Plusieurs sortes de disciples
UN DISCIPLE AVEC UN ESPRIT CRITIQUE (Marc 14 : 4)
UN DISCIPLE QUI A TRAHI LE SEIGNEUR (Marc 14 :10-11)
UN DISCIPLE PLEIN DE CONFIANCE EN LUI-MEME (Marc 14 : 29)
LE DISCIPLE ENDORMI (Marc 14 : 37)
UN DISCIPLE QUI SE CONFIE DANS DES ARMES CHARNELLES (Marc 14 : 47)
LE DISCIPLE QUI S’ENFUIT (Marc 14 : 50)
UN DISCIPLE ATTIEDI (Marc 14 : 54)
LE DISCIPLE QUI RENIE LE SEIGNEUR (Marc 14 : 66-71)
UN DISCIPLE QUI PLEURE (Marc 14 : 72)
Rendons grâce ensemble à Dieu pour la Bible, ce très grand trésor qu’Il met entièrement à notre disposition. Elle contient la nourriture indispensable pour notre âme ; elle est une épée qui décide des combats, une lampe qui éclaire le sentier que nous avons à suivre ; elle est aussi un miroir qui nous permet de connaître l’appréciation divinement juste sur notre conduite, et de la corriger (Jac. 1 : 22-25). C’est sur ce dernier point que nous désirons nous arrêter un peu, en considérant, dans le chapitre 14 de l’évangile de Marc, le tableau d’ensemble de plusieurs disciples aux comportements très variés :
- un disciple avec un esprit critique (v. 4).
- un disciple qui a trahi le Seigneur (v. 10-11).
- un disciple qui avait confiance en lui- même (v. 29).
- un disciple endormi (v. 37).
- un disciple qui se confiait dans des armes charnelles (v. 47).
- un disciple qui s’est enfui (v. 50).
- un disciple « attiédi » (v. 54).
- un disciple qui a renié le Seigneur (v. 66-71).
- un disciple qui pleure (v. 72).
Mais ce chapitre présente aussi, dès les premiers versets, l’exemple d’une femme pieuse, Marie de Béthanie ; sans même indiquer son nom, l’évangéliste souligne l’acte remarquable qu’elle a accompli par amour pour le Seigneur.
« Comme Jésus était à Béthanie dans la maison de Simon le lépreux, et qu’il était à table, une femme vint, avec un vase d’albâtre contenant un parfum de nard pur de grand prix. Ayant brisé le vase d’albâtre, elle répandit le parfum sur sa tête » (v. 3). Elle aimait le Seigneur - ce n’était pas seulement des « mots » dans sa bouche. Cette femme pieuse désire donner au Seigneur « le meilleur » à sa portée. Parfois nous cherchons plutôt à donner au Seigneur ce qui ne nous intéresse pas ; ce n’était pas le cas de cette femme.
Critiquée, elle ne cherche pas à se défendre. C’est le Seigneur qui le fait : « Laissez-la ; pourquoi lui faites-vous de la peine ? Elle a fait une bonne œuvre envers moi » (v. 6). C’était dans son cœur le fruit d’un amour intelligent. A l’approche de la mort du Seigneur, les sentiments des cœurs s’affirment et se manifestent en pratique.
C’est une belle illustration du culte auquel sont appelés les enfants de Dieu ; ils reconnaissent que le Sauveur rejeté est digne de tous les hommages ! Cette adoration est pour Lui un parfum d’un prix inestimable. La louange est le « premier » des services et l’approbation du Seigneur suffit à nous réjouir.
Elle a été la seule personne à avoir le privilège d’oindre le corps de Jésus avant sa mise au tombeau ; elle a « anticipé » ce moment-là (v. 8). D’autres femmes sont venues de très bonne heure, avec les aromates qu’elles avaient préparés, mais c’était en vain, car le Seigneur était déjà ressuscité.
Jésus dit : « En vérité, je vous le dis : partout où cet évangile sera prêché, dans le monde entier, on parlera aussi de ce que cette femme a fait, en souvenir d’elle » (v. 9). Le Seigneur attend la même dévotion, les mêmes sacrifices d’amour, de tous ceux qui le suivent !
