Trouverons-nous un homme semblable à celui-ci ?
« Allez à Joseph ; faites ce qu’il vous dira » (Gen. 41 : 55). Cette parole adressée par le Pharaon aux Egyptiens leur indiquait le seul moyen de salut, alors que la famine sévissait dans tout le pays. N’est-elle pas encore aujourd’hui un puissant appel à venir au Sauveur que Dieu fait entendre à tous ceux qui ont faim et soif spirituellement : « Ho ! quiconque a soif, venez aux eaux, et vous qui n’avez pas d’argent, venez, achetez sans argent et sans prix du vin et du lait… Ecoutez-moi attentivement, et mangez ce qui est bon… écoutez, et votre âme vivra » (Es. 55 : 1). Si quelqu’un, parmi les lecteurs, n’était pas encore venu à Jésus, nous le supplions de se tourner vers Lui avec foi. Il dit encore aujourd’hui : « Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous, et apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes » (Matt. 11 : 28). Et nous qui avons cru, n’oublions pas que seul Dieu peut nous donner en abondance la nourriture de nos âmes. Si nous connaissons parfois des périodes de disette spirituelle, sachons nous adresser à Celui qui a toujours « rassasié l’âme altérée » et « rempli de biens l’âme affamée » (Ps. 107 : 9).
Joseph est un très beau type de Christ, plus complet encore que David. Nous proposons de rappeler d’abord les premiers épisodes de sa vie ; puis nous nous arrêterons sur quelques versets qui font discerner en lui le « Sauveur » et le « soutien de la vie » (Gen. 41 : 47-49, 53-57 ; 47 : 13-26). En Le contemplant, nous pourrons, comme le Pharaon, nous écrier avec admiration : « Trouverons-nous un homme semblable à celui-ci ? » (v. 38).
Joseph haï et rejeté
Tout le long de la vie de Joseph, l’Eternel était avec lui et faisait tout prospérer là où il se trouvait (Gen. 39 : 3-6, 21-23). Mis à l’épreuve, il est trouvé fidèle (1 Cor. 4 : 2). Que de ressemblances avec le Seigneur ! Dès sa naissance, la Parole dit qu’Israël l’aimait plus que tous ses autres fils, car ces derniers avaient une mauvaise renommée. Joseph était scandalisé par leur conduite. En contraste, son comportement était bon ; aussi Jacob le revêt-il d’une tunique bigarrée (Gen. 37 : 3). Au sujet du Seigneur, on lit à maintes reprises dans l’Ecriture : « Le Père aime le Fils » (Jean 3 : 35 ; 5 : 20 ; 17 : 24….). Il est son Bien-aimé. L’amour de Dieu surpasse, et de loin, l’amour humain le plus remarquable. La tunique bigarrée de Joseph évoque les perfections morales du Seigneur.
Les frères de Joseph, jaloux, le haïssaient. Une prophétie, par le moyen d’un rêve, accroît encore leur haine. Elle annonce qu’il sera plus grand qu’eux et qu’ils devront se prosterner devant lui : cette pensée leur est insupportable ! Jean écrit dans son évangile, au sujet de la Parole devenue chair pour venir habiter au milieu de nous (1 : 14) : « Le monde ne l’a pas connu. Il vint chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu » (v. 10-11).
Joseph était un fils obéissant. Ses frères étant partis faire paître le menu bétail à Sichem, son père lui dit : « Viens, et je t’enverrai vers eux » (Gen. 37 : 12-14). Il accepte, sachant pourtant qu’ils le haïssaient sans cause - comme les hommes le feront plus tard vis-à-vis d’un plus grand que lui, à l’égard du Seigneur (Ps. 35 : 19).
