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La colombe

 « Voici, tu es belle, mon amie ; voici, tu es belle ! Tes yeux sont des colombes » (Cant. 1 : 15).

            Ce qui est dit ici au sujet d'Israël d’une manière prophétique : « Voici, tu es belle », est vrai aujourd’hui dans un sens plus profond de l’Eglise de Dieu, la femme de l’Agneau. En même temps, le grand principe du Cantique des cantiques est commun à l’un et à l’autre. L’amour du Seigneur est parfait. Il aime Israël ; il aime l’Eglise, et au temps convenable, il créera dans le cœur de ceux qui formeront un reste pieux en Israël et de ceux qui appartiennent à l’Eglise des affections qui répondront parfaitement aux siennes.
            L’Epoux ajoute encore dans cet entretien : « Tes yeux sont des colombes ». La colombe occupe dans la Parole une place de choix. Elle est mentionnée pour la première fois lors du déluge, en rapport avec l’arche de Noé et l’olivier, belles images du salut et de la paix avec Dieu. La colombe arracha une feuille d’olivier, mais tant que les eaux n’eurent pas diminué, elle ne trouva pas de lieu où se poser, et elle revint vers Noé dans l’arche (Gen. 8 : 9). Le monde sous le jugement n’était pas un lieu pour elle. Ensuite, sous la Loi, nous trouvons que la colombe était le seul parmi tous les oiseaux à être offert en sacrifice, image du Seigneur Jésus lui-même (Lév. 1 : 14 ; Luc 2 : 24). Le même type sert pour Christ et pour son épouse : merveilleuse unité ! Ainsi en 1 Corinthiens 12 : 12, l’expression « le Christ » désigne à la fois le corps de Christ (nous, chrétiens, comme étant un seul corps), et Jésus notre Seigneur qui en est la Tête. La colombe est aussi une figure du Saint Esprit. Jean le Baptiseur a rendu témoignage en disant : « J’ai vu l’Esprit descendant du ciel comme une colombe, et il demeura sur lui » (Jean 1 : 32).
            Il semble que la colombe symbolise la simplicité, la pureté, l’innocence, la fidélité, et surtout l’attachement. On dit que lorsque la colombe se trouve loin de son compagnon, elle reste solitaire et gémit : « Je gémissais comme une colombe ; mes yeux se sont consumés en regardant en haut » (Es. 38 : 14) ; « nous ne cessons de gémir comme des colombes » (59 : 11). Quand l’œil du chrétien est pur et fixé uniquement sur Christ, on peut dire de lui : « Tes yeux sont des colombes ».

                                    

                                                                                         A. Miller - « Le Seigneur est proche » (30-05-2013)