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Ne se glorifier qu’en Christ


« Je connais un homme en Christ qui, il y a quatorze ans (si ce fut dans le corps, je ne sais ; si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait), je connais un tel homme qui a été enlevé jusqu’au troisième ciel » (2 Cor. 12 : 2 ).

Paul ne veut pas se glorifier de lui-même comme homme, ou comme serviteur du Seigneur, mais il se glorifie d’un « tel homme », un « homme en Christ ». Il n’a aucun profit à se glorifier ; il ne fait aucun cas de lui-même, car sa position « en Christ » est due entièrement à ce que Dieu a fait sur la base de la rédemption accomplie par Christ et par l’action du Saint Esprit. L’apôtre « a été enlevé jusqu’au troisième ciel » ; cette expérience était extraordinaire, mais pourtant passagère. Paul ne savait pas s’il l’avait vécue « dans le corps » ou « hors du corps ». Mais il a dû revenir à l’état de conscience corporelle où les tentations abondent. Il n’y a aucune épreuve à être enlevé – ce n’est que joie sans mélange. Il n’y a pas de danger à s’enorgueillir dans la compagnie de Christ. Les tentations se trouvent sur la terre. Qu’y a-t-il de plus terrible que l’orgueil d’un homme enflé par l’abondance des révélations divines ?
            Tous les croyants ne peuvent pas connaître l’expérience extraordinaire de Paul. Mais, comme lui, tous partagent la même position inaltérable « en Christ », tous peuvent goûter la joie élevée de cette position bénie et heureuse, et tous peuvent être un jour mis à l’épreuve quant à l’orgueil spirituel ! A Paul, il avait été donné « une écharde pour la chair, un ange de Satan » pour le frapper au visage (v. 7) – quelque chose qui rendait « sa présence personnelle… faible et sa parole méprisable » (10 : 10). Cependant un but béni était en vue : le garder dans l’humilité et dans la dépendance. Quel meilleur atout pour un serviteur du Seigneur actif qu’un corps plein de force et de santé ! Paul pensait que sans cet avantage-là, il serait fortement gêné et restreint dans le service. Il pensait qu’une bonne forme physique était indispensable. Mais en se soumettant sous la main du Seigneur qui l’abaissait, il a pu dire : « Je me glorifierai donc… plutôt dans mes faiblesses » (12 : 9). En se glorifiant comme « homme en Christ », il se glorifiait de ce qui le rendait entièrement dépendant de Christ. « C’est pourquoi je prends plaisir dans les faiblesses, dans les outrages, dans les nécessités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ : car lorsque je suis faible, alors je suis fort » (12 : 10).

 

N. Anderson – « Le Seigneur est proche » (03-12-2013)