L'emploi des collectes
Quel doit être l'emploi des collectes qui se font le premier jour de la semaine ?
Sans entrer dans les détails, nous offrons à nos lecteurs quelques pensées pour les engager à l'étude approfondie de la Parole sur ce sujet intéressant et important. Car, comme les dîmes faisaient anciennement partie intégrante de la vie des Israélites, il n'est pas possible que le chrétien prospère spirituellement, s'il néglige un devoir qui, d'après la Parole, fait partie du culte. Comparez avec Deut : 16 :10, 13-17, et 26 : 1-15, les passages bien connus du Nouveau Testament, 1 Cor. 16 : 1, 2 ; Gal. 6 : 6-10 ; 2 Cor. 8 : 9 ; Héb. 13 : 16.
Au fond, le sacrifice spirituel, qui distingue le chrétien, a deux côtés :
- il faut d'abord que Dieu ait sa part de louange et d'adoration : « Offrons donc, par lui (Jésus Christ), sans cesse à Dieu un sacrifice de louanges, c'est-à-dire le fruit des lèvres qui confessent son nom » (Héb. 13 : 15)
- ensuite, le chrétien peut répandre autour de lui, non seulement par la parole -« Vous, vous êtes une race élue, une sacrificature royale, une nation sainte, un peuple acquis, pour que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière » (1 Pier. 2 : 9) - mais encore par toutes sortes d'actes de bonté et de dévouement, la bonne odeur du précieux Nom qui est invoqué sur lui : « N'oubliez pas la bienfaisance, et de faire part de vos biens, car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices (Héb. 13 : 16).
Deux choses règlent la manière de donner : les besoins d'autrui et la bonté de Dieu envers nous. Les besoins existeront toujours ; c'est une partie du gouvernement de Dieu. Mais s'il s'associe le chrétien dans la distribution de ses bénédictions, celui-ci doit veiller à ce qu'il y ait égalité. C'est le principe exposé dans le chapitre 8 de la 2ème épître aux Corinthiens. Le chapitre suivant développe l'autre principe, savoir, que le don doit être toujours l'expression de la joie du coeur en présence de la grande abondance dont Dieu nous comble.
« Le lévite, l'étranger, l'orphelin et la veuve » présentent une idée générale de ceux à qui on devra donner. Ceux qui prêchent la parole devraient vivre de la parole (1 Cor. 9). Les pauvres de tout genre, dans les limites prescrites, demandent une constante sollicitude.
Le chrétien doit être imitateur de Dieu, qui s'appelle « le Père des orphelins et le juge des veuves » (Ps. 68 :5), et qui a l'oeil sur ceux qui, par leur position, ne peuvent suffire à eux-mêmes. Mais l'étendue de la charité chrétienne n'est pas restreinte aux limites de la maison de la foi, comme nous le voyons dans l'épître aux Galates (6 : 6-10).
Veuille le Seigneur dans sa bonté réveiller l'affection chrétienne, et agir sur tous nos coeurs pour que nous répondions mieux à ses pensées de grâce et d'amour !
Lowe William J. – Article paru dans le périodique d'évangélisation « le Salut de Dieu »