A l’aise dans la présence de Dieu
« Ayant donc, frères, une pleine liberté pour entrer dans les lieux saints par le sang de Jésus » (Héb. 10 : 19).
Le vrai tabernacle est dressé. Dieu l’a établi dans le ciel. Si vous n’êtes pas venus là, directement en sa présence, vous n’avez pas obtenu une bonne conscience, une conscience purifiée. Nous ne pouvons pas nous approcher sans avoir à la fois « les cœurs par aspersion purifiés d’une mauvaise conscience » et « le corps lavé d’eau pure » (v. 22). Dieu a ouvert le chemin par un moyen d’une valeur inestimable, qui aplanit tous les obstacles parce qu’il a pleinement satisfait Dieu : le sang de son propre Fils. Êtes-vous à l’aise dans la présence de Dieu, dans ces moments où le sentiment de la sainteté de Dieu vous saisit de façon solennelle ?
Dieu lui-même a ouvert l’accès à la pleine lumière ; il a frayé un chemin même pour le plus grand des pécheurs. Serais-je mal à l’aise en foulant ce sentier ? En vertu de l'œuvre opérée par son Fils, Dieu, dans sa sainteté, peut se tourner vers moi et me voir là avec une parfaite satisfaction. Pourrais-je dire à ma conscience purifiée : tu es un faux témoin ? Dieu lui-même a fourni le sang pour la purifier et le Saint Esprit est descendu du ciel pour rendre témoignage à la parfaite acceptation d’un pauvre pécheur. Je me prosterne et j’adore, à mesure que je découvre ce "chemin nouveau et vivant" ; j'entre dans les lieux saints, non pas en tremblant, mais avec assurance, parce que j’ai le témoignage que Dieu prend plaisir dans ce chemin.
Une grande part de l’inquiétude des croyants faibles provient des accusations de Satan. Mais quelle est la réponse ? Qu’ils aillent là où est le Juge. Tout ce que Satan peut dire contre ceux qui sont placés sous l’aspersion du sang n'est pas autre chose qu'une accusation directe contre Dieu. Le croyant ne jette pas un voile sur le péché, il ne l’excuse pas, mais il répond tout simplement à chaque accusation : Oui, c’est vrai, mais « Christ a souffert une fois pour les péchés », Il est mort, « le juste pour les injustes » (1 Pier. 3 : 18) ; il présente simplement la mort du Seigneur Jésus comme la réponse à toute accusation. Dieu punirait-Il le péché des croyants une seconde fois ? Non ! Je peux dire : Christ a porté mes péchés, et je suis pardonné.
G. V. Wigram – « Le Seigneur est proche » (30-07-13)