Jésus Christ, notre grand souverain sacrificateur
« Aaron portera les noms des fils d'Israël au pectoral de jugement sur son cœur, lorsqu'il entrera dans le lieu saint, comme mémorial devant l'Eternel, continuellement » (Ex. 28 : 29).
Dieu avait dit au Pharaon : « Laisse aller mon fils pour qu'il me serve » (Ex. 4. 23). Après les dix plaies, Israël avait été délivré de l'esclavage de l'Egypte pour pouvoir servir l'Éternel. Cependant, après cette délivrance et leurs premiers pas à travers le désert, il devint évident qu'ils n'étaient pas capables de servir l'Eternel. Ils avaient dit à trois reprises : « Tout ce que l'Eternel a dit, nous le ferons », mais ils ont pourtant complètement failli. L'histoire de l'Eglise montre une faillite encore plus grande. Nous avons reçu, comme croyants, l'Esprit de Dieu qui nous rend capables de servir Dieu. Cependant, le message à Laodicée montre le Seigneur rejeté et se tenant dehors à la fin de l’histoire de l’Eglise, dans la période actuelle (Apoc. 3 : 14-21).
Mais en considérant le verset d'aujourd'hui, nous apprenons une vérité merveilleuse. Malgré le mauvais état des fils d’Israël et leurs fautes, leurs noms étaient continuellement devant Dieu, gravés sur les deux pierres de mémorial placées sur les épaules du souverain sacrificateur (Ex. 28 : 12). Leurs noms étaient aussi écrits sur douze pierres précieuses fixées sur le « pectoral », c’est-à-dire sur le cœur du souverain sacrificateur. Peut-il y avoir une place plus sûre et plus intime ? Dieu désirait que ces noms lui soient rappelés, en dépit des péchés du peuple ; mais ce n'était jamais aux dépens de ses droits, puisqu’ils étaient portés sur « le pectoral de jugement ». Il est vrai que le peuple a souvent manqué ; Moïse même, l'homme le plus doux de la terre, a transgressé le commandement de Dieu. Mais quand le souverain sacrificateur entrait dans le lieu saint, ces noms étaient apportés dans la présence de Dieu, comme un souvenir permanent.
De la même manière, le Seigneur Jésus, notre grand souverain sacrificateur, est assis à la droite de Dieu (Héb. 8 : 1) où il est notre représentant. Et de là, il nous porte, nous fortifie et nous fournit les ressources nécessaires pour que nous puissions poursuivre notre voyage à travers le désert.
A.E. Bouter – « Le Seigneur est proche » (12-02-2014)