Y A-T-IL DE LA LUMIERE DANS TON HABITATION ?
« Il y eut de la lumière dans leurs habitations. » (Ex. 10 : 23).
Jeune homme, jeune fille, y a-t-il de la lumière dans ton habitation ? Je dis bien la tienne et non celle de tes parents. Il peut y avoir de la lumière dans la maison de tes parents, mais cela ne suffit pas à éclairer ta propre habitation, car tu es arrivé à l'âge où l'on ne vit plus appuyé sur la foi de ses parents, mais sur de la sienne propre. Tu as donc une habitation personnelle, est-elle pleine de lumière ou obscure ? As-tu jamais pensé que Dieu lui-même veut y demeurer ? Désires-tu ce si grand honneur ? Mais quelle responsabilité aussi ! Celle de recevoir Dieu dans ta maison. Il ne peut ni y entrer, ni y rester si elle est obscure. Y a-t-il un coin sombre que tu lui caches dans ton coeur (Rom.13 : 12) ?
C'est dès aujourd'hui qu'il faut décider si tu veux habiter une demeure obscure ou lumineuse. Tout le bonheur ou le malheur de ta vie dépendent de cette décision. Veux-tu vivre dans la lumière, ou préfères-tu les ténèbres ?
Tu ne peux pas demeurer dans une semi-obscurité en attendant de prendre plus tard une décision. Dieu a séparé les ténèbres de la lumière, il te faut faire ton choix maintenant. Tu n'as ni le pouvoir ni le droit de dire : « Je verrai plus tard, lorsque je serai plus vieux, mais pour le moment je désire vivre comme mes amis et mes camarades. La vie qu'ils mènent est belle, elle n'est pas si mauvaise. D'ailleurs je vais parfois au culte. Je lis généralement un chapitre de la Bible le soir et je prie de temps à autre ... ». Si tu parles ainsi, ton choix est déjà fait et sans t'en rendre compte peut-être, tu as préféré les ténèbres à la lumière (Jean 3 : 19). Tu as la foi, dis-tu, c'est possible ; tu es sauvé, peut-être ; mais tu te prépares une triste vie, si Dieu te la conserve. Le jour viendra alors où, comme tant d'autres, regardant en arrière en pleurant, tu devras dire : « J'ai vécu dans l'obscurité, j'ai été infidèle, j'ai déshonoré mon Sauveur (Jér. 5 : 31) ».
Tu me demandes : « Mais où chercher cette lumière qui doit éclairer ma demeure ? » Il ne s'agit pas de la chercher car elle est là ! « La lampe vient-elle pour être mise sous le boisseau ou sous le lit » (Matt.5 : 15) ? Cette lampe qui éclairera ta demeure est à ta portée, c'est la Parole, la Parole écrite et c'est en même temps la Parole vivante : c'est ton Sauveur. Jésus lui-même est venu à toi et il a frappé à ta porte. Lui as-tu ouvert ou bien lui as-tu répondu : « Attends ! Attends que ma jeunesse soit passée, que j'ai un peu joui de la vie, attends à plus tard » ? Mais ami, plus tard, c'est trop tard !
Jésus a dit aux siens : « Vous êtes la lumière du monde » (Matt. 5 : 14). Non pas : « cherchez à l'être », non pas : « perfectionnez-vous pour le devenir ». Vous êtes la lumière, du moment que vous possédez la vie de Celui qui est la lumière du monde, la vraie lumière qui venant dans le monde éclaire tout homme, la lumière qui luit dans les ténèbres (Jean 1 : 5, 9). Ta responsabilité n'est pas de produire de la lumière, mais elle consiste à ne pas empêcher la lumière qui est en toi d'éclairer. Selon les images employées en Matt. 5 : 15, ta responsabilité consiste à ne pas mettre la lumière qui est en toi sous un boisseau (une mesure employée pour peser la nourriture, une image de toutes les jouissances de la vie, de toutes nos satisfactions charnelles qui obscurcissent la lumière). Ta responsabilité consiste aussi à ne pas mettre la lumière qui est en toi sous ton lit (une image de la paresse, qui bien souvent voile la lumière qui est en nous !).
Connais-tu des chrétiens jeunes ou plus âgés, peut-être tout simples, n'ayant jamais pris la parole dans une assemblée, mais dont même le monde doit dire : « Il ou elle est un rayon de soleil » ? Des chrétiens dont tu vois la joie, une joie profonde, éclairer le visage. Des chrétiens dont « l'oeil est simple » et le « corps tout entier plein de lumière » (Matt. 6 : 22). Des chrétiens dont la vie est droite, claire, joyeuse, paisible et dont le visage rayonne parce que, comme Moïse, ils parlent avec Lui (Ex. 34 : 34-35). Ils ont trouvé le secret du bonheur ; ne désires-tu pas leur ressembler ? Ce secret est résumé dans une parole : « Je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi » (Gal. 2 : 20).
Si tu as été ressuscité avec le Christ, cherche les choses qui sont en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu ; pense aux choses qui sont en haut et non pas à celles qui sont sur la terre (Col. 3 : 1-2). Celles qui sont en haut valent la peine d'être l'objet de nos pensées. Marche comme un enfant de lumière.
N'attends pas. C'est maintenant qu'il te faut, à genoux, t'avancer sur ce chemin. C'est maintenant qu'il te faut renoncer à toi-même et suivre le Seigneur. « Réveille-toi, toi qui dors, et relève-toi d'entre les morts, et le Christ luira sur toi » (Eph.5 : 14). Engage-toi résolument dans ce chemin, alors ta lumière « jaillira comme l'aurore » (Es. 58 : 8).
Cherches-tu, comme cherchent beaucoup de jeunes, un idéal dans la vie ? Celui que la Parole te présente, n'est-il pas l'idéal le plus élevé auquel tu puisses rêver : éclairer le monde de la lumière de Christ ? Peux-tu l'atteindre ? C'est impossible par toi-même, mais Lui peut opérer ce travail en toi ; demande-lui de le faire.
M.J. Koechlin - article paru dans « Feuille aux jeunes »