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Des choses sans valeur pour l’homme, mais très utiles dans la main de Dieu


Des « torches » et des « cruches vides » (Jug. 7)
Une « pierre lisse » et une « fronde » (1 Sam. 17)
Une « poignée de farine » et « un peu d’huile »  (1 Rois 17)
Un seul « pot d’huile » dans la maison (2 Rois 4)
Un « verre d’eau fraîche » (Matt. 10)
« Deux pites » (Marc 12 ; Luc 21)
« Cinq pains d’orge et deux poissons » (Marc 6 ; Jean 6)


            Pour mettre en évidence son amour, sa puissance et sa gloire, Dieu aime se servir de petites choses, sans aucune apparence, excluant tout ce qui exalte l’homme dans ce monde. Ainsi, ce qui pourrait nous paraître sans valeur a souvent un grand prix pour le Seigneur si, par la foi, nous le mettons à sa disposition.
            Nous désirons rappeler quelques-uns des nombreux exemples que donne l’Ecriture à ce sujet.


Des « torches » et des « cruches vides » (Jug. 7)

            L’âme de l’Eternel était « en peine de la misère d’Israël » (10 : 16), et Il voulait délivrer son peuple de l’esclavage de Madian. Son choix se porte sur Gédéon, le fils de Joas, l’Abiézérite. L’Ange apparaît au jeune homme au moment où il bat du froment dans le pressoir pour le mettre en sûreté de devant Madian. Il se donnait beaucoup de peine pour mettre ainsi sa famille à l’abri de la disette. Il travaillait loin de tous les regards, mais « l’œil de l’Eternel est sur ceux qui le craignent, sur ceux qui s’attendent à sa bonté » (Ps. 33 : 18). Cet Ange vient donc lui dire : « L’Eternel est avec toi, fort et vaillant homme » (6 : 12).
            Or, avec humilité, Gédéon ne trouve vraiment aucune force en lui-même. L’Eternel le regarde, et lui dit pourtant : « Va avec cette force que tu as, et tu sauveras Israël de la main de Madian. Ne t’ai-je pas envoyé ? » (v. 14). Il répond : « Ah ! Seigneur, avec quoi sauverai-je Israël ? Voici, mon millier est le plus pauvre en Manassé, et moi je suis le plus petit dans la maison de mon père » (v.15). Il reconnaît sa faiblesse et la confesse. C’est toujours une bonne chose ; cependant il faut retenir la leçon apprise par Paul : « Lorsque je suis faible, alors je suis fort » (2 Cor. 12 : 10), et avoir cette certitude : « Je peux tout en Celui qui me fortifie » (Phil. 4 : 13).
            Justement Dieu avait choisi Gédéon, en dépit d’une faible foi, sollicitée à plusieurs reprises au cours de sa vie. La force d’un serviteur ne peut venir que de celle que Dieu lui-même fournit (1 Pier. 4 : 11). Gédéon doit d’abord réaliser qu’il y a des choses à renverser, d’autres  à démolir et à couper pour sanctifier sa conduite ; chacun d’entre nous doit commencer par là. Nous avons tous sans doute une idole à chasser, elle ne peut rester cachée dans notre cœur, du moment que le Saint Esprit daigne y habiter ?
            Après avoir ainsi travaillé d’abord chez Gédéon, Dieu va se servir de lui à Sa gloire. Mais dans tous les combats ultérieurs, un homme de foi doit rester conscient de sa grande faiblesse et dépendre en tout de Dieu. Le Seigneur « choisit » de préférence des choses folles, faibles, pour couvrir de honte les hommes sages. Il se sert de celles qui sont viles, méprisées et de celles qui ne sont pas, pour annuler celles qui sont, « afin que personne ne se glorifie devant Dieu ». Si quelqu’un désire se glorifier, dit l’Ecriture, qu’il se glorifie dans le Seigneur (1 Cor. 1 : 27-31).
            La grande multitude de Madian, d’Amalek et de tous les fils de l’Orient va être détruite par 300 hommes seulement ! Ceux-ci emploient des moyens très inattendus : chacun doit placer un flambeau à l’intérieur d’une cruche. Puis, au moment où les trompettes se mettent à sonner, cette cruche doit être brisée pour laisser jaillir la lumière - une belle figure de Christ vu dans les siens (Phil. 2 : 16). Epouvantés, tous les ennemis s’enfuient en désordre et s’entretuent (7 : 16-22). La petite troupe poursuit alors ceux qui cherchent à s’enfuir et les met à mort (v. 23-25).

