La confession

« Dans ma détresse, j’ai invoqué l’Eternel, et j’ai appelé mon Dieu, et, de son temple, il a entendu ma voix, et mon cri est parvenu à ses oreilles » (2 Sam. 22 : 7).

            Ne vous êtes-vous jamais senti complètement dépassé, stressé ? Nous connaissons de telles situations de détresse causées par des facteurs externes à nous-mêmes, mais trop souvent elles sont générées par nos propres péchés.

            Considérons deux exemples de la Bible :

                          Caïn

            Il a été très irrité en voyant que Dieu avait égard à l’offrande d’Abel et que la sienne était rejetée (Gen. 4 : 3-5). Pourquoi Caïn a-t-il été très abattu en constatant que son offrande était rejetée ? Pour la même raison que nous : c'est l'orgueil qui est à l'origine de notre réaction lorsque quelqu’un nous rejette. L’Eternel a donné à Caïn l’occasion d’être reçu, de voir son offrande acceptée. Il lui a dit : « Le péché – ou : un sacrifice pour le péché - est couché à la porte » (Gen. 4 : 7). Mais au lieu d’accepter ce moyen que Dieu lui offrait, Caïn a tué son frère Abel. Les actions que nous entreprenons pour échapper à l’angoisse ne font bien souvent que l’augmenter !

                          David

            Ses paroles traduisent sa détresse profonde : « Quand je me suis tu, mes os ont dépéri, quand je rugissais tout le jour ; car jour et nuit ta main s’appesantissait sur moi » (Ps. 32 : 3-4). On peut trouver probablement la cause de cette angoisse dans le péché d’adultère de David avec Bath-Shéba et dans le meurtre d’Urie, le mari de celle-ci. L’anxiété - dont il a peut-être essayé de se débarrasser en se justifiant lui-même, en rejetant le blâme sur les autres et en minimisant la gravité de son péché, comme nous avons tendance à le faire - a eu un profond impact sur son corps. Pourquoi ne s’en est-il pas déchargé en criant à Dieu et en confessant ses péchés ? Vraisemblablement à cause de l’orgueil. Il a finalement résolu cette question en confessant ses péchés et en obtenant le pardon de l’Eternel (v. 5).

            S'il nous arrive d'être démoralisés ou tendus, posons-nous la question : Est-ce que je conserve une rancune quelconque ? Mes désirs sont-ils contrariés ? Est-ce que je porte envie à une autre personne ? Ma fierté fait-elle obstacle à l’action de Dieu pour me soulager et me libérer de mon stress, de mon angoisse ? L’orgueil n’est pas la seule attitude coupable provoquant l’anxiété ou la détresse, mais il est l’une des principales.

                                                                               P. L. Canner – « Le Seigneur est proche » (19-06-2013)