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Jésus, l'Homme dépendant

                    
            « Le Christ, durant les jours de sa chair, ayant offert… des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort… bien qu'il fût Fils, a appris l'obéissance par tout ce qu'il a souffert » (Héb. 5 : 7-8)

            Depuis le commencement de son ministère, Christ a gardé la place de serviteur obéissant. Il n'est pas entré dans son service public avant d'être appelé par Dieu et d'avoir pris la place la plus humble au baptême de Jean. Il a toujours marché dans une parfaite séparation de cœur, en communion avec son Père et dans une entière dépendance de Lui. Il a manifesté une obéissance absolue, sans un instant de propre volonté. Il a été le plus accessible des hommes, plein de grâce. Dans sa marche, nous contemplons une bonté et une tendresse jamais observées dans l'homme, et pourtant nous ressentons sans cesse qu'Il était un étranger. Il n'était pas venu pour être étranger dans ses relations avec les hommes, mais ce qu'il y avait tout au fond de son cœur était entièrement étranger à tout ce qui influence les hommes.
            Il est resté absolument solitaire. Il est frappant de constater que pas une seule fois ses disciples n’ont véritablement compris ce qu'Il disait. Le seul indice d'un cœur qui L'a compris se trouve chez Marie de Béthanie, et Jésus a dit : « Partout où cet évangile sera prêché, dans le monde entier, on parlera aussi de ce que cette femme a fait » (Matt. 26 : 13). Cet esprit de renoncement à soi-même, de dépendance de son Père et d'abandon total de sa propre volonté, se voit tout au long de la vie de Jésus. Après le baptême de Jean, Il priait lorsque le Saint Esprit est descendu sur Lui (Luc 3 : 21). Avant d'appeler les apôtres, Il a passé toute la nuit en prière (6 : 12). Après le miracle qui a nourri les 5000 hommes, Il est monté seul sur une montagne pour prier (9 : 18).
            A Gethsémané, toute son angoisse devant la mort est exprimée devant son Père par la prière. Le résultat, c'est que tout est calme devant les hommes. « La coupe que le Père m’a donnée, ne la boirai-je pas ? » (Jean 18 : 11). Il est le Nazaréen, séparé des hommes par son entière communion avec son Père, et par l'obéissance d'un Fils qui n'a d'autre volonté que d'accomplir le bon plaisir de son Père.
 

J.N.  Darby - « LE SEIGNEUR EST PROCHE » (31/01/2016)