Joseph cherche très soigneusement ses frères, jusqu’à ce qu’il les trouve. Ils ont quitté Sichem, il pourrait facilement se dérober et retourner à la maison où il goûte l’heureuse compagnie de son père aimant, loin de ses frères violents et corrompus. Ils le voient s’approcher, complotent contre lui, disant : « Le voici, il vient, ce maître songeur ! ...Venez, tuons-le ». Joseph est dépouillé de ses vêtements et jeté dans une citerne vide (v.18-20, 24).
« Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 19 : 10). Il commence son service à Nazareth, où Il avait été élevé. Il apporte de la part de Dieu des « bonnes nouvelles » aux pauvres. Mais très vite, chassé de la ville par une foule en colère, Il est emmené sur le bord escarpé de la montagne : on essaie alors sans succès de le précipiter en bas de la falaise (Luc 4 : 17-29). Dès lors, pour le Seigneur comme autrefois pour Jérémie, ce sera « la terreur de tous côtés » (Jér. 20 : 10). A la croix, Il sera Lui aussi dépouillé de ses vêtements, en particulier de sa robe sans couture (Ps. 22 : 16-18 ; Jean 19 : 23) - expression de la perfection de sa vie ici-bas comme le Témoin véritable.
Joseph est vendu par ses frères à des Ismaélites (Gen. 37 : 28). Jésus, Lui aussi, le sera par Judas aux principaux sacrificateurs, moyennant une somme dérisoire - trente pièces d’argent (Matt. 26 : 14-15). Joseph devient un esclave en Egypte. En fait Dieu l’a envoyé devant ses frères. Un bien plus grand que lui a dit : « L’homme m’a acquis comme esclave dès ma jeunesse » (Zach. 13 : 5).
Souffrances et fidélité de Joseph
Malgré son service fidèle chez un officier du roi, le tout jeune Joseph va être jeté sans ménagement en prison à cause d’une femme perverse qui cherche, jour après jour, à le séduire. Il tient ferme, et lorsqu’elle le saisit, il préfère laisser son vêtement dans sa main. Il lui dit : « Comment ferais-je ce grand mal, et pécherais-je contre Dieu ? » (Gen. 39 : 9). Elle n’hésite pourtant pas à se servir de ce vêtement pour porter une fausse accusation contre lui.
La conduite irréprochable de Joseph est une figure de celle de Jésus sur la terre. Si remarquable que soit la vie de cet homme, il reste un type forcément incomplet du Seigneur. En Christ, tout a été la perfection même : « Tu as sondé mon cœur, tu m’as visité de nuit ; tu m’as éprouvé au creuset, tu n’as rien trouvé ; ma pensée ne va pas au-delà de ma parole » (Ps. 17 : 3). Un cantique dit : « Dieu lui-même n’y découvre que lumière et sainteté ». Il « a été tenté en toutes choses de façon semblable à nous, à part le péché » (Héb. 4 : 15), mais rien n’a pu être retenu contre Lui ; Il était le Juste par excellence (Luc 23 : 47).
En prison, Joseph montre sa probité et de la sagesse dans ses décisions. « Le chef de la tour ne regardait rien de tout ce qui était en sa main, parce que l’Eternel était avec lui » (Gen. 39 : 23). Dieu lui accorde la grâce de souffrir pour Christ (Phil. 1 : 29) et de reproduire certains traits qui plus tard ont brillé de leur plus vif éclat dans la vie de son Fils bien-aimé.
Au cours de son service dans la tour des prisonniers, Joseph entoure de soins vigilants le chef des échansons emprisonné lui aussi et très inquiet en attendant son jugement. Joseph lui donne l’interprétation d’un songe qui le tourmente et lui annonce qu’il sera libéré et rétabli dans ses fonctions. Il lui demande de se souvenir de lui, mais une fois libre, cet homme l’oubliera (Gen. 40 : 9-14, 23).
Deux années s’écoulent encore. Le temps a dû paraître très long car Joseph est déjà prisonnier depuis longtemps. Aucune délivrance ne semble à espérer. Après tant d’épreuves, de souffrances physiques et morales, sera-t-il gagné par le désespoir ?
