Conduits par Dieu dans le chemin de sa volonté
Le peuple d’Israël conduit par la nuée
Des exemples de serviteurs conduits par le Seigneur
« Si le Seigneur le veut »
Après avoir chanté : « Oui, le souverain bien-être, le vrai bonheur ici-bas, c’est d’avoir Jésus pour Maître, de le suivre pas à pas », nous proposons de lire plusieurs passages de l’Ecriture mentionnant la nuée qui conduisait le peuple d’Israël dans le désert, et ensuite quelques versets du Nouveau Testament montrant l’importance de rechercher la volonté du Seigneur et la direction du Saint Esprit.
Le peuple d’Israël conduit par la nuée
Exode 13 : 20-22
L’Eternel allait devant son peuple, le jour dans une « colonne de nuée, et la nuit dans une « colonne de feu ». N’avons-nous pas besoin de la direction du Saint Esprit tout au long de notre vie - de sa direction dans notre vie individuelle, et dans la vie collective ? Le peuple ne se déplaçait pas « au hasard » ; il suivait la nuée, qui, elle, était bien visible : on ne pouvait pas se tromper !
Exode 40 : 34-38
« La nuée couvrit la tente d’assignation » (v. 34) ; c’était le lieu de la présence de Dieu. « Et quand la nuée se levait de dessus le tabernacle, les fils d’Israël partaient » (v. 36). Et si elle ne se levait pas, ils ne partaient pas (v. 37). De même pour nous, si le Saint Esprit nous montre le chemin, nous pouvons avancer ; s’Il ne nous le montre pas, il nous faut attendre. Manquer de patience et ne pas attendre la direction de l’Esprit est la cause de beaucoup de misères - que ce soit pour une personne ou pour l’assemblée. C’est un échec certain que de vouloir faire sa propre volonté. Beaucoup se sont ainsi trompés et sont allés à la catastrophe en confondant leur volonté personnelle avec celle de l’Esprit.
En plus de cette ressource du Saint Esprit pour discerner la volonté de Dieu, il y a le Seigneur : Il se présente comme le bon Berger : « Quand il a fait sortir toutes ses brebis, il marche devant elles ; et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix » (Jean 10 : 4).
Nombres 9 : 15- 23
A nouveau les choses sont répétées : « Selon que la nuée se levait de dessus la tente, après cela les fils d’Israël partaient » (v. 17). Quand Dieu insiste sur un point de doctrine, c’est pour répondre à notre besoin d’assimiler ce qu’Il nous dit. Est-ce que je demande au Seigneur sa direction chaque jour dans les « détails » de ma vie ? Ou seulement pour les choses qui sont importantes à mes yeux ? N’est-ce pas le désir de Dieu que nous fassions sa volonté et non la nôtre ? Il faut avoir affaire au Saint Esprit à chaque pas du chemin. C’est cela la dépendance. On ne fait pas ce qu’on a envie, on consulte Dieu et on cherche à Lui obéir. Si nous agissions ainsi dans nos vies individuelles et en assemblée, tout serait clair !
Nous voyons dans ce chapitre que toutes les tribus suivaient la nuée. Aucune ne restait sur place en refusant de partir ! Non, toutes suivaient la nuée, de jour et de nuit. On peut penser que parfois c’était difficile de partir ; par exemple, quand ils campaient près d’une oasis, c’était plutôt déplaisant de retourner dans le désert. Et pour nous aussi, ce n’est pas facile de repartir dans ce monde ou au travail, après de bons moments passés autour du Seigneur, ou dans les différentes occasions où Il nous accorde des oasis. Mais nous devons être prêts aussi à marcher à nouveau si le Seigneur nous montre le chemin. Maintenant que je lui appartiens, Il désire que je lui obéisse. Le serviteur doit faire la volonté de son maître !
Parfois la nuée restait immobile durant un mois ou plus : il fallait attendre. Ce qui nous est très difficile ! Saül a été impatient, il n’a pas su attendre ; il a fait sa propre volonté et il a perdu la royauté ! Le Seigneur veut notre bien, Il a un chemin à suivre pour chacun. Quand on voit combien il y a de naufrages spirituels ou d’ordre moral, on sent combien le sujet que nous abordons est important. Tirons leçon de ce qui est arrivé au peuple durant les étapes de son voyage au désert (1 Cor.10 : 1-13).
Nombres 10 : 11-27 ; 29-36
On peut remarquer que six tribus se mettaient d’abord en marche, puis c’était au tour de l’arche et ensuite, les six autres tribus suivaient ; l’arche se trouvait donc au milieu du peuple. Nous comprenons qu’ici Moïse a manqué – ce qui nous arrive aussi souvent ! Il demande à son beau-frère de leur servir d’yeux (v. 29, 31).