 
Une « pierre lisse » et une « fronde » (1 Sam. 17)

            Un autre exemple précieux est celui de David. Il est encore tout jeune, et apparemment fragile face à son adversaire, Goliath, un géant devant lequel tous s’enfuyaient ! Pourtant, il rend d’abord un témoignage clair : « Toute la terre saura qu’il y a un Dieu pour Israël… ce n’est ni par l’épée, ni par la lance, que l’Eternel sauve ; car la bataille est à l’Eternel » (1 Sam. 17 : 46-47). Que sont les armes du géant et sa force à côté de celles que Dieu accorde au croyant ! « Tout est possible à celui qui croit » (Marc 9 : 23). Au temps des Juges, un « aiguillon à bœufs » - une arme méprisable, mais maniée avec foi - n’avait-elle pas permis à Shamgar de frapper six cents Philistins et de sauver Israël (Jug. 3 : 31) ?
            David peut braver le géant en lui disant : « Moi, je viens à toi au nom de l’Eternel des armées, du Dieu des troupes rangées d’Israël, que tu as outragé » (v. 45-47). Ensuite, il court vers la ligne de bataille à la rencontre de Goliath. Il a dans son sac cinq pierres lisses dont le petit nombre évoque la faiblesse humaine de ceux dont l’Ecriture dit : « de faibles qu’ils étaient », ils « furent rendus forts » (Héb. 11 : 34). Ces pierres sont aussi l’image des paroles avec lesquelles Jésus a réduit au silence et mis en fuite le diable, lors de la tentation au désert (Mat. 4 : 5-10 ; Deut. 8 : 3 ; 6 : 16 ; 6 : 13). La Parole de Dieu n’est-elle pas, pour nous chrétiens, comme l’exprime un cantique, une « arme puissante pour combattre » ? N’oublions pas de nous en munir avant d’engager le combat (Ps. 119 : 173 ; Eph. 6 : 17).
            Une seule pierre, lancée avec la fronde de David, suffit pour frapper, avec une parfaite précision, le front du Philistin. Dieu lui-même a dirigé le projectile contre Goliath, qui « tombe sur sa face contre terre » (v. 49). David court, s’empare de l’épée du géant, le tue et lui coupe la tête avec sa propre épée (v. 51) - belle image de la victoire de Christ, lorsque, par sa mort, Il a « rendu impuissant celui qui avait le pouvoir de la mort, c’est-à-dire le diable » (Héb. 2 : 14).


Une « poignée de farine » et « un peu d’huile »  (1 Rois 17)

