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La conversion de Saul de Tarse

           
            « Des hommes pieux emportèrent Etienne pour l'ensevelir et menèrent un grand deuil sur lui. Or Saul ravageait l'assemblée »
(Act. 8 : 2-3).
            « Il était en chemin… soudain une lumière brilla du ciel autour de lui comme un éclair. Et… il entendit une voix qui lui disait : Saul ! Saul ! pourquoi me persécutes-tu ? » (Act. 9 : 3-4).

            Le diable avait incité les Juifs à faire taire la voix d'Etienne, ce brillant témoin du Seigneur. Quelle victoire pour Satan ! Cependant, à sa grande confusion, le Seigneur va convertir Saul de Tarse. Il laisse entendre à Satan : Tu as fait mettre à mort mon meilleur agent ; je vais te prendre le tien. Et c'est ce qu'il a fait dans sa grâce infinie.
            Saul, alors à l'apogée de sa carrière insensée, manifestait les caractères d’un vrai Benjaminite : « Benjamin est un loup qui déchire : le matin, il dévore la proie, et le soir, il partage le butin » (Gen. 49 : 27). Mais, entre le matin où il dévorait et le soir où il partageait le butin, une œuvre de Dieu avait commencé dans sa conscience.
            Le martyre d'Etienne a été le point de départ de cette œuvre. Tombé à terre, Saul a dû entendre : « Il t'est dur de regimber contre les aiguillons » (Act. 26. 14). La voix lancinante de sa conscience le blessait profondément mais, comme une mule éperonnée par un bâton pointu, il redoublait d'efforts pour éteindre le témoignage rendu à la glorification de ce Christ crucifié. C’est à ce moment-là, sur le chemin qui allait à Damas, qu'une lumière a brillé du ciel autour de lui comme un éclair. Le ciel était ouvert par la lumière éclatante de la gloire de Christ. Saul fut frappé et jeté par terre par cette lumière fulgurante.
            Chez Saul, ce jour-là, deux grandes choses se sont passées :
                        – Il a appris le lien intime entre les saints persécutés sur la terre et leur Tête dans le ciel : « Je suis Jésus que tu persécutes » (Act. 9 : 6).
                        – Il a accepté ses droits sur lui : « Que dois-je faire, Seigneur ? » (Act. 22 : 10). Le persécuteur d'autrefois « n'a pas été désobéissant à la vision céleste » (Act. 26 : 19).


D’après N. Anderson – « Le Seigneur est proche » (27-11-2014)