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LES NOURRITURES DU CROYANT (1)

 

 

Comme Sodome et Gomorrhe à la veille de sombrer sous le jugement de Dieu, le monde actuel, rempli d'agitation, poursuit son «train» dans le péché et la désobéissance (Es. 57 : 20). La recherche avide des plaisirs à laquelle il se livre n'apporte pour personne le moindre apaisement à cette soif de l'âme. En effet, si les méchants sont comparés à la mer agitée, le prophète ajoute (id. v. 21) : « Il n'y a pas de paix, dit mon Dieu, pour les méchants ». Les plaisirs à profusion dans lesquels le monde s'étourdit de nos jours, sont parfaitement adaptés par Satan et employés avec succès dans ses mains comme autant de pièges pour saisir ses proies.
            Cet état de choses cadre manifestement avec les temps fâcheux décrits en 2 Timothée 3 : 1-5. L'aveuglement et souvent la déchéance complète de tant de victimes du Menteur et du Meurtrier en fournissent aujourd'hui des preuves effroyables. Les convoitises n'ont jamais été excitées à ce point. Parallèlement, la misère morale et l'insatisfaction générale n'ont jamais été plus profondes. Parvenus au bord d'un gouffre, les hommes comme privés de raison se plongent dans la perdition, font un dieu de leur ventre et s'écrient : « Mangeons et buvons, car demain nous mourrons » ! C'est exactement ce que l'on entendait à Jérusalem à la veille de son écrasement (Es. 22 : 13). Or « en ce jour là, l'Eternel appelait à pleurer et à se lamenter, à ceindre le sac » (id. v. 12). L'énergie opérante du Chef de ce monde pousse les hommes vers ce redoutable avenir qui les attend. Affirmés dans leurs caractères fâcheux, ces « derniers jours », que nous vivons, loin de nous laisser indifférents doivent nous pousser entre autres à fuir cet esprit qui anime le présent siècle mauvais.
            A cet égard, la mise en garde du Seigneur en Luc 21 : 34 de ne pas nous laisser gagner par la gourmandise et l'ivrognerie qui appesantissent le cœur revêt une opportunité particulière. Le royaume de Dieu, en effet, « ce n'est pas manger et boire, mais justice, paix et joie dans l'Esprit Saint » (Rom. 14 : 17). L'apôtre Pierre, de même, place « l'ivrognerie, les orgies, les beuveries » parmi les éléments qui engendrent le bourbier de corruption (1 Pier. 4 : 3-4). N'était-ce pas ce qui caractérisait les jours de Noé (Luc 17 : 27) ? Ajoutons, d'autre part, qu'un des premiers effets de la grâce qui est apparue, en nous apportant le salut, c'est que nous vivions sobrement (Tite 2 : 12). Il est clair pour ceux qui se réclament d'une vocation céleste, que cette sobriété trouve d'abord sa place naturelle dans « le manger et le boire »: « Donc, que vous mangiez, que vous buviez, ou quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Cor. 10 : 31). Loin de céder à des penchants immodérés dans ce domaine important de la vie pratique, c'est bien plutôt à la nourriture et à la prospérité du « nouvel homme » que devrait s'attacher le croyant. La joie intérieure de l'enfant de Dieu ne découle en aucune manière des choses que le monde donne ; au contraire, cette joie se développe dans la mesure où la vie nouvelle - Christ en nous - se trouve nourrie et fortifiée. Jouir du Seigneur, nous égayer dans sa communion, n'est-ce pas le plus heureux sort ? Notre âme ne s'en trouve-t-elle pas rassasiée « comme de moelle et de graisse » (Ps. 63 : 5) ?
            Ainsi, l'homme ne vivant pas de pain seulement, mais de toute parole de Dieu, nous aimerions rappeler en ces quelques pages sept choses présentées dans la Parole comme nourriture de l'homme renouvelé. Ce sont les biens de son amour dont, chaque jour, Il dresse la table. Puissions-nous trouver notre joie dans de tels biens, aussi profitables qu'ils sont abondants ! (1 Pier. 2 : 3).