            « La parole de l’Eternel vient à lui (Elie), disant : Lève-toi, va-t-en à Sarepta, qui appartient à Sidon, et tu habiteras là ; voici, j’ai commandé là à une femme veuve de te nourrir. Et il se leva et s’en alla à Sarepta » (v. 4-10). Tout peut paraître insolite dans le chemin où Dieu appelle parfois l’un des siens à Le suivre. Pourquoi le prophète doit-il quitter ainsi Israël, son pays, et aller habiter dans une terre étrangère, chez une veuve inconnue ? Jésus parlera d’elle plus tard. Aucune veuve en Israël, à ce moment-là, n’était prête à recevoir ce prophète ; aucun prophète n’est reçu dans son pays - Jésus ne l’a pas été non plus (Luc 4 : 25-26).
            Une femme est là, à l’entrée de la ville ; elle ramasse du bois. Elie lui demande un peu d’eau et elle s’empresse d’aller en chercher. Il lui demande aussi : « Prends-moi dans ta main, je te prie, un morceau de pain » (v. 10-11). Elle confesse son dénuement extrême : « Je n’ai… rien qu’une poignée de farine dans un pot, et un peu d’huile dans une cruche » (v. 12). Puis elle fait part au prophète de ses funestes intentions : utiliser le peu de farine et d’huile qu’il lui reste, le partager avec son fils, et attendre ensuite la mort. Elle a commencé par dire à Elie : « L’Eternel ton Dieu est vivant » (v.12), elle a compris d’où il venait !
            La réponse d’Elie, dictée par le Seigneur (Prov. 15 : 23), est remarquable : « Ne crains point ; va, fais selon ta parole ; seulement fais-moi premièrement de cela - c’est à dire de ce qu’elle possède encore - un petit gâteau, et apporte-le-moi ; et, après, tu en feras pour toi et pour ton fils ; car ainsi dit l’Eternel, le Dieu d’Israël : Le pot de farine ne s’épuisera pas, et la cruche d’huile ne manquera pas, jusqu’au jour où l’Eternel donnera de la pluie sur la face de la terre » (v.13-14). Elie est un « instrument » dépendant ; il a lui-même appris à tout attendre de la main de Dieu (Jac. 5 : 17-18) et il peut aider les autres à se confier dans le Seigneur.
            Devant la grande pauvreté de cette veuve, Dieu va déployer largement les ressources de sa grâce. Cependant, cette femme doit accepter de faire premièrement ce petit gâteau. Malgré son apparente insignifiance, il révèle chez cette veuve totalement démunie cette « foi de pareil prix » que l’Ecriture évoque au début de la seconde épître de Pierre (1 : 1). Elle apprendra à compter sur les ressources divines, et à montrer la reconnaissance convenable. La volonté de notre Dieu est toujours : « Ami, monte plus haut » (Luc 14 : 10). Cette veuve est « préparée » en vue d’une étape plus rude encore : celle où elle verra son fils mourir et ressusciter ensuite. Elle dira alors à ce prophète : « Maintenant, à cela je connais que tu es un homme de Dieu, et que la parole de l’Eternel dans ta bouche est la vérité » (v. 24). Dieu désire nous faire avancer dans notre vie spirituelle.


Un seul « pot d’huile » dans la maison (2 Rois 4)

            Une femme d’entre les femmes des fils des prophètes s’adresse à Elisée, en disant : « Ton serviteur, mon mari, est mort ; et tu sais que ton serviteur craignait l’Eternel ; et le créancier est venu pour prendre mes deux enfants, afin qu’ils soient ses serviteurs » (v. 1). Alors Elisée lui demande : « Que ferai-je pour toi ? Dis-moi ce que tu as à la maison ». Et elle dit : « Ta servante n’a rien du tout dans la maison qu’un pot d’huile » (v. 2). Le prophète lui commande aussitôt : « Va, demande pour toi, du dehors, des vases à tous tes voisins, des vases vides (n’en demande pas peu)… » (v. 3).
            Ainsi la veuve va rendre témoignage de sa foi. Ses voisins connaissaient certainement son état misérable ; or maintenant elle leur demande des vases, beaucoup de vases ! C’est donc qu’elle a confiance qu’elle recevra de quoi les remplir tous ! Elle ferme sa porte, et aidée par ses enfants, témoins émerveillés de ce miracle, verse de l’huile, jusqu’à ce que tous les vases à sa disposition soient remplis. Alors l’homme de Dieu lui dit : « Va, vends l’huile, et paye ta dette ; et vous vivrez, toi et tes fils, de ce qui restera » (v. 7).
            Elle pensait ne plus rien avoir ; or, avec cette huile - un type du Saint Esprit -, elle avait l’essentiel. Tous les rachetés sont scellés du Saint Esprit (Eph. 1 : 13). Le « Consolateur » a été envoyé ici-bas par Dieu le Père à la demande de notre Rédempteur (Jean 14 : 26 ; 15 : 26). Il suffit parfaitement à tous les besoins d’un pèlerin, dans son chemin vers la maison du Père.
            La foi sait très bien où et à Qui s’adresser (Ps. 68 : 5). Elle se sert constamment de cette huile précieuse, si abondante. Aussi longtemps qu’il est resté un vase vide parmi ceux que la veuve avait empruntés avec foi, il a pu être rempli à son tour ! N’oublions pas que la puissance divine nous est accordée selon notre mesure de foi (Luc 7 : 50b ; 8 : 25a). Elle est manifestée chaque jour et Dieu répond aussi à nos intercessions en faveur de ceux que nous avons à cœur. 


