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Onésiphore

De nombreux services rendus à Ephèse et un témoignage d’affection apporté à l’apôtre Paul
La prière de Paul en faveur de la maison d’Onésiphore


            Son nom - il signifie : « qui apporte un avantage, qui console » - fait pressentir qu’il va se conduire comme un consolateur ! Pour être en mesure d’accomplir un tel service, il faut d’abord avoir été soi-même consolé par le Seigneur, et peut-être aussi, à l’occasion, par ses frères (2 Cor. 1 : 4).


De nombreux services rendus à Ephèse et un témoignage d’affection apporté à l’apôtre Paul

L’apôtre Paul rend un beau témoignage à son sujet à Timothée : « Tu sais mieux que personne combien de services il a rendus à Ephèse » (2 Tim. 1 : 18). Nous ne connaissons pas le détail de son activité, mais le Seigneur n’oublie jamais ce qui a été fait pour Lui. Paul peut dire également de ce frère : « Il m’a souvent réconforté et n’a pas eu honte de mes chaînes » (v. 16). Ainsi on voit un simple croyant consoler un apôtre. Nous pouvons également prier les uns pour les autres en toute simplicité (Eph. 6 : 19).
            Lors de son dernier passage à Milet, les anciens avaient beaucoup pleuré en entendant Paul leur dire : « Vous ne verrez plus mon visage » (Act. 20 : 38). L’apôtre avance en âge et maintenant il doit dire : « Tous ceux qui sont en Asie se sont détournés de moi » (2 Tim. 1 : 15). Le christianisme « céleste » de l’apôtre ne leur convenait pas ; le monde les attirait de plus en plus et leurs affections en Christ avaient perdu de leur force.
            Mais en dépit du déclin ambiant débilitant, Onésiphore avait désiré devenir un compagnon de peine pour son frère Paul. Il semble bien qu’il soit parti sans être vraiment accompagné des prières de ses frères, s’appuyant entièrement sur Dieu (Héb. 10 : 34). Avons-nous le même désir de servir avec amour, selon la pensée de Dieu ? Il faut se souvenir des prisonniers comme si nous étions en prison avec eux, ainsi que de ceux qui sont maltraités  (Héb. 13 : 3 ; Matt. 25 : 36 ).
            Un jour, dans la prison à Rome - c’était probablement un véritable bouge -, une porte s’était entrebâillée et les prisonniers avaient vu Onésiphore entrer. Il était venu apporter une aide durable à son frère emprisonné. Ce n’était pas une de ces visites trop brèves et rares - semblable à celles que nous faisons parfois, hélas, trop avares de notre temps. Onésiphore reviendra souvent consoler l’apôtre et restera longtemps à Rome dans ce but. Il accepte par amour d’être séparé des siens ; c’est souvent le cas de nos frères missionnaires.
            Il avait fallu beaucoup de courage et de persévérance à Onésiphore pour retrouver l’apôtre (2 Tim. 1 : 17). Personne dans l’assemblée à Rome ne semble avoir été en mesure de l’aider ! Un frère de cette assemblée allait-il voir le prisonnier de Jésus Christ - au moins de temps à autre ?
            Demandons au Seigneur de nous accorder d’imiter l’exemple d’Onésiphore. Ayons la même diligence pour « retrouver » à tout prix nos frères en difficulté, peut-être après avoir, comme Démas, aimé le présent siècle mauvais. Ayons à cœur de leur apporter, avec toute la sollicitude nécessaire, les soins indispensables pour qu’ils soient soulagés au point de vue physique et spirituel s’ils sont déficients d’un côté ou de l’autre.


La prière de Paul en faveur de la maison d’Onésiphore

Profondément touché par la fidélité d’Onésiphore, l’apôtre charge Timothée de transmettre des salutations à la famille de ce fidèle messager du Seigneur (2 Tim. 4 : 19).
            Il prie pour cette maison, en demandant à Dieu de lui faire miséricorde (2 Tim. 1 : 16). Il voudrait qu’une bénédiction particulière repose sur elle, le père s’étant montré fidèle, attentif à répondre à l’appel divin. A ce serviteur aussi, le Seigneur fera « trouver miséricorde » de Sa part, « dans ce jour-là » - un jour auquel les apôtres pensaient particulièrement : celui du tribunal de Christ !

 

Chers lecteurs croyants, retenons que le dévouement pour Christ ne nécessite pas d’avoir reçu de la part du Seigneur un don important ou très visible, mais d’avoir un cœur qui ressemble au Sien, plein de sympathie, de tendre bonté. 

            Modèle inimitable, cœur humain du Sauveur,
                        Fidèle et secourable, parfait en sa douceur,
                        Humble cœur, qu’on peut suivre sans crainte et sans effroi,
                        Près de toi je veux vivre, cœur qui souffris pour moi !

Demandons que Son amour étreigne notre cœur et habite constamment en nous ; les fruits produits seront à Sa gloire.

 

                                                                                  Ph. L               le 12. 07. 13