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Dieu me voit en Christ

            « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ… à la louange de la gloire de sa grâce dans laquelle il nous a rendus agréables dans le Bien-aimé » (Eph. 1 : 3, 6).           

            Où en suis-je, quel est mon état devant Dieu ? Je sais que si je regardais à moi-même, je ne pourrais avoir aucun espoir. Comment quelqu’un pourrait-il en avoir sans connaître la vraie grâce de Dieu ? Quoi ! Dieu m’a-t-il vraiment élu ? Il n’a pas regardé à ce que j’étais, mais à ce qu’Il a fait de moi : cet héritage céleste a été préparé et le Père me donne le droit d’y entrer. Oh, quelles richesses de grâce ! Quel Dieu ! Il est vraiment impossible de se tenir sur ce terrain sans apercevoir quelque chose des merveilles de la grâce de Dieu et de cet amour qui surpasse toute connaissance.
            Qu’ils seront heureux, ces cohéritiers de Christ, lorsqu’ils seront chez eux ! N’est-ce pas encore plus touchant d’entendre Dieu nous dire : Vous ne trouverez pas seulement du repos ici en haut avec mon Fils, mais tout ce qu’il a sera à vous ! Et plus encore, tout ce qu’il est – vous êtes dès à présent acceptés en lui, vous êtes unis à Christ, lui en vous et vous en lui. Pensez-vous que Dieu vous regarde, pauvres êtres faibles, comme vous vous considérez vous-mêmes, avec toutes vos fautes ? Non, il nous voit comme faisant partie du corps de Christ. Qu’est-ce qui fait que les croyants continuent obstinément à se considérer comme individus au lieu de se voir dans le corps ? C’est que le cœur n’aime pas la pensée de n’être rien - s’imaginant alors comme un être anonyme, perdu et noyé dans l’ensemble du corps. La grâce de Dieu nous a unis à Christ, nous ayant fait un en lui. Nous sommes incrédules si nous nous considérons simplement comme des individus distincts - et non comme unis à lui, comme dans un corps, tels que nous sommes là-haut en lui.
            Quel bienfait ce serait pour nos cœurs, si étroits et si occupés de leurs propres expériences, de réaliser que nous sommes dans une telle position ! Le regard de Dieu, qui s’arrête sur moi tel que je suis, m’amène à constater que je suis un être souillé dont j’ai horreur, et qui se repent dans la poussière et la cendre ; mais qu’il est précieux de savoir que ce regard se tourne vers les lieux célestes et me voit, non pas moi en moi-même, mais moi tel que je suis en Christ - quelle bénédiction !

G. V. Wigram – « Le Seigneur est proche » (28-06-2014)