Se réjouir toujours
« Il (Epaphrodite) a été malade, tout près de la mort ; mais Dieu a eu pitié de lui, et non seulement de lui, mais aussi de moi, afin que je n'aie pas tristesse sur tristesse. Je l'ai donc envoyé avec d'autant plus d'empressement, pour qu'en le revoyant vous ayez de la joie, et que moi j'aie moins de tristesse… Au reste mes frères, réjouissez-vous dans le Seigneur : vous écrire les mêmes choses n'est pas pénible pour moi, et c'est votre sûreté… Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je vous le dirai encore : réjouissez-vous » (Phil. 2 : 27-28 ; 3 : 1 ; 4 : 4).
Quel enseignement et quel exemple nous donne l'apôtre Paul ! Il connaissait des circonstances très difficiles ; il en parle ouvertement et simplement, en rendant aussi témoignage des soins du Seigneur à son égard pour qu'il ait « moins de tristesse » et non « tristesse sur tristesse ». En dépit de la tristesse qu'il éprouvait dans ses circonstances extérieures, Paul peut, au même moment, dire et répéter : « Réjouissez-vous toujours ». L'Esprit de Dieu souligne ainsi qu'il y a, pour le croyant, une joie indépendante des circonstances, une joie permanente » : c'est la joie « dans le Seigneur ».
Chers amis croyants, connaissons-nous cette joie ? Le Seigneur nous donne le bonheur de Le connaître, Lui, notre Sauveur ressuscité. Il prie pour nous dans le ciel et désire habiter, par la foi, dans nos cœurs (Rom. 8 : 34; Eph. 3 : 17; Jean 14 : 19-23). Rien ne peut nous séparer de son amour, ni nous ôter cette joie en Lui (Rom. 8 : 35-39 ; Jean 16 : 22). Et pourtant, au milieu des circonstances douloureuses que nous connaissons dans notre vie terrestre, nos cœurs sont-ils vraiment remplis de cette joie qui se goûte même en versant des larmes ?
Remarquons que le Seigneur ne nous laisse pas le choix. Par son Esprit, Il nous dit : « Réjouissez-vous toujours ; priez sans cesse ; en toutes choses rendez grâces » (1 Thes. 5 : 16). Ce sont des exhortations directes, absolues, qui ne laissent aucune échappatoire : de la même manière que nous devons prier sans cesse et remercier Dieu pour tout, nous devons toujours nous réjouir ! Quelle grâce ! Si notre Seigneur nous le demande, c'est qu'Il nous en donne la capacité, dans une communion de cœur avec Lui, en gardant sa Parole. La joie n'est pas un sentiment que l'on éprouve ou non au gré des circonstances, mais elle résulte de la communion avec notre Seigneur. « Je vous ai dit cela (voir ce qui précède), afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit complète » (Jean 15 : 11).
J-M Allovon - « LE SEIGNEUR EST PROCHE » (16/12/2015)