Se souvenir
« Tu te souviendras que tu as été serviteur dans le pays d'Égypte, et que l'Éternel, ton Dieu, t'a racheté » (Deut 15 : 15).
« C'est pourquoi, souvenez-vous qu'autrefois, vous les nations dans la chair… vous étiez en ce temps-là sans Christ… n'ayant pas d'espérance, et étant sans Dieu dans le monde » (Eph. 2 : 11-12).
L'exhortation à se souvenir revient plusieurs fois dans la Parole de Dieu. Pourquoi ? C'est évidemment parce que nous oublions facilement les choses dont Dieu veut que nous nous souvenions. En revanche, nous nous souvenons souvent, hélas, de ce que nous devrions oublier. Dans l'Ancien Testament, l'Eternel avait dit aux Israélites qu'ils ne devaient pas oublier qu'ils avaient été serviteurs en Egypte. Au lieu de cela, ils murmuraient : « Il nous souvient du poisson que nous mangions en Egypte pour rien… et des oignons et de l'ail » (Nom. 11 : 5). Quand une personne oublie la miséricorde et la bonté de Dieu, son estimation des choses se déforme et elle peut même désirer ce dont elle a été délivrée.
Voici quelques-unes des choses que les Israélites étaient exhortés à se rappeler. Ils ne devaient pas craindre les autres peuples mais se souvenir de ce que l'Eternel avait fait au Pharaon et à toute l'Egypte (Deut. 7 : 18). Ils avaient à se souvenir de tout le chemin par lequel l'Eternel les avait conduits dans le désert : leurs vêtements ne s'étaient pas usés et leurs pieds n'avaient pas enflé (8 : 2-4). Ils ne devaient pas oublier les conséquences de leurs fautes, afin qu'elles ne se répètent pas (9 : 7). Ils devaient se souvenir de la Loi donnée par Dieu pour tout Israël (Mal. 4 : 4).
Le Nouveau Testament nous enseigne que, comme les Israélites, nous devons nous souvenir de l'état dans lequel nous étions avant notre conversion, « n'ayant pas d'espérance, et étant sans Dieu dans le monde ». Il nous est dit aussi : « Souviens-toi donc comment tu as reçu et entendu » (Apoc. 3 : 3). Nous sommes exhortés à nous souvenir des pauvres (Gal. 2 :10), des orphelins et des veuves (Jac. 1 : 27), et des prisonniers (Héb. 13 : 3). Mais aussi : « Souvenez-vous de vos conducteurs… imitez leur foi » (Héb. 13 : 7). Et par-dessus tout : « Souviens-toi de Jésus Christ, ressuscité d'entre les morts » (2 Tim. 2 : 8). Le privilège le plus merveilleux est celui que le Seigneur Jésus nous a donné dans la nuit où Il a été livré, en disant : « Faites ceci en mémoire de moi » (1 Cor. 11 : 24). Ce souvenir, s'il habite en nous toute la semaine, nous aidera à nous souvenir aussi de tout le reste.
D'après A. M. Behman - « LE SEIGNEUR EST PROCHE » (01/12/2015)