bible-notes.org

Imprimer ou partager la page :

Trois objectifs

 

            « Qu’est-ce que l’Eternel recherche de ta part, sinon que tu fasses ce qui est droit, que tu aimes la bonté, et que tu marches humblement avec ton Dieu ? » (Mich. 6 : 8).

            Amis chrétiens, Dieu connaît les dispositions intérieures de chacun de nous. Par le prophète Michée, il nous indique trois manières d’orienter notre vie pour lui plaire.

            -Que tu fasses ce qui est droit. Etre droit dans nos paroles, nos attitudes, nos relations avec les autres. Cette droiture se remarque vite dans un monde imprégné de mensonge et d’hypocrisie. Elle est à la base de tout témoignage chrétien. Elle montre un des caractères de Dieu.

            -Que tu aimes la bonté. « Rassasie-nous, au matin, de ta bonté ; et nous chanterons de joie » (Ps. 90 : 14). Dieu est la source de la bonté, Jésus en est l’expression parfaite. La bonté nous conduit à chercher le bien de ceux qui nous entourent, et à répondre à leurs besoins spirituels, affectifs ou matériels, sans nous laisser décourager par l’indifférence ou le mépris.

            -Que tu marches humblement avec ton Dieu. Les deux premiers points concernent nos relations avec nos semblables ; celui-là touche à notre attitude envers Dieu. Il est notre Créateur, notre Dieu sauveur. C’est lui qui nous soutient dans notre vie chrétienne. Si nous réalisons vraiment que nous devons absolument tout à Dieu, nous restons humbles vis-à-vis de lui, et nous comptons sur son aide pour faire sa volonté jour après jour.

            Un seul a parfaitement répondu à ce que Dieu attendait de l’homme, c’est Jésus notre Seigneur. Dieu lui a déclaré du ciel : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi j’ai trouvé mon plaisir » (Marc 1 : 11).

            Nous sommes invités à le suivre et à l’imiter.

 

Extrait du calendrier « LA BONNE SEMENCE » (23/05/2014) www.labonnesemence.com

 

            Dieu veut le cœur de l’homme et non des formes ou des cérémonies vaines. Nous trouvons la même pensée en Esaïe 1 : 16-17 : « Lavez-vous, purifiez-vous ; ôtez de devant mes yeux le mal de vos actions ; cessez de mal faire, apprenez à bien faire ; recherchez le juste jugement, rendez heureux l’opprimé ; faites droit à l’orphelin, plaidez la cause de la veuve ».
            Cela sépare l’âme de toutes ces formes vaines qui ne peuvent ôter les péchés, afin de l’amener à la conscience de son état devant Dieu. Pour être agréé par Lui, sur le pied de la responsabilité de l’homme, il ne faut que trois choses qui excluent toute apparence extérieure, et exigent un état réel du cœur, en accord avec le cœur de Dieu.
            Ces trois choses sont :
                 1° Faire ce qui est droit - l’activité dans les « œuvres de justice » ;
                 2° Aimer la bonté - l’état d’un cœur qui prend plaisir au bien ;
                 3° Une marche avec Dieu dans l’humilité, exempte de tout orgueil, car marcher avec Dieu, c’est être son compagnon, comme Enoch, dans une humble dépendance de Lui.
            Tels sont les « préceptes », les règles et enseignements que Dieu nous recommande. Mais comment les suivre si ce n’est par la foi. Par elle nous faisons les œuvres ; par elle nous aimons à reproduire le caractère du Dieu d’amour qui s’est révélé à nous en Christ ; par elle nous marchons avec Dieu.
            La loi exige ces choses, mais ne peut les produire dans le cœur de l’homme ; ce dernier ne se trouve, par là, que plus absolument condamné, car il est impuissant pour répondre aux exigences de la sainteté de Dieu. C’est ce que l’on voit en Esaïe 1: 16-17, où il n’est pas question, comme dans les deux derniers chapitres de Michée, de la restauration du résidu (quoiqu’il soit nommé au v. 9), mais du jugement absolu du peuple qui ne cesse pas de mal faire, qui « ne fait pas droit à l’orphelin et auprès duquel la cause de la veuve n’a pas d’accès » (v. 23 ; voir v. 17). Il en est de même pour la purification de leurs péchés, que Dieu leur offre (v. 18). Elle leur est présentée, mais ils refusent.
            Toute autre est la prophétie de Michée, où, comme nous le voyons, Dieu poursuit son œuvre de grâce dans la conscience du résidu pour l’amener à une complète restauration.

H. Rossier