UN DISCIPLE AVEC UN ESPRIT CRITIQUE (Marc 14 : 4)
Les disciples qui n’avaient pas oint le Seigneur critiquent cette femme : « Quelques-uns exprimaient entre eux leur indignation : A quoi bon la perte de ce parfum ? car ce parfum aurait pu être vendu plus de trois cents deniers et donné aux pauvres ? ». Il en est toujours ainsi : ceux qui ont le moins d’activité pour le Seigneur sont aussi ceux qui critiquent le plus leurs frères. Ces disciples-là sont nombreux, hélas.
Il est surprenant, en revanche, que ceux qui ne cherchent pas à servir le Seigneur et montrent leur indifférence à ce sujet, soient si peu l’objet de remarques de la part des autres. Mais si vous cherchez à donner « le meilleur » au Seigneur - si vous vous dépensez entièrement pour vos frères (2 Cor. 12 : 15) -, vous serez surpris de l’opposition qui ne tarde pas à surgir. Elle vient souvent de ceux qui font partie du peuple de Dieu ! Vous entendrez souvent ce genre de reproche : A quoi bon ce gaspillage ? ou encore : Vous en faites trop ! On parle ainsi volontiers de « modération », on estime que ce sont des manifestations mystiques excessives !
On voit bien que les hommes veulent toujours tout ramener à une question d’argent ; or quand il s’agit du saint service de l’adoration, l’homme est incapable d’évaluer ce qui a un si grand prix pour le Seigneur.
Certains chrétiens donnent à la bienfaisance (v. 5), ou à l’évangélisation, la première place, avant tout autre aspect de la vie chrétienne… Ne négligeons pas ces activités, mais d’abord « brisons le vase », d’où jaillira la louange et un amour sans retenue pour Lui !
Si un homme passe son temps et dépense tout son argent pour acquérir ses aises dans sa vie ou s’octroyer les divers plaisirs qui peuvent l’attirer, personne n’y trouvera rien à redire. Mais si un croyant fidèle désire consacrer au Seigneur tout ce qu’Il lui a confié, plusieurs diront : Cet homme est un fou, un fanatique ; il veut être « juste à l’excès »… Ce genre de reproches ne doit pas troubler ceux qui en sont l’objet ; en fait, ils sont formulés contre ceux qui ont un grand désir de servir le Seigneur de tout leur cœur (Jac. 5 : 11). Frères, « ne nous jugeons donc plus l’un l’autre » (Rom. 14 : 13), mais stimulons-nous « à l’amour et aux bonnes œuvres... et cela d’autant plus que nous voyons le jour approcher » (Héb. 10 : 24).
UN DISCIPLE QUI A TRAHI LE SEIGNEUR (Marc 14 :10-11)
Marie et Judas montrent un comportement tout à fait différent dans ce chapitre. Marie aimait profondément le Seigneur tandis que Judas avait décidé de le trahir. Certainement cette femme avait peu de ressources pour vivre mais pour son Seigneur, elle avait « un parfum de nard pur de grand prix », tandis que Judas volait dans la bourse commune aux disciples (Jean 12 : 6). Il « aimait » l’argent, ressemblant en cela à Balaam ou à Guéhazi. Sa convoitise était si impérieuse qu’il avait accepté de livrer son maître pour trente pièces d’argent, la somme que les sacrificateurs étaient disposés à lui donner (v.11) !
Si Marie est un bel exemple pour les chrétiens de tous les temps, la fin tragique de Judas est un avertissement solennel. « Malheur à cet homme par qui le Fils de l’homme est livré ! Il aurait été bon pour cet homme-là qu’il ne soit pas né », dit le Seigneur (Marc 14 : 21).
« C’est une racine de toutes sortes de maux que l’amour de l’argent : pour s’y être livrés, certains se sont égarés de la foi » (1 Tim. 6 : 10). Ecoutons l’avertissement du Seigneur : « Faites attention, et gardez-vous de toute avarice » (Luc 12 : 15).