            Oui, cette Parole de vie
                        Est comme une grappe d'Eshcol,
                        Dont la saveur nous fortifie
                        Au milieu d'un aride sol.

 

L'Agneau, Christ, « notre pâque » (Ex. 12)                  

Avec la mer Rouge et le Jourdain qui lui sont liés (Act. 7 : 36), la pâque, comme type de la mort du Seigneur, offre toujours un sujet d'inépuisable intérêt. L'Agneau, grand sujet d'Exode 12, élève en effet nos pensées vers Celui dont Dieu allait se pourvoir, comme la foi d'Abraham l'avait saisi : un agneau sans défaut et sans tache, préconnu avant la fondation du monde (1 Pier. 1 : 19).                                          

            « Notre pâque, Christ, a été sacrifiée » (1 Cor. 5 : 7)

« Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures » (1 Cor. 15 : 3). De l'Israélite qui dans chaque maison mangeait de cet agneau égorgé et rôti au feu, nous tirons l'enseignement de la foi personnelle nécessaire. Elle est bien le lien entre l'individu et le sacrifice du Seigneur. Chacun est concerné pour lui-même ; le sacrifice est reçu dans l'âme comme le seul moyen de salut offert au pécheur, « réconcilié avec Dieu par la mort de son Fils » (Rom. 5 : 10). La pâque était le point de départ d'une toute nouvelle condition pour Israël, désormais peuple de l'Eternel (Ex. 6 : 7) ; de même, pour nous, la foi au Seigneur Jésus mort et ressuscité, est l'entrée dans la vie éternelle. « Qui croit au Fils a la vie éternelle » (Jean 3 : 36). Pour être épargné de la destruction lorsque l'Eternel exécutait le jugement sur l'Egypte, nul ne devait être trouvé hors de la maison dont la porte avait été aspergée du sang de l'agneau pascal (Ex. 12 : 22-23). Ce sang, base sur laquelle reposait la sécurité de l'Israélite, illustre remarquablement le sang précieux de Christ dont l'efficace est le fondement de la paix et de la justice pour le croyant. Grâces à Dieu, il n'y a rien à ajouter à ce sang, comme il n'était rien prescrit d'autre à l'Israélite que de se placer à l'abri du sang de l'agneau.

            Le sang mis sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte

Dans la même ordonnance, le bouquet d'hysope, petite plante qui « sort du mur » (1 Rois 4 : 33), utilisé pour asperger le sang pris dans le bassin, fait penser à l'humilité qui convenait dans un tel moment. De même, la repentance du pécheur va toujours de pair avec la foi qui s'abrite sous le sang de la croix. En opposition avec les villes qui ne s'étaient pas repenties (Matt. 11 : 20) et l'incrédulité de ceux qui recherchaient un signe, le Seigneur rappelle comment Ninive s'était vêtue du sac et avait jeûné à la prédication de Jonas (Matt. 12 :  41). Cette disposition morale est à la base même de l'Evangile (voir Marc 1 : 15 ; Act. 20 : 21).
            Quant au sang de l'agneau égorgé, on remarquera qu'il fallait « prendre de son sang » (v. 7). Cette forme d'expression employée par l'Esprit de Dieu ne suggère-t-elle pas qu'au-delà de l'application particulière du sang de l'agneau, il en demeure une infinie provision ? Les profondeurs insondables du sacrifice que le Seigneur a fait de sa vie nous sont montrées, même dans de tels détails. Cette pensée semble se retrouver également dans d'autres types de sa mort expiatoire. Par exemple, lorsqu'il est dit des sacrifices propitiatoires que du sang devait être apporté dans la tente d'assignation pour en faire aspersion devant l'Eternel, en même temps que, selon les cas, il était placé sur les cornes de l'autel d'or ou d'airain, et que tout le sang devait être versé au pied de l'autel de l'holocauste, n'avons-nous pas quelque chose de cette insondable valeur que Dieu trouve dans le sang de la croix ? (voir Lév. 4 : 7, 18, 25, 30, 34 etc.). Ayant répondu selon les exigences divines à tous les besoins d'une conscience réveillée au sentiment de ses péchés, cette valeur de la provision divine connue de Dieu se trouve affirmée par tout le sang versé au pied de l'autel. Mais lorsqu'il s'agit des sacrifices par feu, d'odeur agréable, tout entiers offerts à Dieu, on remarque que le sang, vu comme un tout, est entièrement aspergé « sur l'autel, tout autour » (voir Lév. 1 : 5, 11 ; 3 : 2, 8 etc.). Le sang était ainsi aspergé après avoir été « présenté à l'Eternel ». Qui peut, si ce n'est Dieu lui-même, apprécier les insondables profondeurs du sacrifice que son Fils a fait de sa vie ? N'était-ce pas ce nouveau et incomparable motif offert à l'amour du Père pour son Fils ?

