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Quelques questions de la Bible (1)


Où es-tu ?
Qu'as-tu fait ?
D'où viens-tu, et où vas-tu ?
Combien de temps hésiterez-vous ?

 

            La Bible contient beaucoup de questions, et souvent c'est Dieu qui interroge l'homme. Nous proposons de nous arrêter sur certaines de ces questions.


Où es-tu ?

            « L'homme et sa femme se cachèrent de devant l'Eternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. Et l'Eternel Dieu appela l'homme, et lui dit : Où es-tu ? » (Gen. 3 : 8-9).
            « Un homme se cachera-t-­il dans quelque cachette où je ne le voie pas ? dit l'Eternel » (Jér. 23 : 24)

            La première question de Dieu à l'homme est très significative : « Où es-tu ? ». Où était Adam quand Dieu lui a parlé ? Il s'était caché pour que Dieu ne le voie pas, il lui avait désobéi et avait la conscience chargée ; à cause de cela, il avait peur. Plein de méfiance et d'inquiétude, il essayait de se donner une bonne apparence.
            Pourtant Dieu l'appelle. Va-t-il le laisser dans cet état de honte et de repli sur lui-même, puis exécuter sur lui son jugement ? Non, Dieu veut le secourir, Il désire son bien, Il lui parle, l'interroge, le pousse avec bonté à se repentir. Il désire qu'Adam reprenne confiance en Dieu. Et c'est ce qui a lieu : Adam reconnaît qu'il a désobéi. Il entend Dieu lui dire les conséquences de sa faute, mais aussi le moyen préparé pour y porter remède. A la fin, Adam, confiant dans la grâce de Dieu, donne à sa femme ce beau nom : « Eve » (mot apparenté à « vivre »), alors que la mort venait d'entrer dans le monde par le péché (Rom. 5 : 12). Puis Dieu a pris soin du couple et les a revêtus. Ils allaient pouvoir faire face à leur nouvelle condition.
            « Où es-tu ? » est la question que Dieu pose à chacun de nous. Et je dois me la poser aussi : « Où suis-je ? Loin de Dieu ? Dans la méfiance, la conscience mal à l'aise ? ». Pour ma part, j'ai accepté le dialogue avec Dieu et son verdict sur mes fautes, mais – oh bonheur – j'ai accepté aussi sa grâce et son pardon.


Qu'as-tu fait ?

            « L'Eternel dit à Caïn : Où est Abel, ton frère ? Et il dit : Je ne sais. Suis-je, moi, le gardien de mon frère ? Et il dit : Qu'as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre à moi » (Gen. 4 : 9-10).
            « Si nous confessons nos péchés, il [Dieu] est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1 : 9)

            Premier crime : « Caïn se leva contre Abel, son frère, et le tua » (Gen. 4 : 8). Pas de témoin. Le meurtrier ne risque rien ! Mais Dieu l'arrête : « Où est Abel, ton frère ?
                        – Suis-je, moi, le gardien de mon frère ? répond Caïn avec insolence.
                        – Qu'as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre à moi ! »

            Quelle scène au début de l'humanité ! Dieu avait donné la fraternité entre les hommes, mais bien vite, la jalousie arrive, puis la violence… Déjà Dieu avait dit à Eve après sa désobéissance : « Qu'est-ce que tu as fait ? ». Il répète la question à Caïn. La violence restera-t-­elle sans que justice soit faite ? Du côté de l'homme, peut-être, mais pas pour Dieu qui connaît tout : la voix du sang d'Abel crie en témoignage vers Dieu.
            « Qu'as-tu fait ? ». Cette question peut s'adresser à chacun, d'une génération à l'autre, jusqu'à moi… Quel triste tableau que l'histoire de l'humanité qui s'éloigne de Dieu ! Que de cris, d'injustices, de larmes… ! Et Dieu voit tout et jugera tout (Gen. 6 : 5-7). Or le péché conduit au jugement, à l'éloignement éternel d'avec Dieu. Est-ce sans espoir ? Non, la Bible parle d'un autre sang que celui d'Abel, d'un sang qui ne parle pas de jugement mais de pardon. C'est celui de Jésus Christ (Héb. 12 : 24).
            Croyant, je sais que Jésus a subi à ma place le jugement de Dieu sur mes péchés ; j'ai devant moi, pour toujours, la perspective d'être avec Lui dans le ciel.


