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AU SUJET DES SACRIFICES   (3)

 
 

Lévitique 16 : 1-10

 

            Nous trouvons ici une pensée toute nouvelle au sujet de la propitiation. Jusqu'à maintenant, nous avons plutôt vu ce dont l'homme a besoin ; ce passage nous montre ce que Dieu réclamait.
            Lorsque Adam et Eve ont péché, non seulement ils sont devenus pécheurs, mais par-dessus tout, ils ont déshonoré Dieu ; ils ont cru Satan qui disait que Dieu était menteur, qu'Il n'aimait pas l'homme puisqu'Il leur refusait ce à quoi ils avaient droit. Et ainsi ils ont ravi à Dieu sa gloire. Si donc l'homme doit être amené en contact avec Dieu, la première question est celle-ci : A quelles conditions Dieu peut-Il accepter l'homme ? Quelles sont ses exigences ?
 

                        Etre réconcilié avec Dieu, étant justifié sur la base de la foi 

            En 2 Corinthiens 5 : 20, nous avons le merveilleux évangile d'aujourd'hui. Dieu invite l'homme et lui fait dire : Sois réconcilié avec moi. Du haut des cieux, Dieu fait supplier l'homme pécheur d'être réconcilié avec Lui. Quelle grâce ! Mais cela n'est possible que parce que Christ a accompli l’œuvre et a, sur la croix, donné pleine satisfaction à Dieu à l'égard des hommes ; c'est ce grand fait qui nous est présenté dans ce chapitre.
            Nous ne trouvons pas cela dans la Genèse, c'était impossible ; car, si riche que soit ce livre, il n'y est pas question d'un peuple racheté. Cela, nous l'avons dans le livre de l’Exode : le chapitre 12 porte nos regards sur l'Agneau immolé, par le sang duquel nous sommes à l'abri du jugement de Dieu. Puis, au chapitre 14, les fils d'Israël traversent la mer Rouge, qui est aussi un type de la mort de Christ. Dieu nous y délivre de la puissance de Satan, le prince de ce monde. C'est là la position de Romains 5 : 1 : « Ayant donc été justifiés sur la base de la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ »  - et aussi de Romains 8 : 1 : « Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus ». Alors seulement nous pouvons comprendre les pensées de Dieu.
            Dieu a révélé toutes ses pensées dans sa Parole ; mais 1 Corinthiens 2 : 11 nous enseigne que ce sont des pensées spirituelles que l'homme animal ne peut comprendre ; seul l'homme spirituel peut les saisir. C'est là un principe important. Un incrédule peut passer sa vie à étudier la Parole de Dieu et il n'y comprendra rien. Il n'y a que deux choses qu'il puisse saisir : d'une part que Dieu est saint et juste et qu’Il doit juger le pécheur, et d'autre part que lui-même est un pécheur ; il ne peut rien comprendre de plus. Mais dès que quelqu'un est né de nouveau et a la paix avec Dieu, son cœur est libre pour s'occuper des choses de Dieu et, parce que le Saint Esprit habite en lui, il a la capacité de comprendre les pensées de Dieu. 1 Jean 2 : 18 s'adresse aux petits enfants en Christ, ceux qui viennent de trouver la paix avec Dieu et leur dit : « Et vous, vous avez l'onction de la part du Saint et vous connaissez tout » (v. 20). Ils ont reçu la nouvelle vie, mais plus encore, le Saint Esprit est venu habiter en eux et ainsi ils sont capables de comprendre les pensées de Dieu.

            Ces vérités précieuses nous sont présentées en type dans le livre de l'Exode. Dieu, après avoir racheté son peuple d'Egypte, l'amène à Lui sur la montagne d'Horeb. Il le reconnaît comme étant son peuple, Il lui donne le tabernacle et, au dernier chapitre, Il vient habiter au milieu de son peuple. Quoique pratiquement personne sinon Moïse n'eût accès dans le lieu très saint où Il habitait, c'est son peuple et, pour eux, Il est leur Dieu. A ce titre Il commence à leur communiquer ses pensées.

