bible-notes.org

Imprimer ou partager la page :

LA  PLACE  DE  LA  FEMME  SELON L’ENSEIGNEMENT DE LA PAROLE DE DIEU

            La place de la femme au moment de la création
            Quelques femmes dans l’Ecriture
            La place de la femme durant l’époque actuelle de la grâce
                                                        

Les chrétiens ne doivent pas laisser les choses terrestres absorber leurs pensées (Phil. 3 : 19). Jésus a dit à son Père : « Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde » (Jean 17 : 14). Il a déclaré aussi : « Mon royaume n’est pas de ce monde » (18 : 36). Toutefois, nous tous, croyants, sommes encore dans le monde pour être les témoins du Seigneur (17 : 18), d’où un besoin continuel d’être sanctifiés par la Parole de la vérité (v. 17). « Notre cité à nous - ou notre citoyenneté - se trouve dans les cieux, d’où aussi nous attendons le Seigneur Jésus Christ comme Sauveur, qui transformera notre corps d’abaissement en la conformité du corps de sa gloire, en déployant le pouvoir qu’il a de soumettre absolument tout à son autorité » (Phil. 3 : 20-21). En attendant, nous sommes en danger permanent d’être influencés par tout ce qui nous entoure. La « marche sans frein », qui prévaut dans un monde devenu le domaine de Satan, peut avoir de graves répercussions dans l’Assemblée, en ce qui concerne en particulier la place que la femme chrétienne doit occuper selon le plan de Dieu.
            Il est tout à fait à propos d’examiner ce que dit l’Ecriture à ce sujet ; parmi de nombreux enseignements, nous chercherons simplement à dégager quelques principes directeurs afin d’encourager les lecteurs à examiner eux-mêmes ce sujet plus à fond, la Parole de Dieu en mains. Nous ne saurions trop nous encourager à rester fidèles à toute l’Ecriture. Que de discussions inutiles entend-on aujourd’hui, sous le vain prétexte que les temps ont changé ! Ainsi, sur ce point très important, et même essentiel, que nous abordons, prétend-on que les déclarations de la Parole n’ont pas une valeur absolue. Pourtant, en tout temps et sur tous les points, l’enseignement de l’Ecriture a force de loi pour un croyant fidèle. Dieu est infiniment plus sage que l’homme et ne varie jamais. En réalité, par ses raisonnements, l’homme naturel voudrait toucher à la pierre maîtresse sur laquelle repose toute la Parole de Dieu ; en mettant son inspiration en doute, il cherche à provoquer l’effondrement de ce merveilleux édifice divin. Rejeter ouvertement, ou même simplement affaiblir l’enseignement de l’Ecriture sur un seul point, c’est toucher à tout l’ensemble !
            Il semble que l’on peut voir le sujet sous deux angles : la place occupée par la femme lors de la création, puis sous la grâce. Il ne convient pas toutefois de les considérer séparément. La place que la femme occupait à la création préfigurait celle qu’elle aurait sous la grâce - ou plus exactement sous le « gouvernement » de la grâce ; dans la nouvelle création, il « n’y a plus ni homme ni femme ; car vous tous, vous êtes un dans le Christ Jésus » (Gal. 3 : 28).

 

