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            Rappelons-nous que l'auteur de la Bible, la Parole de Dieu, n'est autre que le Créateur. Dieu a d'abord créé l'univers, puis introduit toutes les espèces vivantes sur la terre, et enfin Il en a confié l'intendance à l'être humain, créé le sixième jour, homme et femme. Dans un même acte qui nous montre aussi bien sa sagesse que son amour, Il a façonné l'homme, a constaté qu'il n'était pas bon pour l'homme d'être seul, et lui a aussitôt donné « une aide qui lui corresponde », la femme (Gen. 2 : 18). Une traduction plus littérale de l'expression employée dans le texte original hébreu pourrait être : « un secours, comme un vis-à-­vis de lui », tournure qui exprime que les deux personnes qui composent le couple sont de nature identique et parfaitement adaptées l'une à l'autre, complémentaires.
            Dès l'origine, et en tout temps, l'intention de Dieu quand Il fait naître l'amour entre un homme et une femme est de leur faire partager un bonheur intime, dans une communion spirituelle, affective et physique. Cela ressort du texte biblique fondateur du mariage : « L'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (Gen. 2 : 24).
            C'est dans le cadre de cette union, publiquement déclarée de manière civile ou religieuse (selon les pays et les époques), que Dieu a toujours voulu bénir les couples et les familles qui forment la trame des sociétés.

Une union définitive et exclusive

            « Des pharisiens vinrent dire à Jésus : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour n'importe quel motif ? Il leur répondit : N'avez-vous pas lu que le Créateur, dès le commencement, les a faits homme et femme, et a dit :… Les deux seront une seule chair ?… Donc, ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas » (Matt. 19 : 3-6)

            Nos premiers parents ont malheureusement écouté la voix du diable qui mettait en doute ce que Dieu avait dit. Pensaient-ils être plus heureux en désobéissant ? Le doute et la désobéissance ont détruit leur confiance en Dieu et les ont conduits à s'accuser l'un l'autre, alors que Dieu voulait leur bien. Actuellement en France, presque un mariage sur deux finit par un divorce. Pourtant les plans de Dieu n'ont pas changé (voir le verset ci-dessus). Aujourd'hui comme avant, Dieu désapprouve les divorces et les couples qui se font et se défont au gré des humeurs.
            Par ailleurs, pour Dieu, les mots fornication (relations sexuelles hors mariage) ou adultère (infidélité dans le mariage) n'ont pas perdu leur sens, même si on ne les utilise plus beaucoup. Rappelons que Dieu a réservé la sexualité au cadre du mariage, et que tout débordement est un péché (1 Cor. 6 : 9-10). « Que chaque homme ait sa propre femme, et chaque femme son mari à elle. Que le mari rende à la femme ce qui lui est dû, de même aussi la femme au mari. La femme ne dispose pas de son propre corps, mais le mari ; de même aussi le mari ne dispose pas de son propre corps, mais la femme » (7 : 2-4).
            L'homme est-il plus heureux en vivant à sa fantaisie ? Non, il sème la souffrance là où Dieu voulait son bonheur. Mais aucune situation n'est désespérée pour Dieu. Il pardonne celui qui reconnaît ses erreurs passées. Leurs conséquences subsisteront peut-être, mais Dieu lui donnera la force de conformer sa vie à la volonté divine. « Je ne te condamne pas », dit Jésus à une femme adultère. Et Il ajoute : « Va, dorénavant ne pèche plus » (Jean 8 : 11).

L'école de l'amour

            « Beaucoup d'eaux ne peuvent éteindre l'amour, et des fleuves ne le submergent pas » (Cant.  8 : 7).
            « Sa bannière sur moi, c'est l'amour » (Cant. 2 : 4).

            Associer les mots mariage et amour est une évidence. Mais il importe de bien comprendre de quel amour il s'agit. Le véritable amour, c'est celui qui trouve sa source dans celui du Créateur. « Dieu est amour. En ceci a été manifesté l'amour de Dieu pour nous : c'est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui » (1 Jean 4 : 8-9). L'amour que je suis invité à imiter vis-à-­vis de mon conjoint, c'est celui de Jésus « qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi » (Gal. 2 : 20). C'est un amour qui se donne entièrement à l'autre, sans calcul et sans réserve. Rappelons-en quelques caractères, soulignés par l'apôtre Paul :
                    - « L'amour se montre patient ; il est plein de bonté ; l'amour n'est pas envieux ; l'amour ne se vante pas ; il ne s'enfle pas d'orgueil ; il n'agit pas avec inconvenance ; il ne cherche pas son propre intérêt ; il ne s'irrite pas ; il n'impute pas le mal ; il ne se réjouit pas de l'injustice, mais se réjouit avec la vérité ; il supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout. L'amour ne périt jamais » (1 Cor. 13 : 4-7).
                    - L'amour selon Dieu « se réjouit avec la vérité » (c'est-à-­dire que les deux vont ensemble). Les mensonges, les dissimulations ou les non-dits détruisent la confiance et instillent un poison dangereux entre les conjoints.
                    - L'amour « supporte tout, croit tout, espère tout »…

            Beau défi que Dieu nous propose de relever. Est-ce possible ? C'est Lui qui nous donnera les forces pour y parvenir au quotidien.

Extraits du calendrier « LA BONNE SEMENCE » (27-05 ; 03-06 ; 10-06-2016) - www.labonnesemence.com