           
 

                        Le chemin vers Dieu ouvert, résultat de l’œuvre de la croix

            En Lévitique 16, nous avons l'évangile non pas comme il est annoncé à des incrédules, mais à des croyants, afin qu'ils puissent voir l'étendue de leur salut, comprendre quel prix a été payé pour leur délivrance, mais aussi combien grands sont les résultats de l’œuvre de la croix et qu'ainsi, ils puissent avoir communion avec le Père et avec son Fils Jésus Christ.
            Au verset 1, est dépeint l'état des fils d'Israël à ce moment. Israël était le peuple élu de Dieu ; Dieu l'avait séparé des nations de la terre. Au milieu d'Israël, Il avait mis à part Lévi et d'entre les fils de Lévi, Aaron et sa maison. Seuls ceux-ci pouvaient entrer dans le sanctuaire. C'étaient donc les hommes les plus saints sur la terre, parfaitement mis à part pour Dieu seul ; or la première fois que deux de ces hommes s'approchent de Dieu, ils meurent. En donnant ensuite des ordres pour qu'Aaron « n'entre pas en tout temps dans le lieu saint », Dieu veut le préserver d'une mort certaine.
            Ceci montre l'état de l'homme. Et pourtant Dieu voulait que l'homme puisse s'approcher de Lui. 1 Pierre 3 : 18 déclare que « Christ a souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ». Et nous trouvons la même chose en Hébreux 10 : 19-22. Le chemin jusqu'à Dieu est ouvert et nous sommes invités à entrer. C'est déjà ce que Lévitique 16 nous enseigne. Ce n'est pas comme en Eden, Dieu qui s'approche de l'homme, c'est l'homme invité à s'approcher du trône de Dieu, chose impossible pour l'homme naturel. Lorsque les fils d'Aaron entrèrent, ils moururent et Aaron lui-même serait mort s'il était entré.
            Le verset 3 nous décrit la manière selon laquelle il était possible d'entrer : « Aaron entrera de cette manière dans le lieu saint ; avec un jeune taureau pour sacrifice pour le péché, et un bélier pour l'holocauste ». Ainsi, ce n'était qu'avec un sacrifice qu'il pouvait pénétrer dans le lieu très saint. Au verset 5, il devait prendre deux boucs pour l'assemblée d'Israël, et au verset 6 nous voyons que le taureau était « pour lui et sa maison ». Plus loin, nous verrons qu'il devait entrer deux fois avec le sang : une fois avec le sang du taureau pour lui et sa maison, et une fois avec le sang du bouc pour la maison d'Israël.
 

                        Deux aspects de l’œuvre du Seigneur Jésus

            Selon Hébreux 3 : 6 nous, chrétiens d'aujourd'hui, sommes la maison de Dieu. Celle-ci n'est pas vue là comme « l'assemblée », mais comme une maison de sacrificateurs liés avec Lui, le grand souverain sacrificateur, ainsi que Pierre l'écrit en 1 Pierre 2 : 5. Le verset 17 montre qu'un sacrifice devait être offert d'une part pour Aaron et sa maison et d'autre part pour Israël.
            Il s'agit là de deux aspects d'un seul et même sacrifice. L’œuvre du Seigneur Jésus sur la croix est le fondement de notre salut et de toute bénédiction pour Israël ; mais les résultats ne sont pas les mêmes pour Israël et pour nous : c'est ce qui explique la différence que nous avons ici. Et nous remarquons que le sacrifice pour nous est plus grand : un taureau ; pour le peuple, c'est seulement deux boucs. L’œuvre du Seigneur Jésus signifie davantage pour nous chrétiens que pour Israël. Certes toutes les bénédictions pour Israël résulteront de cette œuvre, mais nous avons reçu beaucoup plus. Dieu conclura une nouvelle alliance avec Israël et de riches bénédictions y sont liées, mais la Parole de Dieu déclare que ces mêmes bénédictions sont notre part. Bien plus, nous sommes devenus enfants du Père, ce qui ne sera jamais la part d'Israël ; nous avons le Saint Esprit en nous, Israël ne l'aura jamais de cette manière ; nous pouvons maintenant déjà pénétrer dans le lieu saint, ce qu'Israël ne fera jamais. A la fin d'Ezéchiel, nous trouvons une description du millénium et nous constatons que même alors les sacrificateurs ne pourront pas entrer dans le lieu très saint. Pour nous, la maison du Père nous est ouverte, le Seigneur Jésus nous l'a préparée et nous y serons pour l'éternité ; il n'en sera pas ainsi pour Israël.
            Oui, notre part est beaucoup plus grande que celle d'Israël, et je pense que cela nous est suggéré par ce sacrifice plus grand pour Aaron que pour le peuple.
 