UN DISCIPLE PLEIN DE CONFIANCE EN LUI-MEME (Marc 14 : 29)
« Même si tous étaient scandalisés, je ne le serai pas, moi ». Ainsi parle Pierre. Il ne se connaissait pas et de ce fait, il était rempli de prétention ! Or « l’orgueil va devant la ruine » (Prov. 16 : 18). Spurgeon disait qu’il y a au moins quatre formes d’orgueil : l’orgueil de race, celui de face et celui de place (celle que l’on occupe), et la quatrième forme est la pire, car il s’agit de l’orgueil spirituel, encore appelé « l’orgueil de la grâce », ce qui est un « paradoxe complet » !
Il y a lieu de penser que Pierre était tout à fait « sincère » en parlant ainsi. Il s’appuyait sur ses propres forces, sans réaliser son infirmité totale. Il aurait dû s’en remettre entièrement au Seigneur ! C'est ce qu'il a dû apprendre à faire. « Ainsi, que celui qui croit être debout prenne garde de ne pas tomber » (1 Cor. 10 : 12). Il faut veiller sur nos points faibles mais plus encore sur ce en quoi nous pouvons imaginer être « forts ».
Beaucoup de personnes dont il est parlé dans l’Ecriture sont « tombées » justement sur un des points où elles semblaient être fortes ! Moïse s’est mis en colère, lui qui était tenu pour le plus doux de tous les hommes de la terre (Nom. 12 : 3). David, connu pour sa séparation habituelle du mal, est tombé dans l’adultère et dans le meurtre ! La vie de Salomon, malgré sa sagesse sans pareille, s’est terminée dans le désordre. Elie, d’abord si courageux dans son service, s’est subitement découragé. Et ici Pierre, si sûr de lui - en paroles du moins - tombe très bas, en reniant à trois reprises son Seigneur.
Les attaques les plus dangereuses de l’Ennemi visent ceux que l’on croyait être parmi les forts. Si nous pensions - bien à tort - en faire partie, il y a lieu au moins de redoubler de prudence, d’être constamment sur nos gardes !
LE DISCIPLE ENDORMI (Marc 14 : 37)
Marc donne aussi un aperçu des heures de Gethsémané. Pierre, ainsi que deux autres disciples, s’endort. Auparavant, sur la montagne de la transfiguration, alors que Jésus priait à l’écart, Pierre, Jacques et Jean ont été accablés de sommeil. Toutefois après s’être réveillés, ils ont vu le Seigneur transfiguré, dans toute sa gloire (Luc 9 : 32).
Ils se trouvent maintenant encore avec Jésus, dans le jardin, où Il devait beaucoup souffrir par anticipation. Il a commandé aux disciples de s’asseoir, mais c’est à l’exception de trois d’entre eux, que l’on peut voir présents lors de la résurrection de la fille de Jaïrus et sur la montagne de la transfiguration.
Alors, « il commença à être saisi d’effroi et très angoissé. Il leur dit : Mon âme est saisie de tristesse jusqu’à la mort ; restez ici et veillez » (Marc 14 : 32-34). Il s’adresse alors à Dieu : « Abba, Père, pour toi, tout est possible ; fais passer cette coupe loin de moi ; toutefois, non pas ce que je veux, moi, mais ce que tu veux, toi ! » (v. 36).
Puis Il revient alors vers ces trois disciples et les trouve endormis ! C’est à Pierre qu’Il s’adresse, en lui disant : « Simon, tu dors ? Tu n’as pas pu veiller une heure ? Veillez et priez, afin que vous n’entriez pas en tentation ; l’esprit est prompt, mais la chair est faible » (v. 38).
Puis Il retourne à l’écart et prie de la même manière. Cependant, à son retour, Il les trouve encore endormis - car leurs yeux étaient appesantis. « Ils ne savaient que lui répondre ». Il reviendra une troisième fois et cette fois Il leur dira : « Dormez dorénavant et reposez-vous. C’est suffisant. L’heure est venue. Voici, le Fils de l’homme est livré entre les mains des pécheurs » (v. 39-41).
