UN JOUR DE BONNES NOUVELLES
Le siège de Samarie et la délivrance de la famine (2 Rois 6 : 24 à 7 : 20)
Une « bonne nouvelle » à proclamer en un jour de disette spirituelle
« Nous ne faisons pas bien. Ce jour est un jour de bonnes nouvelles, et nous nous taisons » (2 Rois 7 : 9). Ces paroles ont été prononcées par quatre hommes atteints de lèpre, qui ont été les premiers à connaître la délivrance de l'Eternel. Si leur réaction immédiate a été d’en profiter égoïstement, ils ont compris qu'ils ne devaient pas garder pour eux-mêmes cette bonne nouvelle. Ils sont allés aussitôt l’annoncer aux portiers de la ville qui l’ont transmise à la maison du roi.
Amis chrétiens, ces paroles nous rappellent que nous aussi, nous avons entendu un jour de la part du Seigneur de bonnes nouvelles qui ont touché notre conscience et notre cœur à salut. Nous étions nous-mêmes comme ces lépreux dans la situation désespérée de pécheurs voués à une mort éternelle. Mais, par la foi en Jésus Christ, nous sommes passés « de la mort à la vie » (Jean 5 : 24). Nous savons que le Fils de Dieu nous a aimés et s'est livré lui-même pour nous (Eph. 5 : 2). Nous comprenons que « ce jour est un jour de bonnes nouvelles ». Alors, n’ayons pas honte de l'évangile ; « il est la puissance de Dieu pour sauver quiconque croit » (Rom. 1 : 16).
Le siège de Samarie et la délivrance de la famine (2 Rois 6 : 24 à 7 : 20)
Nous voudrions considérer maintenant plus en détail ce récit du deuxième livre des Rois, qui parle à nos cœurs de la « bonne nouvelle de la paix » que le Seigneur annonce encore aujourd’hui à tout homme (Es. 52 : 7 ; Eph. 2 : 17).
En Israël, Elisée le prophète a succédé à Elie, enlevé au ciel. C’est à Samarie, assiégée par les Syriens, que la nourriture devient de plus en plus rare. C’est à la suite de leur désobéissance collective et de leur endurcissement qu’ils en viennent à de telles extrémités dans le mal (2 Rois 6 : 28-29) ! Cette famine a d’horribles conséquences, annoncées depuis longtemps par la Parole de Dieu (Lév. 26 : 29 ; Deut. 28 : 53, 57). Une femme crie son désespoir au roi, mais dans son incrédulité, celui-ci déchire ses vêtements mais sans déchirer son cœur (Joël 2 : 13).
Israël a maintenant atteint le fond de la misère. Son peuple étant vraiment arrivé au bout de ses prétendues « ressources », le moment est venu pour Dieu d’intervenir. Il leur envoie un merveilleux message par le moyen de son serviteur Elisée, qui est souvent appelé par les commentateurs le « prophète de la grâce ». Or au même moment un serviteur de ce roi qu’Elisée appelle le « fils d’un meurtrier » (1 Rois 18 : 4) se présente à la maison où Elisée est assis. Sa mission ? Tuer le prophète ! Mais Dieu a averti son serviteur, et sur ses ordres les anciens qui l’entourent ferment la porte devant cet assassin en puissance et le repoussent. Il ne lui reste plus qu’à aller annoncer son échec ; c’est l’occasion pour le roi d’aller plus loin encore dans son impiété. Il ose attribuer le mal qui atteint son peuple à l’Eternel lui-même et déclare : « Pourquoi m’attendrais-je encore à l’Eternel ? » (2 Rois 6 : 32-33), ce qui en réalité n’avait jamais été dans ses intentions !
C’est alors qu’Elisée annonce de la part de l’Eternel la délivrance tant espérée. Il y aura le lendemain de la nourriture en abondance : la fleur de farine et l’orge se vendront au prix minime d’un sicle à la porte de la ville (7 : 1). Il sera enfin possible de répondre aux besoins de tous ces affamés !