Joseph élevé et établi sur tout le pays d’Egypte
Dieu n’a pas oublié Joseph. Au chapitre 41 de la Genèse, une longue page de son histoire va se tourner. Après l’abaissement et les souffrances, les gloires vont suivre (Prov. 15 : 33b). Il en sera de même pour Christ. Il le dit aux deux disciples d’Emmaüs qu’Il ramène de leur chemin d’éloignement (Luc 24 : 26).
A son tour le Pharaon est troublé par des rêves que ses devins et ses sages sont incapables d’interpréter. Alors, Dieu permet que le chef des échansons se souvienne tout à coup de ce jeune hébreu rencontré en prison et qui s’était montré capable d’interpréter de façon juste le songe qui le troublait. Très intéressé, le Pharaon donne un ordre et fait sortir Joseph de sa fosse. Le prisonnier se rase, quitte ses vêtements et ce lugubre donjon où, même s’il l’ignorait encore, il ne reviendrait plus ! Il commence humblement par dire à ce monarque : « Cela n’est pas à moi ; Dieu donnera une réponse de paix au Pharaon » (Gen. 41 : 16). Celui-ci s’empresse de lui raconter ses songes (v.17-24) et Joseph lui dit encore : « Dieu a déclaré au Pharaon ce qu’il va faire » (v. 25). Il lui montre alors ses capacités extraordinaires, données par Dieu. Il interprète les deux songes du roi et lui suggère les mesures à prendre pendant les sept années d’abondance ; elles seules permettront que tous puissent rester en vie durant les sept années d’une famine très intense qui suivront les années d’abondance (v. 31). Pour mener à bien cette entreprise gigantesque, il faut d’ores et déjà que le Pharaon établisse sur le pays un homme particulièrement « intelligent et sage » (v. 33).
Le Pharaon et ses serviteurs ont écouté avec attention les paroles de Joseph, et Dieu dispose leurs cœurs (Prov. 21 : 1). Le monarque interroge son entourage : « Trouverons-nous un homme semblable à celui-ci, en qui est l’esprit de Dieu ? » (v. 38). Et ce Pharaon, qui est ici lui-même une figure de Dieu, élève Joseph à la gloire. Il met entre ses mains toute l’administration du royaume ! Le pays d’Egypte et la terre entière vont bénéficier de la sage gestion de Joseph.
Du Christ, il a été écrit prophétiquement : « Le gouvernement sera sur son épaule ; et on appellera son nom : Merveilleux, Conseiller, Dieu fort, Père du siècle, Prince de paix. A l’accroissement de son empire… il n’y aura pas de fin… La jalousie de l’Eternel des armées fera cela » (Es. 9 : 6-7).
Le Pharaon ôte alors son anneau, le passe au doigt de Joseph. Il le revêt de vêtements glorieux de byssus, un fin lin utilisé pour le vêtement des prêtres, et il met un collier d’or autour de son cou. Joseph montera désormais dans le « second » char du Pharaon et devant lui, on criera : « Abrec ! », c’est-à-dire : qu’on s’agenouille (41 : 42-44).
Jadis, Jésus a été humilié et méprisé. On l’a vêtu par dérision d’un manteau de pourpre et pour se moquer, avant de le crucifier, on s’est agenouillé devant lui comme si sa royauté avait été reconnue. Il sera Celui devant lequel tout genou devra se plier. Toute la terre reconnaîtra qu’Il est « Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Phil. 2 : 10-11).
Joseph a trente ans : « Sans toi, lui dit le Pharaon, nul ne lèvera la main ni le pied dans tout le pays d’Egypte » (v. 44). Il reçoit de lui une épouse, Asnath, fille de Potiphar, sacrificateur d’On. Elle lui donnera deux fils : Manassé (oubli) et Ephraïm (double fertilité - Israël en aura sa part). Leurs noms rappellent les soins de Dieu à l’égard de Joseph pendant qu’il est exilé, rejeté par ses frères.