La place de la femme au moment de la création

            Formée à partir de l’homme

La manière dont la femme a été créée est unique - en contraste absolu avec la création de tous les autres êtres. Elle a un aspect typique, symbolique, et c’est également une illustration. Adam a été plongé dans un profond sommeil - type de la mort de Christ. Une côte a été prise de son côté et la place qu’elle occupait a été fermée avec de la chair (Gen. 2 : 21-22). C’est un type de l’Eglise qui résulte de la mort de Christ et Lui sera bientôt présentée comme son Epouse.
            Paul écrit : « La nature même ne vous enseigne-t-elle pas… ? » (1 Cor. 11 : 14). Cette réflexion a une large portée. Dieu, dans sa sagesse, a permis de grandes différences entre l’homme et la femme sur les plans physique, mental et affectif. Il a décidé qu’ils seraient  clairement distincts l’un de l’autre, mais aussi complémentaires. Ainsi l’homme a-t-il habituellement une taille et une force physique supérieures à la femme ; il a aussi une façon différente de raisonner. Tout ceci est plutôt en contraste avec la « grâce » naturelle d’une femme, sa gentillesse et sa façon plutôt intuitive de raisonner.
            Leurs façons de vivre diffèrent : l’homme aime généralement davantage l’aventure, il cherche les efforts, il bâtit volontiers et se plaît à diriger. La femme est généralement maternelle ; elle aime les enfants et s’en occupe très volontiers. Elle trouve son plaisir à cuisiner et à coudre. C’est  le « complément » que Dieu, dans sa bonté, a préparé pour l’homme.
            Le seul fait que la femme ait été « tirée » de l’homme suffit à montrer qu’elle est son égale. Mais elle n’est pas son esclave et ne lui est pas inférieure : c’est « l’aide » que l’homme a reçu de Dieu lui-même. Il y a des similitudes entre les hommes, leurs réactions sont comparables, tandis qu’entre un homme et une femme, s’il y a égalité, il y a diversité aussi à bien des égards.

            L’homme est son chef

Que la femme procède de l’homme montre clairement que Dieu a voulu que l’homme soit « le chef » ou « la tête » de la femme. Elle doit le reconnaître. Sur le plan moral, il n’y a pas de différence entre eux, mais l’homme occupe, selon Dieu, la position du chef.
            Leurs états distinctifs sont décrits dans la Parole : « L’homme ne procède pas de la femme, mais la femme de l’homme ; et de fait, l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme à cause de l’homme » (1 Cor. 11 : 8-9). « Toutefois ni la femme n’est sans l’homme, ni l’homme sans la femme, dans le Seigneur ; car comme la femme procède de l’homme, ainsi l’homme aussi vient au monde par la femme ; mais tout procède de Dieu » (v. 11-12).
            Toute la vérité sur ce sujet est présentée de façon parfaitement harmonieuse et à proprement parler exquise. Celui qui conteste ces déclarations de la Parole de Dieu, s’oppose à la vérité et à Dieu lui-même !
            La relation entre le mari et sa femme est décrite au chapitre 5 des Ephésiens. La femme doit-elle en vérité se soumettre à son mari ? Certainement, ainsi que le montre clairement le verset 23 de ce chapitre : « Le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’assemblée, lui, le sauveur du corps ».
            Les maris doivent-ils aimer leur femme ? Absolument : « Comme aussi le Christ a aimé l’assemblée et s’est livré lui-même pour elle » (v. 25) ! C’est le Modèle à suivre.
            Le mari doit-il vraiment « laisser son père et sa mère et être uni à sa femme » ? Oui, car désormais, « les deux seront une seule chair » (v. 31).
            En relation avec cette union, un grand mystère nous est aussitôt révélé ; il est relatif à Christ et à l’assemblée (v. 32). Les relations que Dieu a formées entre l’homme et la femme sont une « image » de la relation entre Christ et l’Eglise.

Dès le début de la Genèse, la place de la femme dans la création annonce celle qui est maintenant en grâce la sienne. En figure, elle fait ressortir d’une façon remarquable la relation entre l’Eglise et Christ.

 

Quelques femmes dans l’Ecriture

            Eve

La Parole nous rappelle qu’ « Adam a été formé le premier, puis Eve ; et Adam n’a pas été trompé ; mais la femme, après avoir été trompée, est tombée dans la transgression » (1 Tim. 2 : 13-14). C’est le premier et solennel avertissement que la femme ne doit pas user d’autorité sur l’homme.
            Au lieu de repousser les « avances » du serpent et de chercher aide et protection auprès de celui que Dieu lui avait donné pour chef (ou : tête), Eve a donc agi dans l’indépendance ! On peut comprendre la gravité de son acte et en mesurer les tristes conséquences dans sa conduite. Adam n’a pas su se montrer ferme et continuer à se soumette au commandement divin ; il s’est laissé convaincre par sa femme de désobéir et il a dès lors partagé sa triste condition ; la chute dans le péché est devenue commune.