            « Je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous » (Ex. 12 : 13)

En proclamant « je verrai le sang », Dieu portait ses regards sur « le sang de l'alliance éternelle », fondement impérissable au déploiement de tout le propos de Sa grâce. La gloire de l'Eglise, la restauration d'Israël, la révélation des nations, les temps de rafraîchissement du règne millénaire, tout repose sur le sang de la croix !
            Bien qu'il y eût un grand nombre de maisons dans lesquelles un agneau était mangé, l'Esprit de Dieu se plaît à parler d'un agneau, comme s'il n'y en avait qu'un seul. Il attire ainsi notre attention sur l'Agneau qui était préconnu dès avant la fondation du monde, il nous prépare à entendre la voix de Jean lorsqu'il voit Jésus, l'Agneau sans défaut et sans tache : « Voilà l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! » (Jean 1 : 29).
            Il n'est pas sans intérêt de noter sept vertus attribuées à ce « sang puissant » (Héb. 13 : 20) :
                        - Il purifie, lave de tout péché, purifie la conscience (1 Jean 1 : 7 ; Apoc. 1 : 5 ; Héb. 9 : 14).
                        - Il justifie le pécheur (Rom. 5 : 9).
                        - Il approche de Dieu ceux qui étaient loin (Eph. 2 : 13).
                        - Il fait la paix et assure la réconciliation de toutes choses (Col. 1 : 20).
                        - Il assure une rédemption éternelle (Héb. 9 : 12).
                        - Il donne une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints (Héb. 10 : 19).
                        - Il paie le prix de l'acquisition de l'Eglise (Act. 20 : 28).

            La chair de l’agneau, nourriture du peuple racheté

Après avoir « goûté que le Seigneur est bon » quand nous avons saisi le salut, nous expérimentons qu'Il constitue dès lors la nourriture qu'il nous faut, la nourriture solide (Héb. 5 : 14). Cette nourriture spirituelle répond, pour tous les membres de la famille de Dieu, aux besoins et au développement de leur vie nouvelle, « d'après ce que chacun peut manger » (v. 4). C'est de Lui-même qu'il nourrit son Eglise de même qu'il est au centre de la foi et de la bonne doctrine dont se nourrit le bon serviteur (1 Tim. 4 : 6)). Ce terme « manger », répété sept fois dans Exode 12 souligne bien, à n'en pas douter, son désir d'entrer chez nous, de faire sa demeure en nous pour y être l'objet de notre cœur, la nourriture de notre âme. Celui qui se nourrit de ma chair, dira le Seigneur, demeure en moi et moi en lui (Jean 6 : 56). Se donnant pour nous tout entier « la tête, et les jambes, et l'intérieur », Il allait être « rôti au feu », soumis dans son être tout entier à l'ardeur du jugement de Dieu allumé contre Lui. Dieu ne viendra pas atténuer pour Christ la rigueur de l'inflexible justice divine. Aussi la parfaite convenance des herbes amères qui accompagnent le repas de la pâque (v. 8) s'impose d'elle-même à nous. C'est à la croix que, sainte Victime, Il souffre les heures sombres de l'abandon, et que se mesure la solennelle appréciation du péché par Celui dont « les yeux sont trop purs pour voir le mal » (Hab. 1 : 13). Heures suprêmes, d'angoisse et d'effroi, de ténèbres pour son âme ! Il porte alors nos péchés en son corps sur le bois et en fait à jamais l'expiation.