Le nom reçu du Pharaon par Joseph : « Tsaphnath-Pahnéakh » a une portée en partie prophétique ; il signifie : « Révélateur de secrets » ; mais il a encore, dans la langue égyptienne, deux significations : « Sauveur du monde » et « Soutien de la vie » (v. 45). Christ seul est vraiment digne de porter tous ces titres !
Les années de famine après l’abondance
Durant les sept années suivantes, la terre rapporte énormément. Joseph saisit cette occasion pour amasser du blé « comme le sable de la mer » - une quantité telle que l’on finit même par cesser de le compter (v. 47-49). Ensuite, selon l’avertissement donné par Dieu au Pharaon, la famine s’installe (v. 53). Dieu désire par ce moyen, et par d’autres calamités, tourner vers Lui les pensées des hommes. Il est le seul vrai recours.
Au début, tous les pays de la terre sont touchés, à l’exception de l’Egypte, où l’on trouve encore du pain (v. 54). Mais la situation se détériore également en Egypte, et le peuple crie au Pharaon. Sa réponse : « Allez à Joseph ; faites ce qu’il vous dira » (v. 55) prend toute sa valeur si nous comprenons qu’elle doit s’appliquer, avant tout, à Christ (Matt. 11 : 28).
Joseph ouvre tous les lieux de dépôt et il vend du blé au peuple. Il reçoit d’abord tout l’argent qui se trouve en Egypte - et dans le pays de Canaan (Gen. 47 : 13-14). Les Egyptiens sont ensuite contraints de donner à Joseph leurs troupeaux et finalement leurs corps et leurs terres : ils sont tous devenus les serviteurs du Pharaon (Gen. 47 : 13-19) !
Joseph a donc tout acquis pour le Pharaon. Il va désormais l’administrer sagement pour lui. Le peuple loin d’être appauvri, sera au contraire richement pourvu.
Les Egyptiens comprennent que c’est Joseph qui leur a conservé la vie. Certes, ils ont dû tout céder, mais en retour il leur a fourni plus que le nécessaire. Il dit à ce peuple : « Je vous ai achetés aujourd’hui, et vos terres, pour le Pharaon. Voici de la semence pour vous : ensemencez la terre. Et il arrivera, lors des récoltes, que vous donnerez le cinquième au Pharaon, et les quatre autres parties seront pour vous, pour la semence des champs, et pour votre nourriture, et pour ceux qui sont dans vos maisons, et pour la nourriture de vos petits enfants. Et ils dirent : Tu nous as conservé la vie ; que nous trouvions grâce aux yeux de mon seigneur, et nous serons serviteurs du Pharaon » (Gen. 47 : 23-25).
Ce que nous trouvons en « allant à Joseph »
Nos pensées, chers lecteurs, doivent se tourner sans cesse vers Dieu et son Fils unique, le Bien-aimé en qui Il a trouvé son plaisir. C’est Lui qui s’est offert sans tache à Dieu par l’Esprit éternel (Héb. 9 : 14), en sacrifice sur la croix. Il a payé très cher pour satisfaire pleinement les droits du Dieu saint et sa justice. « Fait péché pour nous » (2 Cor. 5 : 21), Il a porté en son corps sur le bois tout le poids de nos péchés. Christ ayant offert à Dieu une rançon inestimable, des hommes pécheurs ont pu être arrachés à Satan, qui jusqu’alors les avait retenus « justement » captifs (Es. 49 : 24).
Devant Dieu, les croyants sont « saints et irréprochables… en amour » (Eph. 1 : 4). Placés sur le terrain de la grâce, ils ont part à tous les merveilleux résultats de l’œuvre de la croix. Unis à Christ, ils font partie désormais de son épouse qu’Il se présentera bientôt « n’ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable » (Eph. 5 : 27).