            Sara

C’est la première femme qui, dans l’Ecriture, mérite après Eve, plus de place qu’une simple mention. Abraham est le « père de la foi » de tous les temps ; Sara est un exemple de soumission à l’autorité d’un mari. Il est cependant évident qu’elle avait une forte personnalité. Ce n’était pas un faible « jouet » entre d’autres mains ; elle était toute différente de ces personnes dépourvues de volonté, qui semblent n’avoir aucune idée dans la tête. C’était plutôt une « maîtresse-femme ». Mais elle faisait partie « de ces saintes femmes qui espéraient en Dieu » et étaient « soumises à leur mari » (1 Pier. 3 : 5). « Sara obéissait à Abraham, l’appelant seigneur ». L’apôtre Pierre ajoute à l’intention des femmes chrétiennes : « Vous êtes devenues ses enfants (de Sara) en faisant le bien, sans vous laisser troubler par aucune frayeur » (v. 6).
            La position qui doit être celle de la femme à l’égard de l’homme est ainsi clairement décrite ; elle est illustrée par l’attitude de Sara.

            Debora

Elle occupe une place tout à fait à part dans l’Ecriture. Mariée, elle était prophétesse… et jugeait Israël ! C’était donc vraiment une exception à la règle… mais elle confirme la règle. L’Ecriture ne condamne pas sa position et ne l’approuve pas non plus ; simplement, elle la constate.
            En écoutant ses paroles, on réalise vite comment elle apprécie la situation. Elle était choquée de voir le misérable état d’Israël et souffrait du manque évident de virilité des « hommes » qui l’entouraient. Elle invite Barak à aller promptement combattre Sisera. En prophétisant, elle lui fait part de l’intention du Seigneur de délivrer Israël par son moyen (Jug. 4 : 6).
            Mais la foi de ce juge est bien vacillante ; Barak refuse de partir au combat, si Débora ne l’accompagne pas. Elle accepte sans hésiter, tout en l’avertissant que ce ne sera pas à son honneur : « L’Eternel vendra Sisera en la main d’une femme »  (v. 9). En effet, Il se servira de Jaël ! La foi montrée par Debora est une honte pour Barak, mais c’est une honte encore plus grande qu’une femme juge Israël !

            Dans le Nouveau Testament

Plusieurs femmes pieuses y occupent une position honorable, précieuse au plus haut degré. Il s’agit d’abord de la vierge Marie, « bénie parmi les femmes » (Luc  1 : 42). L’Ange lui dit : « Ne crains pas, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu » (v. 30). Sa cousine Elisabeth, longtemps stérile, devient, malgré son âge avancé, la mère de Jean le Baptiseur, le précurseur de Jésus  (Luc 1 : 6, 13-14).
            Anne, une veuve très âgée, veuve depuis quatre-vingt-quatre ans, se dévoue entièrement dans le temple au service de Dieu (v. 36-38). Toutes ces femmes-là, remarquables par leur piété, vivaient au moment de la naissance de Jésus (Luc 2 : 10-12).
            Plus tard, c’est Marie de Béthanie, sœur de Lazare, qui s’assied aux pieds de Jésus et écoute sa Parole. Puis, au moment convenable, elle prend une livre de parfum de nard de grand prix et oint les pieds du Seigneur. Celui-ci dit alors à Judas : « Permets-lui d’avoir gardé cela pour le jour de ma mise au tombeau » (Jean 12 : 8). Ce parfum ne perdra jamais de sa force ; il remplit encore toute la maison (v. 3) ! « En vérité, je vous le dis : partout où cet évangile sera prêché, dans le monde entier, on parlera aussi de ce que cette femme a fait, en souvenir d’elle » (Matt. 26 : 13). Marie de Béthanie a donc reçu de Jésus une approbation si élevée que personne, semble-t-il, ne peut en recevoir une plus grande. Assurément, « ce qui était en son pouvoir, elle l’a fait » (Marc 14 : 8). Elle a « anticipé » le moment d’oindre le corps du Seigneur ; d’autres femmes dévouées ont voulu le faire plus tard, mais elles n’en ont pas eu l’occasion ; c’était trop tard ! Il était déjà ressuscité.
            Le Seigneur accorde aussi à Marie Madeleine - qu’Il avait délivrée de sept démons - le grand honneur d’apporter aux disciples un message extraordinaire. Elle leur annonce l’association intime de Christ avec les siens. « Va vers mes frères et dis-leur : Je monte vers mon Père et votre Père, et vers mon Dieu et votre Dieu » (Jean 20 : 17). Cette femme, qui avait montré un si grand amour pour le Seigneur, a fait connaître aux apôtres les privilèges les plus élevés qui sont désormais la part de tous les enfants de Dieu ! Son dévouement pour Christ avait un grand prix ; elle n’avait peut être pas beaucoup de « connaissance » mais son cœur était rempli du Seigneur.
            Après l’ascension du Seigneur et la descente du Saint Esprit, la Parole garde également le souvenir de ces « femmes grecques de haut rang qui ont cru » (Act. 17 : 12). Paul rend lui aussi un excellent témoignage à l’égard des femmes qui ont travaillé avec lui dans l’évangile (Rom. 16). Il est question également de Priscilla qui, avec son mari Aquilas, a eu le privilège de faire connaître plus exactement la voie de Dieu à l’éloquent Apollos (Act. 18 :  24-27).