            Un mémorial, « une nuit à garder pour l’Eternel »

« Et ce jour-là vous sera en mémorial, et vous le célébrerez comme une fête à l'Eternel » (v. 14) ; « c'est une nuit à garder pour l'Eternel… cette nuit-là… » (v. 42).
            Répondant au désir du Seigneur, nous rappelons, nous aussi, chaque premier jour de la semaine, sa mort sanglante qui nous a ouvert le ciel, « par le chemin nouveau et vivant qu'il a ouvert pour nous à travers le voile, c'est-à-dire sa chair » (Héb. 10 : 20). Le privilège d'annoncer sa mort jusqu'à ce qu'Il vienne, chaque fois que nous prenons la cène dominicale, est extrêmement précieux à considérer en tant que lien entre le Seigneur et nous. Mais nous ne pourrions pas, pour autant, oublier un autre aspect de ce saint repas : ce que la Cène du Seigneur est entre nous. Notre tendance générale est d'appuyer sur le premier aspect, le mémorial de sa mort, aux dépens du côté si important de la communion; aussi est-il toujours opportun de revenir sur ce dernier. En effet, outre le mémorial présenté dans le pain de la Cène (« ceci est mon corps »), du fait que « nous participons tous à un seul et même pain », nous exprimons que « nous qui sommes un grand nombre, sommes un seul pain, un seul corps » (1 Cor. 10 : 17). Nous proclamons dans cet acte que chaque croyant qui a reçu le Saint Esprit est uni vitalement au Seigneur, et fait ainsi partie du « seul corps » pour la formation duquel «nous avons tous été baptisés d'un seul Esprit» (1 Cor. 12 : 12). De ce corps nouveau, Christ est le Chef, la Tête glorifiée dans le ciel, et le « seul Esprit » qui en lie les membres l'anime après l'avoir formé. C'est ainsi que l'unité du seul corps est proclamée à la Table du Seigneur dans la participation au même pain rompu. C'est dans cet acte que nous avons l'expression visible de l'unité du seul Corps de Christ formé de tous les vrais croyants. De même qu'il y a un seul pain de la Cène, il y a un seul Corps de Christ. La Table du Seigneur n'est dressée que sur ce terrain et dans la séparation du mal quel qu'il soit. Celui qui a tous les droits sur sa table, le Seigneur, est le Saint et le Véritable. Nous ne faisons que toucher et rappeler brièvement ces vérités de la Parole que nous trouvons en particulier dans les chapitres 10 et 11 de la première épître aux Corinthiens. Ces enseignements gardés à Philadelphie (Apoc. 3), malgré le peu de force qui caractérisait cette assemblée, s'inscrivent dans le témoignage fidèle rendu par nos chers devanciers. C'est un héritage de la plus haute valeur. Notre témoignage, disait l'un d'eux, est à l'unité du corps de Christ. Ne l'oublions pas !

