Le salut et ses trois aspects

Le salut est un thème important du Nouveau Testament. Cependant, le salut n’a pas la même signification, selon les passages. Il est nécessaire de distinguer les différents aspects. Cela facilitera non seulement la compréhension de plusieurs passages bibliques mais nous serons impressionnés comme tout à nouveau par le salut que Dieu nous offre en Jésus Christ.
Le salut que nous avons, en tant qu’enfants de Dieu en Jésus Christ, se rapporte au passé, au présent, et à l’avenir.

Les différents aspects du salut divin

Le passé

Nous avons été sauvés lorsque nous avons reçu personnellement le Seigneur Jésus comme Sauveur. Ce salut est basé sur la mort expiatoire de Christ et il nous est accordé par la grâce et la miséricorde de notre Dieu. Il ne se fonde pas sur nos œuvres (Eph. 2 : 8 ; Tite 3 : 5). Dieu nous a sauvés et par conséquent nous ne serons pas perdus (2 Tim. 1 : 9 ; Luc 19 : 10).
   Ce salut initial est évoqué par plusieurs passages de l’épître aux Hébreux :
   - « Comment échapperons-nous si nous négligeons (ou : méprisons, tenons pour rien) un si grand salut ? » (2 : 3) ;
   - « Il convenait pour Dieu… que, amenant de nombreux fils à la gloire, il rende accompli le chef de leur salut par des souffrances » (2 : 10) ;
   - « Il (Jésus) est devenu, pour tous ceux qui lui obéissent, l’auteur du salut éternel » (5 : 9) ;
   - « Nous sommes persuadés, en ce qui vous concerne, bien-aimés, de choses meilleures et qui tiennent au salut » (6 : 9).

Le présent

Nous sommes sauvés quotidiennement : Christ est au ciel et intercède pour nous. Il agit pour nous croyants « en nous sauvant entièrement » (Rom. 5 : 10 ; Héb. 7 : 25). Son service au ciel consiste à nous garder durant notre course terrestre dans un monde plein de dangers.

L’avenir

Nous serons sauvés lorsque le Seigneur Jésus reviendra. Ce salut est toujours plus proche et nous l’attendons (Rom. 13 : 11 ; 1 Thes. 5 : 9). Nous allons « hériter du salut » (Héb. 1 : 14). Christ nous sauvera de ce monde mauvais, et nos corps sous les conséquences du péché, seront transformés à la conformité du corps de sa gloire (Phil. 3 : 20-21).

Une illustration

Imaginons un jeune homme nageant dans un lac. Soudain, il ressent des crampes et il risque de couler. On s’est aperçu qu’il était en détresse et un sauveteur expérimenté saute dans l’eau, et vient à son secours. Lorsque le maître-nageur rejoint le jeune homme, une dame sur la rive s‘écrie avec soulagement : Il est sauvé.
   Le maître-nageur saisit adroitement le jeune homme, et tous deux se dirigent déjà vers la rive. Une autre personne qui a observé la scène très attentivement, s’exclame : C’est bien que le maître-nageur ait pu le sauver.
   Finalement, le sauveteur et le jeune homme sortent de l’eau et s’écroulent épuisés dans l’herbe. Le jeune homme qui avait craint pour sa vie, murmure soulagé : Maintenant, je suis sauvé !
   Nous trouvons ici les trois aspects du salut en Jésus Christ : le jeune homme était, d’une part, déjà sauvé lorsque le sauveteur l’a saisi. D’autre part, il a aussi été sauvé lentement mais sûrement, alors qu’il progressait avec son sauveteur en direction de la rive. Mais il n’a été complètement sauvé qu’au moment où il s’est enfin trouvé sur la terre ferme ; c’est alors qu’il a dit : Maintenant, je suis sauvé.
   Christ nous a sauvés au moment de notre conversion. Il nous sauve journellement sur le chemin de la foi. Il nous sauvera entièrement en nous amenant dans la gloire éternelle.

Conclusion

Sommes-nous reconnaissants de connaître le grand Sauveur qui nous a offert un si grand salut ? Rendons-nous témoignage de notre salut au monde (Tite 2 : 13 ; 1 Jean 4 : 14) ? Bien que nous vivions dans un monde mauvais, nous devons prendre courage, car le Seigneur intercède pour nous dans le ciel, et agit pour notre bien par son Esprit. En outre, nous sommes pleins d’espoir et de joie, parce que nous savons que notre Sauveur reviendra. Il « apparaîtra une seconde fois… à ceux qui l’attendent, pour le salut » (Héb. 9 : 28).

D’après Gerrid Setzer - « Folge mir nach »

Chantons, chantons sans cesse la bonté du Seigneur :
Qu’une sainte allégresse remplisse notre coeur !
Un salut éternel est descendu du ciel :
Nous avons un Sauveur.

Dans le livre de vie Il a placé nos noms ;
Sans cesse Il nous convie à savourer ses dons.
Gardés par son pouvoir, nourris d’un saint espoir,
Vers le ciel nous marchons.

Bientôt, vêtu de gloire, du ciel Il descendra ;
Consommant sa victoire, Il nous délivrera.
Son heureux racheté, par lui ressuscité,
Tel qu’Il est le verra.