Que de merveilleuses occasions sont ainsi manquées d’être avec Lui ! Elles sont passées à dormir ! (Prov. 6 : 4, 22). A trois reprises, Pierre dort : sur la montagne de la transfiguration, à Gethsémané et en prison (Act. 12 : 6). Dans cette dernière scène, son sommeil montre sa confiance en Dieu. C’était en effet la veille du jour où Hérode voulait le faire comparaître devant le peuple. Pierre, cette nuit-là, dormait paisiblement entre deux soldats, lié de deux chaînes. Des sentinelles, devant la porte, gardaient la prison. Aucun obstacle ne pouvait empêcher le Seigneur de délivrer son cher serviteur (Ps. 121 : 4 ; Prov. 6 : 22).
La Parole dit : « Réveille-toi, toi qui dors, relève-toi d’entre les morts, et la Christ luira sur toi » (Eph. 5 : 14 ; Rom. 13 : 11 ; 1 Thes. 5 : 6). Il peut y avoir, hélas, bien des faiblesses chez un chrétien pourtant sincère ; ne tombons pas dans l’indolence !
UN DISCIPLE QUI SE CONFIE DANS DES ARMES CHARNELLES (Marc 14 : 47)
Dans le jardin, la troupe qui accompagne Judas, armée d’épées et de bâtons, entre. « Ils mirent alors les mains sur Jésus et se saisirent de Lui » (v. 46-47). Ils osent, dans leur nuit « morale », mettre les mains sur leur Créateur, sur leur Messie rejeté. Alors « l’un de ceux qui étaient là présents tira l’épée, frappa l’esclave du souverain sacrificateur et lui emporta l’oreille ».
« Mais Jésus répondit : Laissez ; restez-en là ! Et, lui touchant l’oreille, il le guérit » (Luc 22 : 51). C’est le dernier miracle de Jésus rapporté par la Parole. Il guérit ainsi un de ses ennemis. Il est merveilleux de Le voir montrer à l’égard de ces hommes méchants, tant de patience, de grâce et un calme aussi parfait.
Pierre sort ici à tort l’épée de la chair. Après la Pentecôte, rempli par le Saint Esprit, il se servira avec un grand profit, de l’épée de l’Esprit ! Ceux qui ont entendu ses paroles ont eu alors le cœur transpercé. Ils ont dit à Pierre, et aux autres apôtres présents : « Frères, que devons-nous faire ? ». Et Pierre leur a dit : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus Christ, pour le pardon de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint Esprit » (Act. 2 : 37-38). « Ceux qui reçurent sa parole furent baptisés ; et en ce jour-là furent ajoutées environ trois mille âmes » (v. 41). Avec cette épée d’un homme, Pierre a coupé une oreille ; avec l’épée de l’Esprit, il a transpercé trois mille cœurs - et ces hommes ont été sauvés !
LE DISCIPLE QUI S’ENFUIT (Marc 14 : 50)
« Alors tous l’abandonnèrent et s’enfuirent ». Pourquoi un tel sauve-qui-peut ? Peut-être avaient-ils espéré jusqu’ici que le Seigneur ferait un miracle ? Mais devant un péril immédiat, ils cèdent à la panique (Prov. 29 : 25). Il y avait là également un jeune homme enveloppé dans une toile de fin lin ; les assaillants se saisissent de lui, mais il s’enfuit en laissant son vêtement entre leurs mains. C’est probablement une image de la profession chrétienne, qui ne résiste pas à l’épreuve !
L’Ecriture déclare que « le méchant se sauve quand personne ne le poursuit, mais les justes sont pleins d’assurance comme un jeune lion » (Prov. 28 : 1). Néhémie, devant pourtant des menaces grandissantes, disait : « Un homme comme moi fuirait-il ? » (Néh. 6 : 11). On lit également dans la seconde épître à Timothée : « Car Dieu ne nous a pas donné un esprit de crainte, mais de puissance, et d’amour, et de sobre bon sens » (1 : 7). Que le Seigneur nous aide à rester ferme au lieu de s’enfuir loin de Lui (Cant. 1 : 4).
UN DISCIPLE ATTIEDI (Marc 14 : 54)
« Pierre le suivit de loin… ». Son condisciple Jean joue de ses « relations ». Il s’en sert en fait, hélas, pour faire entrer Pierre dans la cour du palais du souverain sacrificateur (Jean 18 : 16). Lui qui se déclarait prêt à combattre toute une troupe vacille devant les affirmations de la servante. Il affirme qu’il ne faisait pas partie des disciples du Seigneur (v.17) !