Mais la grâce de Dieu se heurte une fois encore à l’incrédulité de l’homme. Le capitaine sur lequel le roi appuyait sa main - manière de montrer sa confiance - est aussi incrédule que son maître. Il se moque publiquement des paroles d’Elisée. Il affirme que ce que le prophète vient d’annoncer ne peut absolument pas se produire, même si l’Eternel faisait des fenêtres aux cieux ! Cependant la foi compte sur Dieu, non seulement au travers des difficultés, mais face aussi à des impossibilités.
Le salut est encore proposé aujourd’hui à tous. Cependant nombreux sont ceux qui répondent à cette offre de la même façon que ce capitaine. Mais « on ne moque pas de Dieu » (Gal. 6 : 7) ! Elisée annonce donc à cet homme : « Tu le verras de tes yeux, mais tu n’en mangeras pas » (v. 2). Il meurt en effet, à la porte dont le roi lui avait confié la garde, foulé aux pieds par le peuple (v. 18-20).
Dieu se glorifie dans ce que l’homme méprise : Il « choisit les choses viles du monde et celles qui sont méprisées, et celles qui ne sont pas, pour annuler celles qui sont - afin que personne ne se glorifie devant Dieu » (1 Cor. 1 : 28-29). Il va donc se servir ici de quatre lépreux. Ils étaient assis à la porte de la ville et les paroles qu’ils échangeaient entre eux convenaient bien à des désespérés ; elles étaient faites pour le vent (Job 6 : 26).
Un terrible dilemme tourmentait ces lépreux ! Que fallait-il choisir ? Ils savaient bien, par expérience, qu’ils n’avaient rien à espérer de leurs compatriotes ; ils les avaient déjà rejetés avec dégoût. S’ils entraient dans la ville, ils ne recevraient aucun secours. Or pourtant, rester à la porte, c’était choisir une mort certaine et rapide. Elle ne serait pas la conséquence de leur lèpre mais le résultat de cette famine dont ils souffraient, eux aussi, grandement. Alors ils décident de « passer vers l’ennemi », avec ce faible espoir : ne pas être tués immédiatement !
Toutefois, sans aucune intervention humaine, toute l’armée syrienne s’était enfuie ! L’Eternel avait, sans faire appel à personne, remporté une victoire complète. Il en a été de même à la croix. Jésus a triomphé de tous nos ennemis ! Nous étions tous des pécheurs perdus, morts dans nos fautes et nos péchés. Nous devons nous reconnaître dans ces lépreux. Sans une intervention divine, notre situation restait désespérée ! Nous étions promis à la mort éternelle ! Mais l’Ennemi a été entièrement dépouillé à la croix (Col. 2 : 13-15).
La scène de désolation que ces lépreux sont les premiers à découvrir donne une petite idée de l’ampleur de la victoire de notre Seigneur. Il n’y avait plus personne dans ce camp militaire ! Le Seigneur avait fait entendre à tous ces Syriens un bruit de chars et de chevaux, le bruit d’une grande armée (voir 2 Sam. 5 : 24 ; Job 15 : 21). Ils avaient cru qu’Israël avait pris à sa solde les Héthiens et les Egyptiens. Aussi s’étaient-ils enfuis le plus rapidement possible. Ils avaient cru nécessaire, pour sauver leur vie, de tout abandonner. Leurs tentes étaient là, avec leur contenu, et le bétail était là, lui aussi.
Les lépreux parvenus au bout du camp, mangent et boivent dans une tente et ils emportent l’or et l’argent ainsi que des vêtements. Dieu veut sans doute, en pensant au comportement de ces lépreux, nous encourager à nous saisir hardiment du trésor incomparable que l’œuvre de Christ à la croix met à notre disposition.