 

La place de la femme durant l’époque actuelle de la grâce

Une large place est laissée dans l’Ecriture au service de la femme, de sorte qu’elle peut avoir un rôle béni, dans son foyer en particulier, auprès de son mari et le cas échéant de ses enfants. Ces derniers ont le plus grand besoin d’une mère pieuse pour les mettre en garde contre les dangers rémanents de ce monde et les élever avec persévérance dans la crainte du Seigneur. Elle les enseigne par la Parole et leur fait saisir, à tout moment, le grand prix de la prière. Il est à souhaiter qu’un désir d’honorer le Seigneur dans toute leur conduite se développe parmi nos sœurs en Christ. Leur première place est à la maison.

            Pas de service public

Leur service ne doit pas s’exercer dans l’assemblée ni dans le cadre d’une réunion où des hommes et des femmes sont réunis pour écouter la Parole. Si, comme nous l’avons déjà vu par les exemples du Nouveau Testament, les femmes chrétiennes occupent une place honorable et heureuse, elles n’ont pas une telle place, c’est évident, dans un service public.
            Il y a soixante-six livres dans la Bible et aucun d’entre eux n’a été écrit par une femme. Des hommes les ont rédigés sous la direction divine. Il y a eu douze apôtres, sans aucune femme parmi eux. Il n’y avait pas de femme au milieu des soixante-dix envoyés par le Seigneur, en plus des apôtres, pour annoncer l’évangile.
            Ce sont également sept hommes, ayant un bon témoignage, pleins de l’Esprit Saint et de sagesse qui ont été choisis « pour servir aux tables » (Act. 6 : 6). Là encore, pas de femme parmi eux ! Beaucoup de témoins de la résurrection du Seigneur sont cités dans 1 Corinthiens 15,  mais pas une seule femme n’en fait partie. Marie de Magdala a été la première à voir le Seigneur après sa sortie du tombeau, mais son absence sur la liste des témoins (v. 3-8) est une preuve de plus que Dieu n’a pas donné une place à la femme dans le témoignage public.
            Il y avait déjà des « surveillants » dans les premières assemblées, et tous étaient des hommes. Les « serviteurs » et les « anciens » dont il est parlé dans la première épître à Timothée et dans Tite étaient, eux aussi, uniquement des hommes. Ce sera le cas pour les « deux témoins » mentionnés en Apocalypse 11 : 3-6 ; ce seront des prophètes, et non des prophétesses.
            Il est clair que les femmes qui ne restent pas à leur place deviennent une « proie » facile pour l’Ennemi. Citons cette femme qui, dans la parabole, a caché une mesure de levain au milieu de trois mesures de farine, jusqu’à ce que tout soit levé (Matt. 13 : 33). C’était, dès le début, une femme, Eve, qui est tombée dans la transgression. La Parole cite aussi des femmes emmenées captives par l’Ennemi : ce sont « des femmelettes chargées de péchés, entraînées par des convoitises diverses », apprenant toujours sans pouvoir jamais parvenir la connaissance de la vérité (2 Tim. 3 : 6-7). Il est question encore de la femme Jésabel, si répugnante à force de méchanceté. Sa vie est retracée dans l’Ancien Testament. Dans l’Apocalypse, elle est une « figure » de la corruption ecclésiastique et de la dépravation religieuse. Une grande partie des « médiums » actuels sont des femmes. C’est une femme que l’on trouve à l’origine d’un système religieux, connu sous le titre d’Adventistes du septième jour. La Science chrétienne - qui en réalité n’est ni chrétienne ni scientifique - et la Théosophie ont été aussi l’une et l’autre conduites à leur début par des femmes.