D'où viens-tu, et où vas-tu ?

            « Tu as délivré mon âme de la mort, mes yeux de larmes, mes pieds de chute » (Ps.116 : 8).
            « (Jésus dit :) Celui qui vient à moi, je ne le mettrai pas dehors » (Jean 6 : 37).

            L'avenir devait sembler bien sombre à Agar, cette esclave maltraitée par sa maîtresse. Elle s'était enfuie et se retrouvait seule dans le désert, sans ressource et… enceinte !
            Une esclave n'avait aucun droit. Elle n'avait eu personne pour la défendre. Que va-t-­elle devenir ? Dieu vient à sa rencontre, l'arrête dans sa fuite et lui dit : « D'où viens-tu, et où vas-tu ? ». Agar répond humblement et Dieu lui donne le seul conseil possible : « Retourne vers ta maîtresse, et humilie-toi sous sa main ». Puis Il lui promet que l'enfant qu'elle attend sera à l'origine d'un grand peuple, et lui demande de l'appeler Ismaël (qui signifie « Dieu a entendu »). Agar répond : « Tu es le Dieu qui te révèles (ou: qui voit) » (Gen. 16 : 13). Dieu connaissait son malheur et s'était approché d'elle. Maintenant elle n'est plus seule dans le désert, elle comprend que Dieu s'intéresse à elle.
            Toi qui lis ces lignes, tu es peut-être désespéré, mais reprends courage car le Seigneur connaît ta détresse. Agar était sans espoir, mais elle a trouvé en Dieu un réconfort répondant à sa souffrance. Fais comme elle, écoute les promesses de Dieu en croyant sa Parole. Parle-lui, dis-lui : « Tu es mon Dieu, celui qui me voit, celui qui se révèle ». Quitte ton mauvais chemin, reviens là où Dieu te veut, même si tu dois baisser la tête. Le Seigneur te réserve une espérance plus belle que tu ne peux l'imaginer.


Combien de temps hésiterez-vous ?

            « J'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives » (Deut. 30 : 19).
            « Méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longue attente, ignorant que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ? » (Rom. 2 : 4).

            D'un côté Elie, le prophète de l'Eternel, seul. De l'autre, 450 prophètes de Baal (une idole d'alors). Au milieu, les représentants du peuple d'Israël. C'est l'heure du choix : qui est le vrai Dieu, l'Eternel ou Baal ? Elie s'approche et dit : « Combien de temps hésiterez-vous entre les deux côtés » ? Si l'Eternel est Dieu, suivez-le ; et si c'est Baal, suivez-le ! » (1 Rois 18 : 21).

            Quels sont actuellement ces « deux côtés » entre lesquels on peut longtemps hésiter ? C'est la foi en Dieu ou la vie sans Dieu… La décision est importante, déterminante même. La question d'Elie, remarquons-le, s'adressait à des personnes religieuses, extérieurement liées avec Dieu. Elle se pose aujourd'hui en ces termes : Suivons-nous effectivement le Seigneur, ou conduisons-nous notre vie sans Dieu, tout en nous déclarant chrétiens ? 
            Dieu n'accepte pas de tels compromis, et pour chacun le jour vient où il faut se décider. A celui qui hésite, Il dit : « Je voudrais que tu sois ou froid ou bouillant » (Apoc. 3 : 15). Dieu rejette les indifférents, ceux qui sont « tièdes », ceux qui ne s'opposent pas à Lui mais refusent de Le reconnaître franchement, ceux qui évitent tout contact personnel avec Lui. 
            Dieu nous interpelle sans se lasser, Il ne nous menace pas, Il nous invite à faire le bon choix : « Choisis la vie, afin que tu vives ».


Extraits du calendrier « LA BONNE SEMENCE » - www.labonnesemence.com