Les vrais biens d’un croyant sont donc cachés dans les cieux ; eux-mêmes y sont assis ensemble avec le Christ Jésus ! On ne peut rien concevoir de plus élevé en notre faveur. Les bienfaits reçus par les rachetés de la part de leur Sauveur et Seigneur sont sans comparaison possible avec les libéralités de Joseph dont nous venons de parler. Toutefois, en son temps et sur un « terrain » très inférieur à celui de la grâce, Joseph a pu répondre avec l’assentiment du Pharaon aux besoins de sa propre famille (Gen. 47 : 11-12) et à ceux des Egyptiens (v. 23-25). Ce sont des « figures » du peuple juif et des nations dans leur ensemble.
Achetés si cher, nous appartenons au Seigneur. Nous ne devons pas vivre « pour nous-mêmes » mais pour Celui qui pour nous « est mort et a été ressuscité » (2 Cor. 5 : 14-15). « L’amour de Christ nous étreint », dit l’apôtre Paul. Il peut parler ainsi, lui qui déclare : « Pour moi, vivre, c’est Christ » (Phil. 1 : 21). Il est à craindre que la plupart d’entre nous n’osent pas parler ainsi, bien que nous reconnaissions que nous sommes des esclaves de Jésus Christ et que nous professions Lui appartenir. Frères et sœurs en Christ, réveillons-nous donc pour vivre, « durant la dernière heure », entièrement pour Lui.
Nous avons vu de quelle façon Joseph a agi pour contraindre les Egyptiens à « se dépouiller eux-mêmes » de tout ce qu’ils avaient pensé jusqu’alors leur appartenir. Le « terrain de la grâce » sur lequel nous sommes pour l’éternité est bien supérieur ! Toutefois, Celui qui nous aime doit parfois nous « aider » à nous dépouiller de tout ce à quoi nous restons peut-être attachés. Il veut nous bénir, nous ne le serons qu’en vivant réellement pour Lui. Or hélas, nous avons peut-être cherché à vivre jusqu’ici « indépendamment » de Dieu. Nous avons mis notre confiance dans l’argent ou dans les « troupeaux ». Dieu, s’Il l’estime nécessaire, nous fera faire l’expérience de la vanité des richesses. Il nous montrera dans la pratique journalière qu’elles se font des ailes (Prov. 23 : 5).
Joseph avait donné les semences indispensables pour que les Egyptiens puissent ensemencer la terre. Dieu donne aux siens en abondance l’ « eau vive » pour étancher leur soif à jamais (Jean 4 : 11, 14 ; 7 : 37) ; Il leur donne aussi le pain vivant, descendu du ciel, qui suffit à rassasier notre âme affamée (Jean 6 : 32-35), après que les ressources humaines ont été taries.
Un de nos frères, très attaché au Seigneur, disait : L’histoire de ma vie, c’est celle de mon dépouillement. Une telle expérience est nécessaire pour la plupart d’entre nous. Apprenons à l’école de Dieu à nous abandonner entièrement, à réaliser que tout Lui appartient : nos jours, nos biens, nos corps, nos cœurs. C’est le secret d’une complète délivrance, de la vraie liberté (Phil. 4 : 6-7). N’entretenons aucun souci, comptons entièrement sur Lui : Il nous accordera sa parfaite paix dans toutes les circonstances (Ps. 62 : 7).
Bientôt une foule innombrable de rachetés dira : « Tu es digne… car tu as été immolé, et tu as acheté pour Dieu par ton sang, de toute tribu, et langue, et peuple, et nation » (Apoc. 5 : 9). Sur le trône, Christ, l’Agneau de Dieu, aura sans doute « des vêtements brillants, d’une extrême blancheur, tels qu'un foulon sur terre ne peut ainsi blanchir » (Marc 9 : 3).
Ph.L le 09. 05. 14