparerez-vous ?

            « Tournez-vous vers moi, et soyez sauvés, vous, tous les bouts de la terre ; car moi, je suis Dieu, et il n'y en a pas d'autre » (Es. 45 : 22).
            « (Dieu) lui qui seul possède l'immortalité, qui habite la lumière inaccessible, lui qu'aucun homme n'a vu, ni ne peut voir – à lui honneur et force éternelle ! » (1 Tim. 6 : 16).

            Dans l'Antiquité le grand piège spirituel était l'idolâtrie, le fait de représenter la divinité par diverses statues. Aussi Dieu s'adresse-t-Il à son peuple : A qui donc me comparerez-vous ? (Es. 40 : 25 ; voir aussi 40 : 18 ; 46 : 5) et Il souligne sa grandeur : « Levez vos yeux en haut, et voyez ! Qui a créé ces choses ? ». Il montre ainsi le néant des idoles : elles ne sont que bois, pierre, ou autres matériaux, elles ne bougent pas, ne parlent pas, elles ne peuvent rien faire, elles ne sauvent pas…
            Aujourd'hui Dieu pourrait s'adresser à l'homme moderne : « A qui me comparerez-vous ? ». Au hasard ? Mais le hasard n'est pas créateur, il n'a aucun projet ! A l'énergie ? à la matière ? Mais elles ne sont pas éternelles, elles ne peuvent rien faire par elles-mêmes ! Non, rien ne peut être comparé au Créateur, sa gloire reste à tout jamais unique, suprême !
            Quand Dieu pose cette question, Il prend un nom caractéristique : « le Saint ». Il est l'absolu même, au-dessus de tout, de l'espace et du temps. Il « habite l'éternité » (57 : 15), et « la lumière inaccessible ». Le mot « transcendant », de notre langage actuel, traduit un peu ce qu'est Dieu. Dieu est au-delà de tout et différent de tout. Quel Dieu que notre Dieu !
            Par sa grandeur et sa puissance, Dieu soutient les milliards d'étoiles, il a donné à chacune un nom (Ps. 147 : 4). Bien sûr, Il connaît aussi chaque être humain. Il me connaît ; et, étant croyant, je peux dire avec émotion : je sais qu'Il m'aime. Il est l'incomparable !


Qui a cru à ce que nous avons fait entendre ?

            « [Le Christ] a été blessé pour nos transgressions, il a été meurtri pour nos iniquités ; le châtiment de notre paix a été sur lui, et par ses meurtrissures nous sommes guéris » (Es. 53 : 5).
            « Il plut à l'Eternel de le meurtrir ; il l'a soumis à la souffrance. S'il livre son âme en sacrifice pour le péché, il verra une descendance » (Es. 53 : 10).

            « Qui a cru à ce que nous avons fait entendre ? ». C'est par cette question que commence le chapitre 53 du prophète Esaïe. Ce chapitre évoque, plusieurs siècles à l'avance, ce que Jésus va connaître à la croix. On le voit comme « l'homme de douleurs », celui qui est « méprisé », qui « a été meurtri pour nos iniquités », que Dieu « a soumis à la souffrance », qui a livré « son âme en sacrifice pour le péché »…
            Ce texte saisissant nous présente les souffrances du Sauveur. De nombreuses personnes, interpellées par leurs péchés, ont cru en lisant ce texte. Pourtant, il commence par ces mots : « Qui a cru à ce que nous avons fait entendre ? ». La question est posée : qui va Le croire ? Cette question est plus générale : malgré toute la force persuasive de la Bible, qui va la croire ? Pourquoi certains viennent-ils à la foi, alors que d'autres résistent à l'appel de Dieu ?
            Jésus a dit : « Comment pouvez-vous croire, vous qui recevez de la gloire l'un de l'autre et qui ne cherchez pas la gloire qui vient de Dieu seul ? » (Jean 5 : 44). Pour venir à la foi il faut se tourner vers Dieu, Le rechercher lui seul, en abandonnant toute vanité. C'est Dieu qui nous donne aussi l'attitude de confiance et de simplicité d'un enfant.
            L'apôtre Paul écrit : « Comment croiront-ils en Celui dont ils n'ont pas entendu parler ? «  (Rom. 10 : 14). Il souligne la responsabilité des chrétiens : leur devoir est de parler de leur foi, de faire connaître le Sauveur, Jésus, l'Envoyé de Dieu.


Extraits du calendrier « LA BONNE SEMENCE » - www.labonnesemence.com