Grandeur de la croix
« La parole de la croix est folie pour ceux qui périssent, mais pour nous qui obtenons le salut, elle est la puissance de Dieu… Il a plu à Dieu, par la folie de la prédication, de sauver ceux qui croient » (1 Cor. 1 : 18, 21).
« Pour moi, qu'il ne m'arrive pas de me glorifier, sinon en la croix de notre Seigneur Jésus Christ » (Gal. 6 : 14).
Il n'y a rien de comparable à la croix ! Elle reste dressée, solitaire, dans sa grandeur et sa majesté, au centre de l'éternité. Elle est un émerveillement pour toute créature intelligente, car sur elle sont inscrits non seulement le mal et la haine de tous les êtres déchus, mais aussi la bonté et l'amour de Dieu. Nous la voyons surgir hors des ombres du passé, symbole de noirceur et de lumière, de trahison et de fidélité, de péché et de justice, de cruauté et de compassion, de haine et d'amour.
A la lumière de la croix, le cœur de Dieu est révélé et nous pouvons découvrir le mal dans toutes ses profondeurs : il y a la mer d'encre de la culpabilité humaine, mais aussi le pur océan de la grâce. Rien dans le passé ne peut être comparé à la croix ; rien non plus ne peut s'élever dans l'avenir pour rivaliser avec elle. En la contemplant, nous voyons le plus grand péché que l'homme ait jamais commis, mais aussi la révélation la plus puissante de la miséricorde infinie de Dieu. Là, l'homme a été mis à l'épreuve dans tout son être moral, et là les compassions de Dieu ont été manifestées dans leurs profondeurs extrêmes.
La croix est le lieu où la créature déchue et hostile élève des mains impies et frappe avec des intentions meurtrières, mais elle est aussi le lieu où le Créateur a répondu avec un amour inexprimable et infini. Là nous voyons la méchanceté insurpassable de l'homme, mais aussi la manifestation de l'amour insurpassable de Dieu lui-même qui a tout surmonté d'une façon définitive ! Tout l'amour, toute la grâce et toute la miséricorde exprimés là à Golgotha rempliront le ciel. Quelqu'un a dit : Là, la pensée humaine est déconcertée, c'est quelque chose de trop vaste pour qu'elle puisse l'embrasser.
D’après J.W.H. Nichols – « Le Seigneur est proche » (15/03/2015)