Puissance de vie (3)
Christ, notre sacrificateur
Parole de la vie
L’Esprit de vie
La réalité pratique de la mort de Christ
Les ressources données par Dieu
Avant d’évoquer les ressources que Dieu nous a données pour exprimer la vie de Jésus, mentionnons rapidement quels en sont les obstacles. Ce sont : Satan, le monde et la chair.
Satan ne peut pas enlever la vie à un enfant de Dieu (Jean 10 : 28-29) mais il fera tous ses efforts pour empêcher qu’elle se manifeste. Il emploie pour cela la persécution ou les tentations du monde et de la chair. Mais nous pouvons être vainqueurs en demeurant en Christ (1 Jean 5 : 18).
« Si vous vivez selon la chair, vous mourrez » (Rom. 8 : 13). Dans la Bible, le mot « chair » désigne rarement le corps, il signifie notre nature pécheresse. La chair ne produit pas seulement des péchés grossiers que la conscience réprouve, elle est la source en nous de tout ce qui s’oppose à la volonté de Dieu. Laisser agir la chair, c’est produire la mort (Rom. 6 : 23). Par exemple les critiques et la médisance répandent la mort (Jac. 3 : 8). Veillons à nos conversations en particulier dans le cadre familial.
« Le monde entier gît dans le méchant » (1 Jean 5 : 19). Le monde paraît attrayant mais il n’offre rien qui puisse nourrir la vie que Dieu nous a donnée. Au contraire ! Le monde nourrit la chair et nous fait perdre le goût du pain de vie. « Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui » (1 Jean 2 : 15). A chacun de s’interroger. Tout ce qui nous détourne de Christ n’amène pas la vie et nous éloigne de Dieu.
Dieu soit loué ! Il nous donne des ressources pour que nous manifestions la vie de Jésus.
« De là vient aussi qu’il peut sauver entièrement ceux qui s’approchent de Dieu par lui : il est toujours vivant afin d’intercéder pour eux. Car un tel souverain sacrificateur nous convenait, saint, exempt de tout mal, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé plus haut que les cieux » (Héb. 7 : 25-26).
« Nous n’avons pas un souverain sacrificateur incapable de compatir à nos faiblesses, mais nous en avons un qui a été tenté en toutes choses de façon semblable à nous, à part le péché. Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin de recevoir miséricorde et de trouver grâce, pour avoir du secours au moment opportun » (Héb. 4 : 15-16).
Pour vivre à la gloire de Dieu leur comportement journalier, les croyants ont besoin d’un sacrificateur. Ce sacrificateur, c’est Christ qui prie et écoute les prières des siens et leur vient en aide. Il est le bon Berger qui prend soin de nous, l’ami le plus proche.
« La parole de Dieu est vivante et opérante » (Héb. 4 : 12).
Les paroles du Seigneur sont esprit et sont vie (Jean 6 : 63). La Parole, par l’action du Saint Esprit, nourrit la vie que Dieu nous a donnée car elle nous révèle Christ qui est le pain de vie. Par l’Esprit, la lecture de la Bible nous ramène à Christ, nous lave des souillures que nous contractons sur le chemin. Elle opère dans notre esprit pour que nous comprenions ce que Dieu veut dans chacune de nos circonstances.
D’autre part, c’est par la Parole – appliquée à notre cœur et à notre conscience par l’Esprit – que Dieu se révèle à nous, qu’il se manifeste à notre âme. Lire la Bible, prier Dieu, nous met donc en contact avec lui.
« Celui qui croit en moi (dit Jésus)… des fleuves d’eau vive couleront de son ventre. Or il disait cela de l’Esprit qu’allaient recevoir ceux qui croyaient en lui (Jean 7 : 38-39).
Le Saint Esprit ne nous abandonne pas une fois qu’il nous a fait naître de nouveau. Il vient habiter en nous (1 Cor. 6 : 19), le Seigneur Jésus vit en nous par son Esprit (Eph. 3 : 16-17). Il nous communique la vie nouvelle et l’entretient, avec des motifs, des désirs, des pensées entièrement nouveaux et opposés à ceux de la chair (Gal. 5 : 16-26).
C’est un Esprit de vie, des fleuves d’eau vive. Il prend « de ce qui est à Christ » et nous l’annonce. De plus, il nous rend victorieux du péché (Jean 16 : 14 ; Romains 8 : 2). Il est la puissance de la vie, ces fleuves d’eau vive qui coulent de notre être intérieur.
La réalité pratique de la mort de Christ
« Portant toujours, partout, dans le corps, la mort de Jésus, afin que la vie de Jésus, aussi, soit manifestée dans notre corps » (2 Cor. 4 : 10).
L’apôtre écrit : « Je suis crucifié avec Christ ; et je ne vis plus, moi, mais Christ vit en moi (Gal. 2 : 20). Que l’on voie Christ dans tout ce que nous sommes et faisons, c’est à cela que nous sommes appelés puisqu’il est notre vie. Pour cela, il faut que ce qui est de nous-mêmes, notre moi, soit mis de côté. Pour suivre Jésus, il s’agit de prendre sa croix (Matt. 10 : 38), de mortifier les manifestations de la vie charnelle en nous, de tout ce qui est indépendance de Dieu. Nous trouverons la force pour le faire, en nous appuyant sur la grâce de Dieu, et en pensant à Christ, à tout ce qui fait sa gloire comme homme dans le ciel (2 Cor. 3 : 18).
Cette vision céleste nous permettra d’accepter les circonstances difficiles. Ces dernières sont, dans la main de Dieu, des « outils » pour faire briller la vie de Jésus en nous. Ce chemin douloureux de dépouillement de nous-mêmes se révèle finalement faire partie du chemin de la vie. Que nous soyons encouragés à rechercher Christ, sa communion, dans nos épreuves ! Nous sommes « livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus, aussi, soit manifestée » (2 Cor. 4 : 11) et apportée à nos frères quand nous leur parlons de Christ.
La vie de Christ en nous ne fait pas de nous des stoïques. Tout au contraire ! Plus un chrétien ressemblera à Son Seigneur, plus il sera sensible et équilibré. Nous avons la vie de Christ, lui qui a pleuré et frémi en lui-même et dont l’âme a été saisie de tristesse. En cela est la gloire du christianisme : manifester la vie du Seigneur Jésus dans notre condition humaine, avec ses limitations, la souffrance, la maladie parfois, mais aussi la joie et l’espérance.
S. F - « Simples réponses bibliques » BPC Valence