Comment retrouver le premier amour ?
« J'ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour. Souviens-toi donc d'où tu es tombé : repens-toi, et fais les premières œuvres » (Apoc. 2 : 4-5).
Pour connaître le caractère de notre faillite, ou l'étendue de notre éloignement ou de notre abandon de la vérité, nous devons toujours revenir au commencement. Par exemple, l'état de l'Eglise aujourd'hui ne peut être vraiment discerné que s’il est comparé, ou plutôt mis en contraste, avec ce qu'il était quand l'Eglise a été fondée au début, à la Pentecôte. De la même manière, Ephèse devait se souvenir d'où elle était tombée (v. 1, 5) ; c’est ainsi seulement qu’elle pouvait mesurer l'étendue de sa faillite. En même temps, il devrait y avoir repentance. En effet, une fois que nous aurons découvert, par grâce, la profondeur de notre chute, il en découlera nécessairement le jugement de nous-mêmes ; en voyant notre état comme le Seigneur lui-même le voit, nous le confesserons avec des cœurs repentants.
De plus, « les premières œuvres » peuvent alors être faites. Lorsque nous avons pris notre vraie place devant Dieu dans une humiliation réelle, le Seigneur peut de nouveau travailler puissamment au milieu de son peuple pour ramener les croyants à leur « premier amour ». Une assemblée ne peut donc pas faire ces « premières œuvres » dans l’énergie de l’Esprit et avoir un témoignage vrai pour Christ, à moins d’avoir retrouvé des affections pour Lui. Il peut y avoir la foi, une foi pouvant même transporter les montagnes ; toutefois, s'il n'y a pas aussi l'amour, cela ne servira à rien. La charité exercée régulièrement mais sans amour ne sera d'aucun profit (1 Cor. 13).
Sans le premier amour, l'Eglise ne réussira jamais à reproduire, en quelque mesure devant le monde, le cœur de Christ, aussi bien que la grâce de Dieu.
E. Dennett – « Le Seigneur est proche » (12/11/2014)
Jésus, de ton amour viens remplir notre âme,
Et fais-la nuit et jour brûler de ta flamme.
Rédempteur précieux, maintenant dans les cieux,
Soumets tout notre cœur à ton doux empire ;
Que pour toi seul, Seigneur, il batte, il soupire.