L’attente du retour du Seigneur
« Vous aussi, prenez patience ; affermissez vos cœurs, car la venue du Seigneur est proche » (Jac. 5 : 8).
« Or notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ » (1 Jean 1 : 3).
« Il ne craindra pas une mauvaise nouvelle ; son cœur est ferme, se confiant en l'Eternel » (Ps. 112 : 7).
Deux choses constituent la joie d'un chrétien, sa force dans le chemin et l'objet constant de son cœur. La première est la jouissance de la relation et de la communion actuelles avec Dieu le Père et avec son Fils Jésus Christ ; la seconde, l'espérance du retour du Seigneur. Ces deux pensées ne peuvent pas être dissociées sans qu'il en résulte une perte pour nos âmes.
Si nous n'attendons pas le retour du Seigneur, rien d'autre ne pourra nous séparer de la même manière de ce « présent siècle mauvais » d’où nous avons été retirés (Gal. 1 : 4). Christ ne sera pas vraiment Lui-même le centre qui attire notre âme. Nous ne serons pas non plus capables de comprendre les pensées et les desseins de Dieu au sujet du monde, si nous n'attendons pas son Fils venant du ciel.
D'autre part, si cette espérance est devant nos yeux sans qu'il y ait une relation et une communion continuelles avec Dieu, nous n'aurons pas de puissance dans le temps présent. Notre cœur sera affaibli parce que notre esprit sera trop occupé et accablé par le mal autour de nous.
En effet, nous ne pouvons pas réellement attendre le Fils de Dieu du ciel sans voir en même temps que le monde le rejette complètement. Nous voyons que le monde lui-même va mal, ses sages n'ont pas de sagesse – tout avance vers le jugement, et les principes du mal se développent sans retenue. Ainsi l'âme est oppressée et le cœur triste. Mais si, par grâce, le chrétien est dans une relation de communion présente avec Dieu, son âme trouve la stabilité, le calme et la joie devant Dieu, parce qu'il y a en lui une provision de bénédictions qu'aucune circonstance ne pourra jamais entamer.
J.N. Darby – « Le Seigneur est proche » (09-02-2014)