Un « verre d’eau fraîche » (Matt. 10)

            Jésus a dit : « Quiconque aura donné à boire seulement un verre d’eau fraîche, en qualité de disciple, en vérité, je vous le dis : il ne perdra pas sa récompense » (v. 42). « Vous me l'avez fait à moi », dit-Il encore dans le même évangile (25 : 40).
            Celui qui aura su donner à un croyant ce que représente un simple verre d’eau froide, parce qu’il est un disciple de Christ, ne perdra pas sa récompense ! Pour Dieu, la valeur de nos actes dépend de nos motifs. Tout ce qui est fait pour Christ ici-bas a un grand prix pour Lui. Il ne s’agit pas de chercher à faire de grandes choses, ou à avoir un service public particulièrement en vue. Beaucoup d’actions faites pour le Seigneur sont restées cachées, connues de Lui seul. Si notre entourage les ignore, elles seront révélées au jour de Christ. Des choses peut-être insignifiantes à nos yeux, mais accomplies fidèlement par les rachetés, entreront dans la composition du vêtement de « fin lin », c’est-à-dire les « justes actes des saints » (Apoc. 19 : 8).


« Deux pites » (Marc 12 ; Luc 21)

            Une veuve avait jeté « deux pites, ce qui fait le quart d’un sou », dans le Trésor du temple de l’Eternel (Marc 12 : 42). C’était un don apparemment dérisoire en comparaison des grosses sommes que de nombreux riches y versaient. Mais quel prix avait-il pour le Seigneur ! Lui seul, qui « regardait comment la foule jetait de la monnaie au Trésor » (v. 41), pouvait apprécier ces deux petites pièces à leur juste valeur ; cette femme indigente avait donné bien plus que tous les autres ! Jésus appelle ses disciples et leur dit : « Tous y ont jeté de leur superflu, mais celle-ci y a jeté de son dénuement, tout ce qu'elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre » (v. 43-44).
            Le Seigneur lit dans nos cœurs, comme Il l’a fait pour ces hommes riches qui jetaient ostensiblement leurs pièces dans le tronc. « L’Eternel ne regarde pas ce à quoi l’homme regarde, car l’homme regarde à l’apparence extérieure, et l’Eternel regarde au cœur » (1 Sam. 16 : 7). Le don de la veuve n’est pas passé inaperçu aux yeux du Seigneur : ce qui comptait n’était pas la somme donnée, mais l’état du cœur de la donatrice. Sa foi, qui opérait « par l’amour » (Gal. 5 : 6), peut être comparée à celle des croyants de Macédoine (2 Cor. 8) : alors qu’ils étaient dans une « grande pauvreté », ils ont fait « abonder la richesse de leur générosité », au-delà même de leurs moyens (v. 2-4) ; l’apôtre Paul ajoute : « ils se sont donnés eux-mêmes, d’abord au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu » (v. 5).