            Un commandement formel du Seigneur : ne pas parler dans les réunions d’assemblée

On lit dans la première épître aux Corinthiens une instruction scripturaire décisive : « Que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis de parler ; mais qu’elles soient soumises, comme aussi le dit la Loi. Et si elles veulent apprendre quelque chose, qu’elles interrogent leur propre mari à la maison, car il est honteux pour une femme de parler dans l’assemblée » (14 : 34-35). Cet enseignement est clair : si une femme prend la parole, en public, dans l’assemblée ou ailleurs, elle le fait au mépris de l’Ecriture.
            On a osé dire pour tenter de justifier la désobéissance que le mot « parler » signifie en réalité « bavarder ». On prétend encore que si la femme cause du scandale, c’est uniquement en bavardant pendant que quelqu’un d’autre présente la Parole ! Mais ce mot « parler » n’a rien de comparable avec le « bavardage », c’est un mot usité seulement quand il est question de « parler » - on s’en sert même pour parler à Dieu. Tout ceci prouve la pauvreté, et même la fausseté, des arguments employés par ceux qui  s’opposent à l’enseignement de l’Ecriture.
            D’autres encore affirment que les femmes mariées sont seules concernées. Ne semble-t-il pas absurde de soutenir qu’une femme peut parler en public jusqu’à la veille de son mariage et ne doit plus rien dire devant tous dès le lendemain des noces ? En fait l’Ecriture suppose que la plupart des femmes sont mariées et doivent, de ce fait, s’adresser pour s’instruire à leur mari, à la maison. Celles qui sont célibataires peuvent - semble-t-il - poser leurs questions à un frère marié et recevoir de sa part la réponse désirée.
            Comment des femmes chrétiennes peuvent-elles refuser d’obéir avec joie aux claires instructions que donne l’Ecriture ? Comment des frères en Christ peuvent-ils accepter un tel refus de la part de leurs sœurs ? La parole de l’apôtre est nette : « Si quelqu’un pense être prophète ou spirituel, qu’il reconnaisse que ce que je vous écris est le commandement du Seigneur. Et si quelqu’un est ignorant, qu’il soit ignorant » (1 Cor. 14 : 37-38).
            Le passage de 1 Tim. 2 : 8 est également très clair : « Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, élevant des mains saintes, sans colère et sans raisonnement ». Ici le mot « homme » dans l’original est en contraste absolu avec le mot « femme ».
            Le verset suivant parle au contraire des femmes en contraste avec les hommes. Elles sont exhortées à avoir une tenue convenable, de la pudeur et de la modestie ; pas de vêtements somptueux, mais de bonnes œuvres. Ensuite l’apôtre ajoute : « Que la femme apprenne dans le silence, en toute soumission ; et je ne permets pas à la femme d’enseigner ni d’user d’autorité sur l’homme ; mais elle doit demeurer dans le silence » (v.11).  
            Deux raisons sont données :
                   - « Adam a été formé le premier, puis Eve (v.13) ». L’ordre créatif est la raison la plus importante. Il s’agit ici aussi d’une illustration de Christ et de l’Eglise.
                   - Ensuite, il est rappelé qu’Adam n’a pas été trompé, mais que la femme, après l’avoir été, est tombée dans la transgression (v. 14).