« Tu nous serviras d’yeux » : nous aimons nous appuyer sur des frères ou des sœurs, mais Dieu désire que nous nous appuyions sur Lui. Moïse doute, pourtant Dieu leur avait donné la nuée ! Dieu avait-Il manqué de soins à leur égard ? Les soins du Seigneur nous ont-ils manqué ? Non, et pourtant nous cherchons souvent des appuis humains, des solutions…
Dieu ne donne pas Sa gloire à un autre. L’arche, figure de Christ, va passer devant et les douze tribus suivront. Il faut que nous comprenions que le Seigneur seul doit nous diriger.
Deutéronome 32 :10-12
« L’Eternel seul l’a conduit » (v. 12). Ce verset est très beau. A la fin de notre vie, dira-t-on : Le Seigneur seul l’a conduit. Un jour, Dieu nous dira-t-Il lui-même : « Tu as fait ta propre volonté », ou bien : « Tu as fait la mienne » ? Il y a des aveugles, conducteurs d’aveugles, mais dans notre vie, nous devons nous attendre aux soins du Seigneur.
Les versets 10 et 11 nous touchent car ils montrent les soins du Seigneur. Nous pouvons parfois nous sentir « seuls » dans le désert de ce monde, mais, comme l’aigle étend ses ailes, prend ses petits et les porte, Dieu prend soin de nous.
Dans le Psaume 32, nous lisons : « Je t’instruirai, et je t’enseignerai le chemin où tu dois marcher ; je te conseillerai, ayant mon œil sur toi. Ne soyez pas comme le cheval, comme le mulet, qui n’ont pas d’intelligence, dont l’ornement est la bride et le mors, pour les refréner quand ils ne veulent pas s’approcher de toi… mais l’homme qui se confie en l’Eternel, la bonté l’environnera » (v. 8-10). Le cheval est fougueux, il faut parfois le calmer pour l’obliger à se diriger vers le lieu où l’on veut qu’il aille ; le mulet, lui, ne veut pas avancer et il faut le tirer, le pousser. Nous pouvons, nous aussi, soit avancer trop vite, et alors nous avons besoin d’être modéré, soit refuser de faire ce que le Seigneur nous demande - il faut alors nous tirer en avant ! C’est le côté de la « répréhension » que ces versets nous présentent. Ils sont très encourageants pour les jeunes. Comment savoir si je suis vraiment conduit par le Saint Esprit - qu’il s’agisse de décisions à prendre dans ma vie, ou d’une action dans l’assemblée ?
Le Seigneur est toujours prêt à nous instruire, à nous conseiller, « ayant son œil sur nous ». Il est notre grand Conseiller, l’Ami le plus fiable et Il veut nous faire connaître Sa volonté. Il faut prier, être dépendants. Il se peut qu’Il nous fasse attendre, mais Il a certainement une réponse qu’Il nous communiquera à son heure. « L’homme qui se confie en l’Eternel, la bonté l’environnera » : le Seigneur n’est jamais redevable à qui que ce soit, Il entoure de bonté celui qui se confie en Lui. Un jour notre cœur sera rempli de joie, en voyant comment le Seigneur a tout dirigé en notre faveur !
L’exemple du peuple conduit par la nuée est très intéressant. Les fils d’Israël étaient – hélas, seulement au début - d’un seul cœur pour la suivre. Quand elle se levait, ils se levaient ; quand elle demeurait immobile, ils le restaient aussi. Suivons le Seigneur, et sachons attendre quand Il nous le demande.
Des exemples de serviteurs conduits par le Seigneur
Actes 16 : 6-12
Voilà un exemple surprenant. Nous aurions pu penser que pour de tels serviteurs, dévoués, souvent à genoux, et cherchant à vivre pour le Seigneur, tout allait se passer de façon aisée ! Non, le Seigneur sait que nous pouvons nous habituer à ce que tout soit facile et que nous pourrions ne plus Lui demander sa direction. Paul et ses compagnons pensaient qu’ils devaient évangéliser la région d'Éphèse, à l’ouest de l’Asie, mais ils en sont empêchés « par le Saint Esprit » (v. 6) ; puis ils essaient de se rendre en Bithynie, « mais l’Esprit de Jésus ne leur permit pas » (v. 7). Ils sont alors appelés par l'Esprit à aller en Macédoine, de l'autre côté de la mer Égée. La volonté divine sera révélée là, de façon inattendue, par cet homme macédonien. Seule cette volonté du Seigneur est décisive et, lorsque des portes se ferment, le serviteur qui veut obéir à son Maître doit se garder d'insister, mais attendre que la direction à suivre lui soit clairement montrée.