            Un centre unique de rassemblement

En déplorant bien des maux et des faiblesses, il n'empêche que Christ est le centre autour duquel nous nous réunissons en Assemblée, expression locale de son Corps. Assemblés sur ce terrain en son Nom, c'est le caractère du rassemblement selon Matthieu 18. Bien que la ruine de l'Eglise sur laquelle nous avons à mener deuil soit sans remède, toutefois les principes divins demeurent. Ils ne sauraient être anéantis par l'infidélité de l'homme. Le Seigneur, selon sa promesse, est toujours là au milieu des deux ou trois réunis en son Nom, et les ressources divines, immuables : sa Parole et son Esprit, demeurent avec nous (Agg. 2 : 5).
            D'autre part, comme la pâque était le symbole de l'unité du peuple de Dieu, nous avons à remarquer qu'il n'y a aucune communion possible en dehors de Christ, le centre qui nous réunit : une Personne vivante. La pâque était mangée « dans une même maison » et « rien n'était laissé de reste jusqu'au matin ». Par conséquent, choisir un terrain de communion en dehors de l'obéissance à la Parole, quant aux vérités relatives à l'Eglise, corps de Christ, fût-on de vrais croyants, établis sur le fondement de la rédemption accomplie, ne serait qu'une association humaine, marquée par la désobéissance et la confusion.
            Dans le pays de Canaan, plus tard, il n'y avait qu'un lieu pour célébrer ce mémorial à garder pour l'Eternel. Il n'en est pas fait mention moins de sept fois dans le chapitre 12 du Deutéronome. Ce n'était pas dans « le lieu que tu verras », un lieu qui relève de convenances humaines, mais dans « le lieu l'Eternel habitera et qu'il choisira » (voir Deut. 12 : 5, 11, 14, 18, 21, 26).

            L’agneau mangé « à la hâte », les « reins ceints », les « sandales à vos pieds » et « votre bâton en votre main » (Ex. 12 : 11)

Il y a donc un centre unique de rassemblement au nom du Seigneur  et à sa Table, les deux choses allant ensemble à l'exclusion de tout « établissement humain » quel que soit son attrait ou son lustre. Puissions-nous à l'égard de ces vérités si importantes de la Parole, avoir nos reins ceints (v. 11), pour marcher dans la vérité, et d'autre part, revêtir le caractère de ceux qui, délivrés de l'esclavage, séparés du monde dans leur marche pratique, rendent un témoignage sans équivoque « dans leur hâte » ; au fait qu'ils n'ont plus leur place en Egypte, mais sont en route pour le ciel, les sandales aux pieds et le bâton à la main. Ne sont-ce pas là effectivement, les caractères de Philadelphie ? « En ce même jour », le voyage débute, toutes choses étant faites nouvelles, les « armées de l'Eternel sortent d'Egypte » (v. 41). Ils sont désormais pèlerins, se hâtant sur le chemin du pays ruisselant de lait et de miel…

            « Faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22 : 20)

La célébration de la pâque rapportée sept fois dans la Parole forme un sujet de très grand intérêt. Pour assister à la dernière réalisation de cette fête, nous avons à pénétrer dans la grande chambre garnie. C'est le logis où Jésus désirait manger la pâque avec ses disciples. Tout a été apprêté. L'heure venue, il se met à table avec les douze. Quel moment que celui-là ! Et il commence par leur dire : « J'ai fortement désiré manger cette pâque avec vous, avant que je souffre » (Luc 22 : 14-23). Puis ayant rendu grâces, il leur donne le pain, ensuite la coupe. C'est « la nuit qu'il fut livré » ! « Avec vous », leur dit-il, « donné pour vous » - « qui est… pour vous ». C'est à chacun de nos cœurs qu'Il s'adresse ainsi. Si aucun incirconcis n'en pouvait manger, comment un racheté demeurerait-il insensible en écoutant son invitation si douce : « Faites ceci en mémoire de moi » ?

            Ah ! tant de charité nous dit que, sans partage,
                        De notre cœur t'est dû l'invariable hommage…

         

D’après P. Ft – « Messager Evangélique » (1976 p. 265-275)

 

 

A suivre