On voit dans l’Ecriture quelles ont été les conséquences gouvernementales pour cette première femme qui a désobéi à l’ordre divin (Gen. 3 : 16). Il n’y a pas d’instruction précise donnée aux mères dans le Nouveau Testament, elles sont adressées aux pères. En sortant ainsi de sa place, la femme ne respecte pas son rôle dans le type qu’elle forme avec son mari - celui de Christ et de son Eglise. « Le chef de tout homme, c’est le Christ ; le chef de la femme, c’est l’homme ; le chef du Christ, c’est Dieu » (1 Cor. 11 : 3).
            Le lecteur a certainement remarqué qu’il est question dans l’Ecriture de femmes qui prient et prophétisent (voir 1 Cor.11). Les quatre filles de Philippe prophétisaient, mais il n’est pas dit qu’elles le faisaient, comme certains l’affirment, en présence de Paul ! D’ailleurs un prophète, nommé Agabus, est descendu de Jérusalem pour avertir Paul des persécutions qui l’attendaient s’il persistait à monter à Jérusalem (Act. 21 : 10-11). Si ailleurs on voit des femmes aider Paul à répandre l’évangile, rien ne permet de penser que leur service était public.

            Des limites assignées par Dieu

Certaines femmes évangélistes ont beaucoup reçu du Seigneur, cependant leur service doit rester dans les limites données par la Parole. « Voici, écouter (ou : obéir) est meilleur que sacrifice, prêter l’oreille, meilleur que la graisse des béliers » (1 Sam. 15 : 22). Une large place leur est confiée pour présenter la Parole aux autres femmes et aux enfants, au cours de réunions de l’école du dimanche par exemple, voire même dans des écoles publiques, si la chose est permise par les autorités du pays. Elles peuvent en outre aider les serviteurs de Dieu de différentes manières (Rom. 16 : 1-2 ; Phil. 4 : 2).
            Elles ont aussi la responsabilité d’un « champ particulier d’activité » qui requiert une marche fidèle et des entretiens discrets. Les sœurs âgées doivent « enseigner ce qui est bon, afin d’instruire les jeunes femmes à aimer leur mari, à aimer leurs enfants, à être sages, pures, occupées des soins de la maison, bonnes, soumises à leur propre mari, pour que la Parole de Dieu ne soit pas blasphémée » (Tite 2 : 4-5). Combien seront précieux le réconfort et l’encouragement trouvés auprès d’une femme chrétienne, pieuse et active, et qui se laisse diriger par l’Ecriture !
            Les services sont variés. Rappelons comment Marie a oint le Seigneur pour sa mise au tombeau tandis que sa sœur Marthe Le servait avec zèle dans ses besoins journaliers. Phoebé était la servante de l’assemblée ; elle venait en aide à plusieurs et à l’apôtre lui-même (Rom. 16 : 1-2). Priscille, elle, aidait son mari à instruire Apollos et lui enseigner à mieux comprendre la voie de Dieu. Dieu suscite encore aujourd’hui un peu partout dans ce monde de telles femmes fidèles. L’exhortation : « Quant à l’activité, pas paresseux » (Rom. 12 : 11) nous concerne tous, hommes et femmes chrétiens.
            Gardons-nous de mettre délibérément de côté un point précisé par la Parole de Dieu ; il s’ensuivrait rapidement de graves conséquences. L’Ecriture perdra de son autorité sur tous les autres sujets aussi. Ce genre de désordre gagne actuellement du terrain dans plusieurs milieux chrétiens et l’enseignement s’en trouve entaché d’erreur. C’est la « dernière heure » (1 Jean 2 : 18). Que le Seigneur veuille nous aider à garder le « bon dépôt » (2 Tim. 1 : 14).

 

Ph. L   le  26. 08.13

 

                        Quelle est la force et le soutien, l’abri, le rocher du chrétien ?
                        Quel est son titre de noblesse, son bouclier, sa forteresse,

                        Dans le danger, dans  le malheur ? C’est la Parole du Seigneur.

                       Que sa Parole habite en moi, source, abri, soutien de ma foi,
                        Arme puissante pour combattre, appui du cœur près de s’abattre !
                        Ah ! que toujours je sois vainqueur par la Parole du Seigneur.