Ces lépreux cachent ensuite leur butin, mais leur conscience les reprend ! Ils se disent l’un à l’autre : « Nous ne faisons pas bien. Ce jour est un jour de bonnes nouvelles et nous nous taisons ». Ils vont devenir des porteurs de bonnes nouvelles. Ils annoncent aux portiers de la maison du roi que tout le camp syrien est dévasté. Ceux-ci vont alors aussitôt, de nuit, avertir le souverain. Toujours aussi incrédule, celui-ci ne pense pas un instant à une intervention divine ! Son imagination fertile le conduit à croire à l’existence d’un plan machiavélique de la part des Syriens. Il dit à ses serviteurs que ceux-ci ont sans doute voulu faire semblant de se sauver, pour attirer les Juifs hors de Jérusalem, pour revenir ensuite brusquement et s’emparer d’eux facilement (v.12).
Pourtant « un de ses serviteurs » au moins exprime son désir de s’enquérir (Es. 21 : 11-12) ! Or il suffisait en réalité de se lever et d’aller prendre possession de tout ce butin (v. 5 ; Luc 15 : 18). Cher lecteur, vous êtes-vous levé pour répondre à l’appel que le Seigneur vous adresse personnellement ? Avez-vous reçu les richesses spirituelles que sa grâce tenait en réserve à votre intention ? Ou êtes-vous encore assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort (Matt. 4 : 16) ?
Une « bonne nouvelle » à proclamer en un jour de disette spirituelle
Dieu permet non seulement les famines mais Il les envoie. C’est sa volonté que les siens prennent part aux peines des humains (Ps. 73 : 5). Or les famines, tout comme la maladie et la mort, font partie des conséquences du péché. Dieu parle parfois de cette manière à la conscience et au cœur de tous. Son désir est d’attirer les incrédules à Lui, et les croyants doivent accepter toutes les épreuves de la main de leur Père. Ils doivent comprendre qu’Il les discipline « pour leur profit » (Héb. 12 : 5-10). De toute façon, personne ne peut Lui dire : « Que fais-tu ? » (Job 9 : 12), s’Il brise, par exemple, le « bâton du pain » (Ps. 105 : 16).
La famine décrite dans les chapitres 41 et 47 de la Genèse a eu lieu lorsque Joseph était établi par le Pharaon sur toute l’Egypte. Or les frères de Joseph avaient, depuis plus de vingt ans, le besoin indéniable d’une restauration spirituelle ! Devant la famine de plus en plus insupportable, ils se voient dans l’obligation d’aller acheter à deux reprises du blé en Egypte et se trouvent ainsi en contact direct avec Joseph. Ils devront alors faire tout ce qu’il leur commandera (Gen. 41 : 55). Une longue période d’épreuve commence alors pour eux, mais peu à peu on discerne une réelle repentance dans leurs paroles : le travail patient de Joseph a porté des fruits mûrs. Les cœurs de ses frères, si longtemps endurcis, se brisent. Ils apprennent de la bouche de Joseph qu’ils ont devant eux non seulement le gouverneur de l’Egypte mais aussi celui qu’ils ont tant haï et rejeté ! Quelle confusion a dû remplir leurs cœurs en réalisant la noble grâce et la patience dont Joseph avait fait preuve à leur égard.
Encore aujourd’hui, l’Esprit de Dieu engage les hommes à se tourner vers le Sauveur, qui les appelle lui-même : « Venez à moi… » (Matt. 11 : 28). Nous devons sans tarder répondre à ces appels et aller à Christ ; Lui seul peut nous donner en abondance les ressources nécessaires pour que notre âme soit sauvée et qu’elle soit ensuite nourrie de Christ quotidiennement. N’oublions pas, en pratique, l’exhortation contenue dans le verset 55 de Genèse 41 : « Faites tout ce qu’il vous dira », ni celle de Marie, la mère de Jésus, quand elle dit aux serviteurs durant la noce de Cana : « Quoi qu’Il vous dise, faites-le » (Jean 2 : 5).