1 Thessaloniciens 2 :18
L’apôtre Paul désirait ardemment revoir les Thessaloniciens dont il avait été séparé « de visage mais non de cœur » (v. 17), ayant dû fuir précipitamment de chez eux (Act. 17 : 10). Ils étaient ses enfants spirituels et il pensait au jour où ils seraient sa joie et sa gloire à la venue du Seigneur. Paul leur dit que Satan l’a empêché de retourner vers eux (v. 18). Cependant, « le méchant fait une œuvre trompeuse » (Prov. 11 : 18). Malgré tous les efforts de l’Ennemi pour maintenir l’apôtre séparé physiquement des croyants de Thessalonique, Dieu a fait tourner son chemin en bien. Il a conduit l’apôtre à Athènes (v. 15), puis à Corinthe, où Il avait un « grand peuple » (18 : 1, 10).
Le Seigneur veut nous conduire mais Satan est toujours en activité, cherchant à entraver la marche de ses serviteurs, là où Dieu les envoie travailler. Nous sommes du côté du vainqueur, mais nous avons besoin que le Seigneur nous garde. Il veut nous apprendre la dépendance ; or nous avons de la difficulté à attendre. Mais Il nous conduit dans un sûr chemin, le meilleur ; alors pourquoi en chercher un autre ?
L’apôtre Jacques montre le caractère éphémère et transitoire de notre vie : « elle n’est qu’une vapeur qui paraît pour un peu de temps et puis disparaît » (4 : 14). Puis il nous exhorte à marcher dans la dépendance du Seigneur et à subordonner nos projets aux deux réserves suivantes : « Si le Seigneur le veut, et si nous vivons » (v. 15).
Nous sommes appelés à vivre « pour la volonté de Dieu » (1 Pier. 4 : 2), et exhortés par sa Parole à « discerner » cette volonté « bonne, agréable et parfaite » ; cela implique de ne pas nous conformer au monde, et d'être renouvelés dans notre intelligence spirituelle (Rom. 12 : 1-2). En nous nourrissant de la Parole de Dieu, en ayant nos pensées occupées de Christ et des choses célestes, en Le contemplant dans sa gloire (2 Cor. 3 : 18), nos cœurs seront remplis de Lui et nous jouirons de sa communion.
Ne soyez pas sans intelligence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur », dit Paul aux Ephésiens (5 : 17). Comprendre la volonté du Seigneur exige un état spirituel qui nous fait souvent défaut, mais, si nous désirons sincèrement faire ce que Dieu nous demande, Il nous enseignera et nous guidera. Pour chacun de nos projets, sachons examiner devant Lui la valeur des motifs qui nous font agir. Gardons-nous de prendre nos décisions et de chercher ensuite seulement l’approbation et la caution du Seigneur.
Ces différents versets sont un encouragement à faire entrer le Seigneur dans toutes nos circonstances. C’est une attitude de cœur. On aimerait bien voir une nuée se lever ; ce serait facile de la suivre, semble-t-il ! Mais le Seigneur ne nous parle plus ainsi. Il se sert de son Esprit. Nous pouvons faire des « projets », mais ce qui est fondamental c’est l’attitude du cœur, c’est de savoir les remettre au Seigneur, et attendre pour savoir si c’est sa volonté ; c’est aussi être prêt à accepter « de cœur » ce que le Seigneur voudra. Nous sommes si vite contrariés lorsque ce que nous avions prévu ne se réalise pas ! Que nous puissions dire : le Seigneur l’a voulu ainsi, c’était bien à mes yeux mais c’est Lui qui l’a choisi ainsi. Et après le Seigneur peut nous faire la grâce de savoir « pourquoi » et nous dire : Tu vois, c’était mieux de la sorte.
Que tous nos projets soient dominés par cette disposition de cœur : « si le Seigneur le veut ».
D’après des notes prises lors d’une méditation – 22-06-14
Partout avec Jésus ! Lui seul est mon appui.
Sans le quitter jamais, que je reste avec lui !
Que, pour suivre ses pas, nul effort ne me coûte :
Partout avec Jésus qui m’a frayé la route.
Partout avec Jésus ! Conduit par mon Sauveur,
Que ce soit la fournaise ou la sombre douleur ;
Dans les jours de repos, de travail, ou de peine,
Partout avec Jésus, où son amour me mène !