Entré dans la cour, il s’assied sans honte avec les gardes et se chauffe près du feu, pourtant allumé par les ennemis de son Maître (Marc 14 : 54b). Il est près du monde mais loin du Seigneur, et son cœur est froid. Puissions-nous nous attacher à suivre Jésus de près, et dire avec David : « Mon âme s’attache à toi pour te suivre, ta droite me soutient » (Ps. 63 : 8).
LE DISCIPLE QUI RENIE LE SEIGNEUR (Marc 14 : 66-71)
Jésus se tient devant deux faux-témoins, ses accusateurs. Il est bientôt condamné par des juges iniques, souffleté, frappé et on lui crache au visage ; notre adorable Sauveur accepte tous ces outrages. Mais hélas, une autre scène se joue dans la cour du palais et le Seigneur va bientôt tourner ses regards sur Pierre (Luc 22 : 61).
Il avait déclaré un jour à Jésus : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » et reçu cette réponse : « Tu es bienheureux, Simon, fils de Jonas, car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux » (Matt. 16 : 17). Maintenant, hélas, il va de chute en chute.
Pierre n’a pas cru son Maître, il a fortement affirmé qu’il ne le renierait pas (v. 30-31). Plein de confiance en lui-même, Il n’a pas veillé et prié avec tout le soin désirable après l’avertissement du Seigneur, à Gethsémané (v. 37-40). Le triste secret de sa défaite était sa confiance en lui-même.
Ce que nous refusons d’apprendre avec Jésus, en recevant humblement sa Parole, il faut souvent l’apprendre dans la douleur - en ayant affaire à l’ennemi de notre âme. Dans cette cour, cherchant à convaincre qu’il ne connaissait pas « cet homme », Pierre profère des imprécations et des jurons !
Puis brusquement, au second chant du coq, il se souvient de la parole du Seigneur : « Avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois » (v. 71-72). Nous pouvons Le renier de plusieurs manières : par nos actes, par nos paroles… et par nos silences (1 Cor. 10 : 12).
UN DISCIPLE QUI PLEURE (Marc 14 : 72)
C’est la suite du récit concernant Pierre : « En y pensant, il se mit à pleurer ». Il est contrit, son cœur est brisé. Combien ses larmes sont précieuses : « Les sacrifices de Dieu sont un esprit brisé. O Dieu ! tu ne mépriseras pas un cœur brisé et humilié » (Ps. 51 : 17).
Le jour de la résurrection, un ange dira aux femmes qui étaient venues embaumer Jésus : « Ne soyez pas épouvantées ; vous cherchez Jésus le Nazarénien, le crucifié : il est ressuscité… Allez dire à ses disciples et à Pierre… » (Marc 16 : 7). Ces derniers mots à son égard ont dû être très précieux pour ce disciple. Savoir ainsi que le Seigneur qu’il avait renié, pensait à lui, qu’il était pardonné !
Chers lecteurs chrétiens, à quel genre de disciples appartenons-nous ? Il est doux de savoir que le Seigneur choisit tous les siens. Il a choisi ceux dont il est question dans ce chapitre, Il les avait appelés vers Lui, pour être avec Lui, après toute une nuit passée en prière. Tous ses disciples sont les objets du même amour, des mêmes soins. Il les connaît « par nom » et il savait d’avance quel serait leur comportement : leur fidélité hélas relative et aussi leurs chutes. Il est toujours disposé à les porter sur ses fortes épaules dans les passages difficiles, à les serrer sur son cœur rempli d’amour au jour de l’épreuve amère. Il prie pour eux et Il dit au Père : « Ils étaient à toi, et tu me les as donnés… J’ai gardé ceux que tu m’as donnés, et aucun d’eux n’a été perdu, excepté le fils de perdition, afin que l’Ecriture soit accomplie » (Jean 17 : 6, 12).
Notre prière sera de demander ensemble à Dieu que chaque lecteur puisse dire avec assurance de foi : Je Lui appartiens en propre - pour le temps et l’éternité. Gloire soit rendue à son Nom et à sa merveilleuse grâce, révélée aux pécheurs perdus et donnée par son œuvre à la croix !
Ph. L - le 04-04-2014