« Cinq pains d’orge et deux poissons » (Marc 6 ; Jean 6)

            Lors de l’une des multiplications des pains, Jésus voit autour de Lui une grande foule. La manière dont va agir Celui qui est notre Modèle inimitable, est frappante. Il est ému de compassion envers eux « parce qu’ils étaient comme des brebis qui n’ont pas de berger ; et il se mit à leur enseigner beaucoup de choses ». Or l’heure avance, le lieu est désert ; aussi les disciples demandent sans hésiter à Jésus de renvoyer cette foule. Ils estiment qu’il n’y a pas d’autre solution, car ils ne trouveront vraiment rien à manger à cet endroit (Marc 6 : 34-36). Avaient-ils donc oublié la présence de Celui qui offre, partout où Il va, sa divine nourriture ?
            La réponse du Seigneur les prend au dépourvu. En effet, Il leur dit : « Vous, donnez-leur à manger » (v. 37). Eux qui venaient justement de raconter tout ce qu’ils avaient fait, vont être obligés de reconnaître qu’ils n’ont rien pour répondre à ce grand besoin. Avant de montrer l’étendue de sa grâce, Jésus leur demande : « Combien de pains avez-vous ? » (v. 38). Ils répondent : « Cinq pains d’orge et deux poissons » (Jean 6 : 9). André précise que cela appartient à un petit garçon. A tout âge, on peut servir le Seigneur, selon ses capacités. Chacun doit le retenir !
            André se montre incrédule : « Mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ? ». Chers lecteurs croyants, ne faut-il pas reconnaître que parfois nous lui ressemblons. Toutefois, Jésus dit : « Faites asseoir les gens » (car il y avait beaucoup d’herbe en cet endroit) » (v. 10). Il veut associer les siens à sa démarche remplie d’amour ; Il se sert volontairement des petites provisions d’un « enfant », que ses disciples étaient tout près de mépriser. Or c’est à de tels qu’est le royaume des cieux ; désirons donc leur ressembler, nous entrerons ainsi bien mieux dans les pensées du Maître !
            En acceptant de mettre à la disposition du Seigneur « le peu » qu’il avait, cet enfant généreux devient un moyen de répondre aux besoins de cinq mille hommes. Quelle joie il a dû en éprouver ! Si le Seigneur, dans sa grâce et sa condescendance, veut se servir de nous, ne prétextons pas, pour ne rien faire, que décidément nous sommes encore trop jeunes ou que nos ressources sont insuffisantes. Lui sait toujours très bien comment les utiliser (Jér. 1 : 6-7). Il les multiplie et peut ainsi nourrir même toute une foule affamée ! Sans doute Il aurait pu laisser de côté ces pains et ce poisson (Matt. 4 : 3 ; Ps. 50 : 12), mais au contraire, Il a désiré s’en servir et tous ont été rassasiés. Et il y a eu « des restes » en abondance !

 

            Que ces différents exemples d’actes de foi que nous venons de considérer puissent nous encourager à nous appuyer sur le Seigneur et sur les promesses de sa Parole. Sa puissance est toujours au service de la foi.
            Ne craignons pas les mépris de l’Ennemi lors de nos combats spirituels contre les puissances de méchanceté et de ténèbres (Eph. 6 : 12). Revêtons-nous de « l’armure complète de Dieu » (v. 10), n’oubliant pas que nous avons à notre disposition une arme offensive d’une très grande efficacité : « l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » (v. 17).
            Si Dieu nous demande de faire quelque chose pour Lui, Il nous donnera en même temps tout ce qui est nécessaire pour mener à bien ce service. Comme la veuve de Sarepta, soyons prêts à faire « premièrement », sans hésiter, ce qu’Il nous demande !
            Quelqu’un serait-il cependant abattu, fatigué, sans courage, estimant que son « petit » service, malgré son réel désir de glorifier le Seigneur, porte vraiment très peu de fruit ? Nous voudrions l’encourager à ne pas cesser, en marchant sur les traces du Seigneur, de planter, d’arroser, de répandre la Parole. Si nous souffrons du mépris, des insultes et de l’opposition, avec Son aide, levons en haut la tête (Lév. 26 : 13). Dieu ne cessera jamais de multiplier la semence au-delà de toute notre attente. Dans sa bonté, Il daigne nous associer à son œuvre ! Il y aura d’heureuses surprises au matin ; alors les « deux pites », ou le simple « verre d’eau fraîche », donnés par amour pour Lui, ne perdront pas leur récompense.


Ph. L  -  Le 23. 04.15