                        Analogies et contrastes entre Christ et Aaron

            Aaron était un type de Christ dans son ministère. Toutefois ce qui est dit en Hébreux 9 : 7, à savoir que le souverain sacrificateur ne pouvait entrer dans le lieu très saint sans présenter du sang, devant faire propitiation pour lui, est vrai pour Aaron, mais ne l'est pas de Christ et, en cela Aaron n'est pas un type de Christ. C'est pourquoi, au verset 12, Aaron entre une première fois dans le lieu très saint, sans du sang, avec l'encensoir et l'encens, « pour que la nuée de l'encens couvre le propitiatoire ». Il est en cela un type de Christ dans l'excellence unique de sa Personne, laquelle, éprouvée par le feu du jugement, manifeste toute sa perfection.
            Ensuite (v. 14), Aaron prend du sang et en fait aspersion à l'intérieur du voile, où était déjà le parfum de l'encens brûlé ; en cela il est un type de Christ entrant pour faire propitiation avec son sang répandu pour d'autres en expiation, et précédé pour ainsi dire par l'excellence ainsi prouvée de sa propre personne.
            Mais dans les versets 1-10, Aaron doit présenter un sacrifice pour lui et pour sa maison : nous voyons là Christ lié à nous et c'est pourquoi il est dit : « pour lui-même et pour sa maison » (v. 6).
            C'est une pensée importante : Christ se fait un avec nous, ce qui nous donne aussi le caractère de sacrificateurs et cela explique pourquoi il y a un taureau et deux boucs.
           
           
                        Les deux boucs pour le peuple d'Israël
 
            Le premier était mis à mort et son sang porté dans le sanctuaire ; après quoi les péchés du peuple étaient confessés sur le second bouc qui était envoyé dans le désert.
            Nous avons ici les deux côtés de l’œuvre du Seigneur Jésus :

               - dans le premier bouc, ce qui était pour Dieu : le sang porté dans le lieu saint ;

               - dans le second bouc, le côté du peuple : les péchés du peuple confessés sur sa tête et le bouc envoyé dans le désert.

            Quand il s'agit d'Israël, il s'écoule un espace de temps entre le moment où le sang est porté dans le sanctuaire et le moment de la confession où le bouc est envoyé dans le désert. Cela est vrai aussi pour chacun de nous : le sang a été porté pour nous dans le sanctuaire il y a 20 siècles, mais je n'ai eu part à cela que quand j'ai confessé mes péchés et que j'ai cru au Seigneur Jésus.
            Mais lorsque les chrétiens sont vus comme un tout, comme une maison de sacrificateurs, nous n'avons pas cet espace de temps : dès le moment où Christ a accompli l’œuvre, ils y ont part avec Lui. Il n'en est pas ainsi pour Israël ; Christ a accompli l’œuvre il y a bientôt 2000 ans, mais ce n'est que lorsqu'Il reviendra du ciel qu'aura lieu l'accomplissement de ce que le second bouc représente ; ce n'est qu'à ce moment que le peuple aura part à l’œuvre accomplie.

  

