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Une volonté soumise à Dieu

 

 « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, et va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste » (Gen. 22 : 2).

            Nous trouvons ici quelque chose de bien supérieur à ce que nous avons en Job et David. Ces deux hommes ont accepté la volonté de Dieu, mais leur soumission était passive ; elle n’exigeait aucun acte de leur part (voir Job 1 : 21 ; 2 Sam. 24 : 14). Il n’en est pas ainsi pour ce qui a été demandé à Abraham en Genèse 22. Non seulement il devait accepter la volonté de Dieu, mais il devait agir également contre lui-même ; il devait pour ainsi dire se sacrifier lui-même, car le sacrifice de son fils n’était rien de moins que cela. « Ton fils » - ce terme réveillait chez Abraham les sentiments les plus doux ; et c’est ce fils-là qu’il devait sacrifier ! Mais, plus encore, ce nom lui rappelait les promesses de Dieu : c’était dans ce fils qu’elles devaient être accomplies. En effet, Dieu lui avait positivement déclaré : « En Isaac te sera appelée une descendance » (21 : 12).
            Mais celui dont la volonté est soumise à Dieu est satisfait par ces deux certitudes : Dieu y pourvoira et je suis avec Dieu. Tout regard vers la chair comme réponse à nos attentes, pour l’accomplissement des promesses, doit être mis de côté. Dieu seul doit rester la source de la vie, des bénédictions et de la promesse - Dieu seul, comme Celui qui n’est jamais au bout de ses ressources. Ainsi Dieu éprouve le cœur afin que toute confiance en la chair soit détruite ; mais en même temps, sachant que le cœur a besoin d’être soutenu dans l’épreuve, il l’encourage par une nouvelle révélation. Et celle-ci rend le croyant capable de triompher de l’épreuve.
            Hébreux 11 : 19 nous apprend qu’Abraham, dans cette circonstance du sacrifice qui lui était demandé, a reçu une révélation concernant la résurrection. C’est ainsi que Dieu, dans sa miséricorde infinie, nous fait gagner en lui-même ce que nous perdons dans la chair. Loin de ceux qui l’accompagnaient – seul avec Isaac et avec Dieu -, Abraham a reçu cette révélation et a pu offrir le bélier en holocauste sur l’autel à la place de son fils, selon ce qu’il avait dit à Isaac : « Dieu se pourvoira de l’agneau pour l’holocauste » (v. 8). C’est ainsi que nous apprenons beaucoup de Dieu lui-même, dans le secret de la communion avec Lui.

 

J. N. Darby – « Le Seigneur est proche » (13/09/2014)