Chers croyants, le jour dans lequel nous vivons est (encore) un jour de bonnes nouvelles, celles qui se trouvent dans l’Evangile. Ne gardons pas égoïstement un si grand trésor pour nous-mêmes ! Pensons encore à la petite servante de la femme de Naaman qui avait su faire part de cette bonne nouvelle (2 Rois 5 : 3). Christ est mort sur la croix pour sauver tous les hommes perdus qui acceptent la grâce offerte. Il a payé notre dette à Dieu à notre place. Nos péchés ont été lavés dans son sang précieux. Hâtons-nous de publier ce message URGENT à ceux qui ne sont pas encore en règle avec Dieu et ne savent pas où ils vont passer l’éternité. « Comment croiront-ils en celui dont ils n'ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler sans quelqu'un qui prêche ? » (Rom. 10 : 14). Seront-ils avec les croyants au ciel dans la merveilleuse compagnie éternelle de Christ ? Ou en enfer avec Satan dans les ténèbres de dehors, tourmentés éternellement par les remords d’avoir méprisé la grâce de Dieu ? Il n’y a pas d’autre choix, ne restons pas dans l’incertitude, car « si un arbre tombe, vers le midi ou vers le nord, à l’endroit où l’arbre sera tombé, là il sera » (Ecc. 11. 3).
Ailleurs dans l’Ecriture, Dieu annonce par le prophète Amos qu’Il va envoyer une famine dans le pays. Ce ne sera pas une famine de pain ou de soif d’eau - mais d’entendre les paroles de l’Eternel (8 : 11). Les hommes comprendront trop tard toute la valeur de l’Ecriture, mais ils ne pourront plus l’entendre. Ils courront çà et là sans la trouver (v. 12) !
Il y a bien déjà actuellement une « disette spirituelle » un peu partout sur la terre. Mais la grande différence avec la situation future dont nous venons de parler, c’est qu’aujourd’hui la Parole de Dieu peut être encore souvent librement répandue. N’oublions pas de le faire ; cela fait partie de la responsabilité de celui qui désire être un « témoin pour Christ ».
Tout va changer après l’enlèvement de l’Eglise qui peut se produire d’un instant à l’autre. Nous supplions donc - pour Christ - tous les lecteurs de se réconcilier avec Dieu (2 Cor. 5 : 20). Il faut accepter le salut pour vous-même aujourd’hui – si ce n’est pas déjà fait. Recevez le témoignage que Dieu donne au sujet de son Fils et sur la valeur rédemptrice de son œuvre expiatoire à la croix. La porte de la grâce peut se fermer définitivement, en un clin d’œil (Matt. 25 : 11).
Que de fois chacun a entendu, dans toutes les parties de la chrétienté, lire et relire, au moment des ensevelissements en particulier, ce passage solennel de 1 Thessaloniciens 4 : 16-17 : Le Seigneur viendra lui-même chercher uniquement les siens - ceux qui sont déjà endormis en Jésus et ceux qui seront vivants à ce moment-là (peut-être aujourd’hui !). Serions-nous restés jusqu’à ce jour insensibles aux appels que Dieu, « qui ne peut mentir » (Tite 1 : 2), nous fait entendre sur ce sujet capital ?
Ph. L le 20. 11. 2015
Ecoutez tous une bonne nouvelle : c’est pour sauver que Jésus Christ est mort !
Qui croit au Fils a la vie éternelle : notre salut est un don du Dieu fort.
Pécheurs perdus qui, dans votre misère, vers un Dieu saint n’osez lever les yeux,
Venez à Christ : il révèle le Père, le Dieu d’amour qui l’envoya des cieux.
Ah ! recevez cette douce parole que l’Esprit Saint adresse à votre cœur.
C’est Jésus seul qui guérit et console : accourez tous vers ce divin Sauveur.