                        L’image de Lévitique 9 

            Dans ce chapitre, des sacrifices sont offerts, puis Moïse et Aaron entrent ensemble dans le sanctuaire (v. 23), et c'est quand ils en sortent qu'on voit le peuple pousser des cris de joie. Nous avons là l'image de la position d’Israël : le Seigneur Jésus a accompli l’œuvre, il est entré dans le sanctuaire ; mais les fils d'Israël ne le voient pas. Quand verront-ils que l’œuvre est accomplie ? Ils ne savent pas, comme peuple, que Dieu a accepté l’œuvre de Christ. Lors de la croix, Israël a pu penser et dire que Dieu L'avait abandonné. Mais quand Il reviendra du ciel, alors ils sauront que Dieu a accepté son œuvre.
            Regardons en Lévitique 16 Aaron entrer avec du sang dans le sanctuaire. Que se serait-il passé si Dieu n'avait pas accepté le sacrifice ? Aaron serait mort ; il ne serait jamais ressorti du sanctuaire. Le peuple était à l'extérieur ; les Israélites voyaient Aaron pénétrer dans le sanctuaire, mais ils savaient que Dieu avait accepté le sacrifice seulement quand ils l'en voyaient ressortir. Et il en est ainsi pour Israël : aucun membre du résidu d’Israël ne saura que ses péchés sont pardonnés avant de voir le Seigneur et alors seulement ils exprimeront ce que nous trouvons en Esaïe 53, car Esaïe 53 est le langage du résidu après qu'il a vu le Seigneur.
            Mais pourquoi n'en est-il pas ainsi de nous ? C'est en relation avec notre position de sacrificateurs. Les fils d'Aaron devaient entrer dans le sanctuaire pour accomplir le service, mais ils ne pouvaient pas entrer dans le lieu très saint. Pour nous, le lieu saint et le lieu très saint sont la même chose, le voile ayant été déchiré. Quand nous pénétrons dans le sanctuaire, nous entrons aussi dans le lieu très saint et nous voyons le sang sur le propitiatoire, preuve que l’œuvre est accomplie, que Dieu l'a acceptée et enfin nous voyons là Christ, le vrai Aaron. Et non seulement cela, mais après que le Seigneur Jésus a été glorifié, Dieu a envoyé le Saint Esprit, preuve que Dieu a été pleinement satisfait par l’œuvre de Christ. En Jean 16 le Seigneur Jésus a annoncé que le Saint Esprit parlerait de sa gloire. Et quand le Saint Esprit nous dit que le Seigneur Jésus est glorifié à la droite de Dieu, nous savons par là que Dieu a accepté son sacrifice et qu'ainsi nous pouvons avoir la paix avec Dieu. Sachant que Dieu a été pleinement satisfait par l'œuvre de Christ, nous avons toute hardiesse pour pénétrer dans le sanctuaire.

                        L’intervention du sacrificateur, type du Seigneur Jésus

            Revenons de nouveau à la différence entre la maison d'Aaron et le peuple d'Israël, pour remarquer encore un détail qui n'est pas apparu dans les types précédents : le fait qu'un sacrificateur intervient. Jusqu'alors les hommes apportaient le sacrifice ; ici, un sacrificateur le fait pour leur compte. N'est-ce pas une pensée précieuse ?
            Nous avons vu, en Genèse 8, que l'holocauste était en rapport avec un autel et rappelé que c'est l'autel qui sanctifiait le sacrifice. Christ est l'autel ; sa Personne d'un prix infini donne sa pleine valeur à l’œuvre. Mais ici, il n'est pas question de l'autel ; là où il s'agit d'un vrai sacrifice pour le péché, celui dont le sang est porté dans le sanctuaire, nous ne voyons pas l'autel, mais bien le sacrificateur. Christ a porté nos péchés en son corps sur le bois et a été fait péché pour nous, et cela ne peut être relié à l'autel. Le péché est quelque chose d'horrible pour Dieu, il ne peut agir à son égard qu'en jugement et c'est pour cela que nous ne trouvons pas ici l'autel, mais un sacrificateur, qui est aussi un type du Seigneur Jésus.
            Hébreux 2 : 17, déclare qu'Il « dut, à tous égards, être rendu semblable à ses frères, afin qu'il soit un miséricordieux et fidèle souverain sacrificateur dans tout ce qui concerne Dieu, en vue de faire propitiation pour les péché du peuple ». En lisant cela, nous constatons qu'il s'agit d'un acte particulier du souverain sacrificateur. Exode 28 décrit les vêtements normaux du souverain sacrificateur, qui ne parlent que de la gloire céleste : bleu, fin coton, or, pierres précieuses ; ce sont des vêtements de gloire et de beauté. Mais il porte ici un vêtement spécial et dans l'épître aux Hébreux (8 : 1-4), nous lisons en effet que c'est seulement après être entré au ciel que le Seigneur Jésus devient souverain sacrificateur. Après qu'Il y est entré, Dieu proclame qu'il est sacrificateur (Héb. 5 : 6-10).
 

                        Un seul sacrifice pour les péchés offert par Christ

            Le service normal de Christ comme sacrificateur est dans la gloire, après avoir accompli l’œuvre - et non pas sur la terre. Cependant, Hébreux 2 : 17 nous apprend qu'Il a pourtant eu sur la terre une activité de souverain Sacrificateur, mais une fois seulement, et elle ne pouvait être répétée. Il a une fois apporté le sacrifice et ce sacrifice était pleinement suffisant. Mais nous voyons ici que c'était l'exception ; Aaron portait des vêtements spéciaux ; ce n'étaient pas ceux de ses fils : lui seul les portait et une fois l'an. Ce détail souligne combien ce cas était particulier et le verset 4 explique de quels vêtements il s'agit : « Il se revêtira d'une sainte tunique de lin, et des caleçons de lin seront sur sa chair, et il se ceindra d'une ceinture de lin, et il s'enveloppera la tête d'une tiare de lin : ce sont de saints vêtements ». Ce sont donc tous des vêtements de lin et, en outre, il devait d'abord se laver.
            Aaron devait être dans ses saintes fonctions une figure exacte du Seigneur Jésus, toute souillure devait être ôtée. Ne devait-il pas entrer dans la présence de Dieu, là où était l'arche appelée le trône de Dieu, avec les chérubins qui étaient là sur le propitiatoire comme pour regarder si satisfaction était apporté devant Dieu ? Et c'est là qu'Aaron devait pénétrer comme représentant du peuple. C'est Christ sur la croix, comme représentant de ceux pour qui il apporte le sacrifice. C'est comme tel que Pierre dit de lui qu'Il « a porté nos péchés en son corps sur le bois » (1 Pier. 2 : 24), ou qu'Ephésiens 5 : 25 le présente comme Celui qui « a aimé l'assemblée et s'est livré lui-même pour elle ». Nous Le voyons là, comme notre représentant s'offrant sur la croix et, comme tel, allant apporter à Dieu le sacrifice. Si le Seigneur Jésus avait commis un seul péché, Il n'aurait pu accomplir l’œuvre pour nous. C'est là la signification pour nous du fait qu'Aaron devait laver sa chair dans l'eau : c'était pour qu'il soit un vrai type du Seigneur Jésus.
            

                        Les vêtements de lin du souverain sacrificateur

            Aaron devait se revêtir de ses vêtements de lin. Apocalypse 19 : 8 explique que le « fin lin, ce sont les justes actes des saints », c'est-à-dire ce qui, dans leur vie pratique, est en accord avec Dieu. Nous voyons cela chez le Seigneur Jésus : lorsqu'Il naquit, Dieu trouvait déjà son plaisir en lui ; trente ans plus tard, le ciel s'ouvrit sur Lui et la voix du Père déclara : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai trouvé mon plaisir » (Matt. 3 : 17). Plus tard encore, le Père fit entendre la même parole sur la montagne de la transfiguration. Jésus pouvait dire : « Je fais toujours ce qui lui est agréable » (Jean 8 : 29). Ceci résume la vie du Seigneur sur la terre.
            Dieu avait son plaisir en lui dans sa vie pratique et c'était sa force pour le service dont il est question ici. Retournons en arrière à ce moment où le sacrificateur entrait dans le lieu très saint. Dieu est là sur son trône. Dieu qui hait le péché, qui ne peut pas supporter le péché, qui doit le juger. Or voilà le souverain sacrificateur qui arrive, représentant d'un peuple pécheur, qui a mérité le jugement. Mais le sacrificateur est dans sa Personne entièrement selon la pensée de Dieu et Dieu ne voit rien de souillé en Lui, ne trouve en Lui qu'entière satisfaction. Quelle force cela ne donne-t-il pas au service qu'il accomplit en notre faveur !
            Et cela est présenté pour nous montrer combien la Personne qui présentait le sacrifice avait de l'importance.
 
 
                                                                               D'après H. L. Heijkoop - « Messager évangélique » (1975 p. 241)
 
 
A suivre